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8 astuces pour ne pas laisser Instagram te faire complexer cet été

Instagram, le réseau social le plus nocif pour la santé mentale ? C’est ce qu’il paraît. Courage, Amélie te donne ses trucs pour te préserver et garder la pêche comme Booba pendant tout l’été.

Tu passes combien de temps par jour sur ton téléphone ? Combien de temps à dix centimètres de ton ordi ? Combien sur Facebook, Twitter et Tumblr ?

Pas besoin d’une étude comportementale commentée par un mec à lunettes XXL pour t’en rendre compte : à mon avis, c’est beaucoup.

Mais eh, je ne suis pas là pour te blâmer, car de nous tou•tes, je pense que je suis la championne. C’est machinal. Je me réveille et déjà, une main molle sort de ma couette La Redoute et s’agrippe à mon portable…

Si tes yeux sont aussi collés que deux pâtes feuilletées au jaune d’oeuf lorsque tu déroules ton feed, sache que ce que tu fais est très mauvais pour ta santé. Enfin, il paraît.

En effet, une étude réalisée par la Royal Society for Public Health s’est intéressée à l’effet des différents réseaux sociaux sur 1500 jeunes de 14 à 23 ans.

Les résultats ont indiqué que l’application la plus nocive de toute est… Instagram.

Non, je ne veux absolument pas être cette personne. #TCHIP

Pourquoi ? Car Instagram ne reflète qu’une image filtrée de la réalité.

C’est vrai, il est facile de faire croire à une vie rêvée quand on ne partage que les bons moments. Difficile de penser que cette superbe fille aux cheveux longs jusqu’aux fesses a galéré avec la dermite séborrhéique tout le lycée…

À lire aussi : Couper Facebook, le secret du bonheur ?

Tu te sens déjà faiblir à l’idée de devoir bouffer de la photo de potes en une-pièce à califourchon sur une bouée bretzel pendant tout l’été ? Bravo, on est tout•es dans le même bateau gonflable du seum.

Voici donc quelques idées pour ne pas te laisser complètement anéantir à coup de likes et de hashtag.

1. Pour oublier Instagram, occupe-toi les doigts

On va pas se mentir : quand tu es seul•e, que tu as quelques minutes à perdre ou encore qu’on en est à l’instant « Madison, on pousse les tables » à minuit dix, c’est là que tu te retrouves à faire glisser ton doigt sur l’écran.

S’ennuyer, c’est passer du temps à ne rien faire. Ne rien faire, c’est finir par camper sur le hashtag #FlashTattoo jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le meilleur truc pour tenter d’oublier que ton binôme du boulot est en train de bouffer des moules sur un port en Corse, c’est d’occuper tes mains — pour occuper ton esprit.

Avec un stylo bille et le chouette cahier de vacances madmoiZelle, par exemple.

Pas besoin de réaliser de grandes choses ou de bâtir un empire (juste pour ton sourire). Crée, peins (même mal), dessine (des visages avec des yeux de manga comme tu sais faire que ça), prépare un gâteau ou mets-toi au point de croix !

Bref, concentre-toi sur autre chose, même quelques heures. Souffle et concentre-toi sur ce qui est vrai : ce que tu vis, toi.

2. Fais un jour sans Instagram pour décompresser

Instagram c’est comme un réflexe. Si bien que, parfois, tu te retrouves à quitter l’appli pour t’y retrouver dix secondes plus tard sans avoir réfléchi. C’est un automatisme, une habitude.

Et si justement, aujourd’hui (ou demain, ou dans trois mois) tu te disais : « Bon, ce matin, INSTAGRAM IS LAVA » ? Tu laisses ton feed de côté un temps.

C’est con, mais ça permet de penser à autre chose et d’apprécier réellement ton prochain like !

3. Sois plus objective sur l’envers du (joli) décor d’Instagram

C’est bien joli de profiter d’un moment pour se détacher d’Instagram. Mais ça n’enlève pas le fond du problème : tu te sens toujours comme une vieille potatoes réchauffée au micro-onde face à ces sublimes corps, décors et créations DIY…

À lire aussi : Ma vie c’est pas Pinterest (mais je le vis bien)

Rappelle toi bien qu’Instagram c’est un peu comme les fringues en vitrine dans les magasins : il y a toujours des pinces à linge pour serrer la taille derrière.

boom

Ce que tu vois est le plus souvent réel, certes… tout comme le sont des dizaines d’autres trucs nuls dans la vie de cette personne.

Mais ça, ce n’est pas sur Instagram. On sélectionne ce que l’on poste, c’est normal. Forcément, on préfère mettre les bons moments en avant.

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Hier j’ai fait un selfie à l’arrache devant un miroir parce que je me trouvais pas trop moche sans maquillage. Par contre, je n’ai pas immortalisé la scène où mon chien a failli se noyer comme un menhir dans le canal trente minutes plus tard. Logique.

Il est important de relativiser et de se rappeler que toute la réalité n’est pas représentée, plutôt que de te forcer à faire des abdos pour ressembler à ces modèles #FitSpo !

4. Attention aux personnes toxiques sur Instagram

Favoriser l’anxiété, le manque de confiance en soi, l’insatisfaction et même la dépression… voilà de quoi on accuse Instagram.

