Le titre et la bande-annonce sont souvent les deux éléments qui vont nous inciter à regarder un film plutôt qu’un autre.
Mais il ne faut pas s’arrêter à ça, démonstration avec sept films dont le titre n’annonce pas vraiment la couleur.
Atomic Blonde, le film qui présente la James Bond Girl de mes rêves
Atomic Blonde devait a priori s’appeler The Coldest City, comme le roman d’Antony Johnston qui a inspiré le projet du film. Mais ça n’a finalement pas été le cas.
Ici Élise, et j’avoue que ce titre me fait penser à un film qui nous promet une héroïne moyennement badass, plus atomique et faussement ingénue que dangereuse et classe.
En réalité, tu oublies vite ce titre qui t’a mis Eternal Flame en tête, parce que l’espionne Lorraine Broughton, interprétée par Charlize Theron, est réellement hallucinante.
Elle se rend à Berlin pour enquêter sur la mort d’un agent du MI6 au moment où le mur s’apprête à tomber. Son contact est David Percival (James McAvoy), et ni l’un ni l’autre n’est là pour se rouler des pelles dans le blanc des yeux.
Les scènes de combat sont longues et réalistes (je te recommande vivement la vidéo de préparation de l’actrice) et la bande son te prend aux tripes.
Lorraine Broughton, c’est un peu la James Bond Girl dont j’ai toujours rêvé. Celle qui se bat, qui avance sans se retourner avec un seul objectif, pas la belle plante qui attend James sur la plage à la fin du film.
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Crazy Stupide Love, la comédie romantique pas stupide du tout
Moi c’est Anouk, et quand j’ai entendu parler la première fois de Crazy Stupid Love, je me suis dit que ce film n’était pas DU TOUT mon genre.
Je m’imaginais une comédie romantique vraiment niaise avec un scénario classique : deux inconnu•es tombent par hasard l’un sur l’autre, vivent tout un tas de péripéties avant de tomber amoureux et se retrouver et de s’embrasser sous la pluie. FIN.
C’est finalement un pote (bisous Florian) qui m’a encouragée à le mater il y a deux semaines et je me suis rendu compte à quel point je me trompais.
C’est en fait l’histoire croisée d’un couple en instance de divorce où le mari (Steve Carell) va apprendre à draguer grâce aux conseils d’un inconnu rencontré dans un bar (Ryan Gosling).
Le tout est un concentré de blagues et de situations hilarantes, même si parfois situées à la limite du malaise. Tout ce que j’aime. J’ai adoré.
La grande aventure Lego, le film qui parle de bien plus que de Lego
Le film Lego se nomme d’après la très célèbre marque de jouet et clairement, en entendant ce titre, je me suis dit que je n’avais plus 8 ans et qu’en conséquence, je n’en avais rien à péter (c’est toujours Anouk qui écrit).
Alors quand un proche m’a proposé de l’accompagner pour voir La grande aventure Lego (c’est son nom complet), j’y suis plus allée par sympathie pour mon ami que par envie… Et je n’ai pas été déçue une seconde !
C’est l’histoire folle d’Emmet, un Lego banal que l’on prend par erreur pour un être extraordinaire. À partir de là, les péripéties s’enchaînent à un rythme incroyable.
Et vous savez quoi ? C’est TRÈS bien écrit, TRÈS drôle, et d’une manière générale TRÈS bien.
En fait, en sortant du film, on s’est limite demandé mon compagnon et moi si les enfants avaient aimé ce long-métrage tant il est rythmé et l’univers référencé.
Depuis, mon entourage se divise en deux équipes : celles et ceux qui ont adoré le film… Et celles et ceux qui refusent de le voir, à cause des préjugés !
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Girls Only, le film bien plus malin que son titre
Hello, c’est Mymy qui parle ! Girls Only, avec une affiche bien rose et une typo bien « féminine », en soi, ça donne l’impression d’un film bourré de clichés, avec des personnages stéréotypés et une histoire téléphonée.
Limite si je vois pas débarquer le bisou sous la pluie et la bataille d’oreillers, quoi.
Mais Girls Only, c’est pas ça du tout !
Girls Only est un film touchant et réaliste, bien plus proche de son titre original assez intraduisible, Laggies, soit « en retard ».
