Du 20 au 27 juin, les Champs-Élysées vibreront au rythme du Champs-Élysées Film Festival, qui célèbre le cinéma français et américain.
L’occasion de découvrir la section Girl Power, qui réunira cinq longs métrages français et américains à ne surtout pas rater. Le festival présente cette section comme « un espace de rencontres, de discussions et de fulgurances autour de réalisatrices qui ont questionné, filmé et magnifié ce pouvoir féminin dans les années 1990/2000. » Tout ce que l’on recherche au cinéma, finalement.
Un festival célébrant un cinéma subversif et émancipateur
Cette année, la sélection a particulièrement mis l’accent sur des cinéastes et des artistes femmes, et/ou queer, en consacrant notamment une rétrospective au réalisateur gay Ira Sachs ou encore à la réalisatrice Eliza Hittman. Dans leur communiqué officiel, les programmateurs décrivent « Girl Power » comme :
Une sélection de cinq longs métrages français et américains interrogeant l’empowerment, une programmation de cinq puissants regards féminins incarnant un phénomène culturel et artistique qui n’a jamais cessé d’exister et d’inspirer des générations entières d’artistes et de cinéastes.
Voici trois bonnes raisons de découvrir « Girl Power » !
Raison 1 : découvrir Mutantes : Féminisme porno punk, le documentaire de Virginie Despentes
Avec Girl Power, ne vous attendez pas à une section de films calibrés selon les normes du pinkwashing. Girl Power propose une sélection de films célébrant la « rage de vivre, la résistance, la rébellion et la liberté. »
Au programme, notamment, le documentaire de Virginie Despentes Mutantes : Féminisme porno punk. Sorti en 2009, le film est consacré au féminisme pro-sexe et au mouvement queer post-porno.
Mutantes prend les allures d’un roadtrip queer et féministe à travers les États-Unis, Paris et Barcelone à la rencontre de travailleuses du sexe, d’artistes et de théoriciennes revendiquant une liberté sexuelle totale. En plus, la projection sera présentée par Océan, dont on vous recommande chaudement la série documentaire.
Raison 2 : voir ou revoir Thirteen, un teen movie culte et féministe
Inspirée par la musique des Spice-Girls, la section Girl Power sera aussi l’occasion de découvrir ou re-découvrir un teen movie incontournable : Thirteen, un film de Catherine Hardwicke réalisé en 2003.
Le film suit Tracy, une ado modèle qui tombe dans une spirale remplie de sexe et de drogue après s’être liée d’amitié avec Evie, la fille la plus populaire du lycée. Justine Lévêque, programmatrice du festival explique que le film « raconte la rébellion et la dérive d’une adolescente filmée avec délicatesse et bienveillance. »
Raison 3 : écouter l’échange entre cinq féministes inspirantes autour d’un film qui écrit l’histoire du lesbianisme
Le documentaire d’une pionnière du cinéma lesbien qui puise dans des archives pour redéfinir l’histoire queer depuis la fin du XIXe siècle, ça vous dit ? Pour discuter des enjeux d’History Lessons, le film de Barbara Hammer, et plus généralement du Girl Power, plusieurs figures centrales du cinéma féministe seront conviées à une table ronde. On retrouvera la journaliste féministe Elvire Duvelle-Charles, la réalisatrice Claire Simon, l’essayiste et réalisatrice Iris Brey, Jackie Buet, directrice artistique du Festival de Films de Femmes de Créteil ainsi que la bédéiste Nine Antico.
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