S’il est facile de mettre de la distance avec les stars planétaires comme Beyoncé, c’est plus compliqué de le faire avec des proches, des personnes étant ou ayant été importantes dans ta vie.

À lire aussi : Les ruptures amicales, une étape difficile mais parfois nécessaire

Il y a peu, je me suis rendue compte que l’ex de mon copain nous avait bloqués, lui et moi, sur Instagram. Et j’ai pas trouvé ça si con, au final.

Dans la vie, les gens que tu n’as pas ou plus envie de voir, tu ne leur adresses plus la parole et évites de passer dans leur quartier.

Avec Internet, c’est compliqué de couper complètement le lien. Comme tout le monde affiche librement sa vie, il est n’a jamais été aussi facile de garder des nouvelles… ou d’en chercher.

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Les relations terminées deviennent comme Tribal King : on n’aime plus ça mais on a quand même cherché si c’était sur Spotify. (Ça n’y est pas et c’est triste.)

Celui ou celle qui n’a jamais zoomé sur le nez d’une personne pour trouver une imperfection et se donner un peu la foi me jette le premier tire-comédons. Une fois c’est marrant, mais à force, c’est pas sain !

Couper les ponts, pour de bon, ça prend du temps. Alors autant se donner un coup de pouce dès le début.

5. Passe plus de temps sur YouTube que sur Instagram

YouTube n’a pas reçu un si mauvais jugement suite à l’étude menée au Royaume-Uni. Il s’agirait même de la seule plateforme a avoir obtenu une note positive.

En effet, YouTube regorge de personnes bienveillantes. De plus en plus de personnes se lancent dans une démarche saine, consistant à sensibiliser, apprendre, partager et même décomplexer.

C’est par exemple le cas de Léa Bordier et sa série Cher Corps pour laquelle j’ai été la première à témoigner, ce qui m’a fait un bien fou !

6. Comprends que c’est ok de ne pas se sentir ok

Personne ne devrait t’en vouloir de te sentir mal. C’est une règle de base, selon moi.

Trouve-toi quelqu’un qui saura te soutenir et te remonter le moral. En t’envoyant par des photos issues de la recherche Google « Tom Hardy cute » par exemple.

7. Prends le problème d’Instagram à l’envers

Tu as l’impression qu’Instagram te rappelle tous les jours que tu n’es pas assez bien… parce qu’à tes yeux, les personnes qui attendent tes likes SONT assez bien.

Tu sais pourquoi elles le sont ? Parce qu’elles utilisent elles aussi Instagram, mais comme un moyen de créer ou consolider leur confiance en elles !

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Poster une photo de soi, tel•le qu’on est, c’est aussi une super manière de se mettre en avant. Pour les autres oui, mais aussi (et surtout) pour soi.

Alors profite donc de cette plateforme pour (te) prouver que ta vie n’est pas si nulle. Merde alors.

Là, par exemple, je venais de passer une belle journée de merde. Je m’étais fait piquer par une abeille entre les orteils, je ne pouvais plus mettre AUCUNE chaussures et je devais aller à la banque.

Est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de mourir ? Non. Je suis joie. Car c’est pas si grave au final.

8. Pars vivre dans la Meuse

Absence de fibre sur 99,9% du territoire, une 3G qui toussote comme une vieille bagnole entre chaque village, presque aucun point wifi à l’horizon et un feed qui s’affiche avec en moyenne quatre heures de retard.

Ton problème est réglé. Mais c’est un peu définitif.

Allez, on dit que cet été on s’aime, même si on trouve nos cuisses trop blanches, nos poils trop noirs, nos bourrelets trop nombreux ou nos vacances trop grises ? Chiche !

À lire aussi : L’été où j’ai appris à aimer mon corps


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

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Avatar de pikalovescoke
29 juillet 2017 à 00h07
pikalovescoke
Contre les photos type "fille super belle avec des vêtements super beaux dans un endroit super magnifique", je dirais : toujours se rappeler que quelqu'un est en train de prendre la photo. Ça parait évident, mais on réalise alors que les photos sont bien moins naturelles qu'elles ne le semblent. Parfois je vois des gens qui sont en train de faire un "shooting instagram" et tout des suite le côté artificiel saute aux yeux. La personne s'est déplacé jusqu'à cet endroit, elle a mis exprès des beaux vêtements qu'elle ne porte en fait pas forcément dans la vraie vie (encore plus vrai lorsque certaines instagirls portent des robes somptueuses au milieu de la nature), elle a demandé à un de ses amis de faire plus d'une dizaine de photos avec des poses prétendument naturelles pour n'en garder qu'une. Par exemple c'est assez rare qu'elle regarde l'objectif sur les photos, ce qui donne l'impression de voir une image de sa vie prise au vol, pourtant elle sait bien qu'elle est prise en photo, donc elle pose, sa vie ne ressemble pas vraiment à ça.

N'empêche, elles doivent avoir des potes sympas. Que ce soit mon copain, mes potes ou mon frère, j'oserais jamais leur demander de me prendre en photo, ils se fouteraient de ma gueule (mais comme j'adore Instagram, à chaque fois qu'on va quelque part avec un appareil photo, j'espère quand même qu'on dise "on prend des photos ?" parce que c'est ma seule occaz' d'avoir des photos où je suis entière )
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