Ce baiser ultra hot du cinéma était en fait un enfer, Kirsten Dunst explique pourquoi

Ce que vous pensiez être le plus torride des baisers était en fait une séance d’apnée assez cauchemardesque. En pleine promotion de Civil War, son prochain film réalisé par Alex Garland, l’actrice Kirsten Dunst s’est remémorée l’une des scènes de baiser les plus iconiques de sa filmographie (et du cinéma en général). Cette scène a même remporté le prix du meilleur baiser aux MTV Movie & TV Awards en 2003. 

« C’était comme si je le ressuscitais »

Évoquant le baiser tête à l’envers dans Spider-Man, le film de 2002 signé Sam Raimi, l’interprète de Mary-Jane a révélé les conditions physiques terribles éprouvées par son partenaire de jeu, Tobey Maguire, et elle. Invitée du Jonathan Ross Show, l’actrice a expliqué que Sam Raimi lui avait « donné un livre de baisers célèbres » pour s’en inspirer et faire en sorte que ce baiser soit « vraiment spécial ».

Nul doute que ce baiser a été particulièrement spécial pour Tobey Maguire. Sur le plateau, l’acteur était réellement suspendu tête en bas, sous une pluie battante, le visage recouvert par un masque moulant. « Il pleuvait à verse, il gelait, Tobey ne pouvait pas respirer donc c’était presque comme si je (lui faisais du bouche à bouche) pour le ressusciter. », a ainsi expliqué Kirsten Dunst.

« Je ne pouvais plus respirer« 

Comme le rapporte le Hollywood Reporter, Tobey Maguire avait déjà expliqué que même si cette scène était « cool et romantique », elle était aussi assez dangereuse. « J’étouffais pratiquement » a confié l’acteur, confiant qu’il devait prendre des respirations rapides et courtes par le côté de sa bouche. L’acteur a détaillé le dispositif compliqué qu’a demandé ce bisou mouillé :

« Il pleuvait sur mon nez… puis Kirsten a remonté le masque jusqu’à [mon nez] ce qui fait qu’il bloque le passage de l’air par le nez, donc je ne pouvais plus respirer. Et puis elle m’embrasse, bloquant le passage de l’air là-bas, donc il n’y a nulle part où respirer. »

Tobey Maguire s’est rappelé que quand le réalisateur criait « Coupez ! », il était complètement « à bout de souffle ». « C’était une torture. Cela vous fait réaliser à quel point l’oxygène est important. » Fact.

Preuve du talent des comédiens et du metteur en scène, cette scène cache bien l’envers du décor et reste toujours aussi dégoulinante de sensualité. On vous laisse juger par vous-même :