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Cinéma

Instagram est-il en train de détruire ta confiance en toi ?

Instagram offre un support de plus pour renforcer les normes arbitraires liées à la beauté. Un miroir déformant dans lequel se reflètent nos complexes…

En partenariat avec Nikon (notre Manifeste).

L’une de mes bonnes résolutions de 2019 (et tu le sais si tu fais chaque mercredi l’excellent choix de vie d’écouter Laisse-Moi Kiffer), c’était d’unfollow tous les culs qui me filaient des complexes.

Ou dit autrement, de me désabonner des comptes Instagram de meufs ultra-sportives/refaites/retouchées/affamées qui n’avaient pour seul effet que celui de me miner le moral.

Instagram et notre rapport au corps

Maintenant que mon feed ne ressemble plus à un moodboard géant de tout ce que mon corps ne sera jamais, je peux scroller gaiement, assise sur mes fesses molles.

Pour contourner le problème de la comparaison malsaine sur Instagram, j’ai donc opté pour la politique de l’autruche.

Mais quid des jeunes filles surexposées à des corps dits « parfaits » sur les réseaux, et qui n’ont pas forcément le recul ou la force pour faire la part des choses et protéger leur égo.

C’est la question posée par « Je suis Instagram », un court-métrage en compétition pour le Nikon Film Festival, réalisé par Julien Lopez et interprété par Noama Defawe.

nikon-instagramClique pour voir le court-métrage !

Partager sa propre image sur les réseaux sociaux, c’est un exercice en soi.

Ça fait appel à la confiance en soi, au rapport au corps… et, fatalement, à la manière dont les autres nous perçoivent.

Et si, en plus, on est influencée par des images censées incarner la perfection, qu’est-ce qu’on finit par penser de soi ?

Que l’on est pas assez ceci ou cela, qu’il vaudrait mieux être comme ça. Hop, le complexe est né, et la photo que l’on finit par partager n’a plus grand chose à voir avec la réalité.

Entre temps, on n’a pas vraiment appris à s’accepter tel que l’on est…

Soutiens ce court-métrage au Nikon Film Festival !

On a beau savoir que les photos ne reflètent pas la réalité, qu’elles sont retouchées, qu’il vaut mieux éviter de se comparer aux autres, l’influence d’Instagram peut demeurer insidieusement néfaste.

Il est donc toujours bon qu’une création comme celle-ci vienne nous rappeler l’impact possible des réseaux sur notre propre image et notre rapport au corps. 

Et c’est aussi l’occasion de souligner qu’il existe plein de comptes très positifs pour booster l’acceptation de soi, plutôt que te faire sentir mochetingue, et ce sont eux que je suis désormais en priorité !

Si tu veux soutenir ce film dans la compétition, tu peux aller voter pour lui sur le site du Nikon Film Festival.

Et si tu as réalisé ou participé à un court-métrage, n’hésite pas à nous l’envoyer à jaifaitca[at]madmoizelle.com !

Et toi, est-ce qu’Instagram t’inspire avec bienveillance ou est-ce qu’il te file des complexes ? 

À lire aussi : Je poste des photos de moi nue sur Instagram, et ça me fait beaucoup de bien !


Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

Les Commentaires

14
Avatar de Dame Andine cogite
18 janvier 2019 à 23h01
Dame Andine cogite
Juste pour info
Une méta-analyse de 97 études, couvrant un total de 3 millions d'individus dans le monde et 270 000 décès, publiée en 2013, conclut que l'IMC est corrélé avec une hausse du taux de mortalité, toutes causes confondues, pour la très grande obésité (à partir d'un IMC de 35), avec une hausse des décès dus aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers, au diabète et aux accidents1. Cependant, le taux de mortalité des individus en léger surpoids (IMC de 25 à 30) ou des individus souffrant d'une obésité modérée (IMC entre 30 et 35) est respectivement 6 %, ce qui est 5 % moindre que celui des personnes pesant un poids normal. Seule l'obésité sévère ou morbide (grades 2 et 3 : IMC > 35) est caractérisée par une surmortalité de 29 % par rapport aux sujets normaux.

Personnellement 1. j''emmerde l'IMC et les statistiques, 2. Je ne vois pas en quoi un risque plus élevé de mortalité justifierait la grossophobie.
Mais si vous voulez des stat' funs, on en trouve. Z'avez plus qu'à prendre du poids les gens normaux
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