Dans le dernier épisode de sa série sur les représentations des femmes dans les jeux vidéo, Anita Sarkeesian s’attaque au cliché des femmes comme décor d’arrière-plan.
Dans la dernière vidéo de sa série Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian dénonce les trop nombreux personnages féminins non jouables et sexualisés, existant uniquement en tant qu’objets.
Leurs caractéristiques : elles n’existent que pour leur sexualité, soit pour donner une ambiance plus « adulte » au jeu soit pour être utilisées par le joueur (elles peuvent avoir la même utilité qu’un distributeur de canettes). La violence envers elle est souvent possible, voire encouragée.
Les exemples sont frappants : quel que soit l’univers (médiéval, années 30, contemporain, futuriste…), la prostituée qui aguiche le héros semble être un élément incontournable du décor.
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Comme d’habitude Anita Sarkeesian apporte sa propre analyse basée sur sa culture vidéoludique, éclairée par des textes plus académiques ? par exemple pour définir l’objectification.
Comme pour les autres vidéos, les sous-titres français devraient être disponibles très rapidement. On vous préviendra avec une mise à jour !
@KanaSucre "Moi, quand je regarde cette vidéo, j'ai l'impression que Dishonored se passe dans un bordel et qu'on va juste agresser des prostituées et les balancer dans le vide. Voilà. Je trouve qu'il y a aucune nuance dans le propos d'Anita, en tout cas au niveau de ce jeu-là." Tu réagis comme tous les joueurs qui se sentent concernés par les critiques d'Anita alors qu'ils ont aimé le jeu, ce qui est compréhensible. Sauf qu'elle ne remet pas en cause la qualité du jeu, elle montre juste ses mécanismes sur un sujet précis. Ce qu'il faut entendre et comprendre, c'est qu'elle démontre CE PRISME de l'utilisation des femmes et de leur sexualité dans les jeux vidéos, elle le répète assez : cela ne signifie pas que TOUT le jeu est à jeter ni que l'on ne peut pas y prendre un plaisir certain. Elle démontre avec beaucoup d'arguments, sa thèse sur l'objectisation des corps féminins dans la société et dans les jeux vidéo, dans certaines parties. Cela ne réduit donc pas le jeu vidéo cité à un bordel ou à une partie de "Egorgeons toutes les prostituées", c'est juste un exemple de plus qui prouve que telles scènes/séquences/mécanismes de tels jeux vidéos ne véhiculent pas une image positive et saine de la sexualité féminine et du respect d'autrui, point. J'ai personnellement été choquée par le gameplay démontré et la violence de ces jeux, que ce soit sur les femmes en petites tenues ou sur les autres PNJ, je ne cautionne pas du tout cette curiosité acerbe du joueur pour découvrir des badges ou récompenses cachées en martyrisant les personnages du jeu, surtout quand ils sont aussi réalistes (graphismes, situations, dialogues, enjeux). Après, comme dit plus haut, ce sont des jeux basés sur la violence pure et gratuite, ce que je n'arrive pas à cautionner non plus de toute façon, par essence.
Contenu spoiler caché.
En tout cas, Anita Sarkeesian a toujours cette éloquence et cette fluidité dans le montage et l'argumentation qui forcent l'admiration. C'est un sujet passionnant à creuser.
Les Commentaires
Tu réagis comme tous les joueurs qui se sentent concernés par les critiques d'Anita alors qu'ils ont aimé le jeu, ce qui est compréhensible. Sauf qu'elle ne remet pas en cause la qualité du jeu, elle montre juste ses mécanismes sur un sujet précis.
Ce qu'il faut entendre et comprendre, c'est qu'elle démontre CE PRISME de l'utilisation des femmes et de leur sexualité dans les jeux vidéos, elle le répète assez : cela ne signifie pas que TOUT le jeu est à jeter ni que l'on ne peut pas y prendre un plaisir certain.
Elle démontre avec beaucoup d'arguments, sa thèse sur l'objectisation des corps féminins dans la société et dans les jeux vidéo, dans certaines parties. Cela ne réduit donc pas le jeu vidéo cité à un bordel ou à une partie de "Egorgeons toutes les prostituées", c'est juste un exemple de plus qui prouve que telles scènes/séquences/mécanismes de tels jeux vidéos ne véhiculent pas une image positive et saine de la sexualité féminine et du respect d'autrui, point.
J'ai personnellement été choquée par le gameplay démontré et la violence de ces jeux, que ce soit sur les femmes en petites tenues ou sur les autres PNJ, je ne cautionne pas du tout cette curiosité acerbe du joueur pour découvrir des badges ou récompenses cachées en martyrisant les personnages du jeu, surtout quand ils sont aussi réalistes (graphismes, situations, dialogues, enjeux). Après, comme dit plus haut, ce sont des jeux basés sur la violence pure et gratuite, ce que je n'arrive pas à cautionner non plus de toute façon, par essence.
En tout cas, Anita Sarkeesian a toujours cette éloquence et cette fluidité dans le montage et l'argumentation qui forcent l'admiration. C'est un sujet passionnant à creuser.