En retard, parce que l’héroïne du film approche de la trentaine et n’a toujours rien de « calé » dans sa vie. Pas de vrai job, pas de vraie relation, pas de projet. Elle est à la bourre, et chaque jour qui passe l’éloigne de ses amies mariées, installées.
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Elle va faire la rencontre d’une ado cool à se damner (Chloë Moretz) et de son père (Sam Rockwell mon amour pour toujours). Ils vont lui montrer que c’est pas grave d’aller à contre-courant, parfois. De prendre son temps.
Et de profiter de la vie comme elle vient !
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Drive, le film qui ne fait pas tant vroum-vroum
Drive. Pas Driver. Pas Driving. Juste Drive.
Avec le blouson scorpion en sus, j’avoue (moi, toujours Mymy), j’ai rapidement déduit que Drive était un film de kéké fan de bagnoles, à la Fast and Furious en plus joli et un peu moins cliché. En gros, je pensais qu’on allait faire ronfler le moteur.
Et bon, si vous avez vu Drive, j’imagine que vous savez déjà que j’avais tort !
Je n’ai pas été spécialement fan de Drive, mais il a eu le mérite de me surprendre.
Les plans sont fabuleux, la bande son est devenue mythique et je suis restée de nombreuses fois bouche bée. Devant cette violence à laquelle je ne m’attendais pas, mais aussi devant la drôle de tendresse de ce héros atypique.
Drive est bien plus qu’un film de bagnole. En fait, ce n’est pas du tout un film de bagnole. C’est un film sur un mec paumé qui trouve une raison de vivre…
Et non, la raison n’est pas sa voiture !
#Pire soirée, un remake girly de Very Bad Trip ?
#Pire soirée est au cinéma en France depuis le 2 août. Entre son titre avec un hashtag dedans, et une bande-annonce qui promet un remake girly de Very Bad Trip, je vais être franche : le film ne me faisait pas vraiment envie (ici Clémence !)
Bon, il y avait tout de même Scarlett Johansson au casting, alors j’étais curieuse. J’ai pu voir le film en projection presse, et ce fut une très agréable surprise. Very Bad Trip ? Pas du tout ! Moi qui craignais des clichés du genre à tous les plans, des blagues pas originales, je ne pouvais pas être plus loin de l’esprit de #Pire soirée !
En sortant de la projection, j’ai eu un doute : est-ce parce que je suis moi-même très sensibilisée au féminisme que je vois tant de finesse, d’ironie dans les scènes et dans les blagues ? Pour en avoir le cœur net, j’ai cherché qui était scénariste et réalisatrice du film.
Bingo : Lucia Aniello, co-scénariste et réalisatrice de #Pire soirée, est également derrière la série Broad City et sa critique finement salée de la société américaine. Elle est (re)connue pour son engagement féministe et sa manière de le distiller dans ses travaux. Je n’ai donc pas rêvé…
Bonus : j’ai pu aller à New York, interviewer les 5 actrices du casting. On a joué à Cards Against Humanity, totalement dans l’esprit du film ! Alors ne vous arrêtez pas à la bande-annonce si elle ne vous parle pas (ou si elle vous rebute !).
#Pire soirée n’est pas le film que vous croyez, et je vous en parle en long, en large et en travers dans ma critique, et je suis super fière que madmoiZelle en soit partenaire !
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Love, et autres drogues, le film bien plus profond que son titre
Coucou, c’est Lise, la rédactrice jeux vidéo !
Loves, et autres drogues, ça fait pas rêver comme titre hein ? On dirait vaguement un titre de film romantique mais cheap. Bah détrompez-vous : c’est PUISSANT.
Le long-métrage raconte l’histoire d’une femme et d’un homme, incarné•es par Anne Hathaway et Jake Gyllenhaal. Ils se rencontrent, se plaisent, se tournent autour… Sauf que voilà : la femme est atteinte de la maladie de Parkinson.
Elle est malade, il est représentant pour des laboratoires pharmaceutiques. Son métier consiste à entuber des personnes comme elle. Ce film m’a vraiment permis de mieux comprendre la maladie de Parkinson, à propos de laquelle je connaissais très peu de choses.
Et puis les acteurs ont un rôle très juste et très touchant. Anne Hathaway est magnifique (physiquement comme au niveau de son jeu), et n’est pas du tout présentée comme une victime.
Bref, ne vous arrêtez pas au titre de ce film : REGARDEZ-LE !
Et vous, avez-vous des films en tête dont le titre n’annonce pas la couleur ?
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