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Culture

Stromae fait face au cancer dans le clip terrifiant de « Quand c’est »

Stromae frappe fort avec Quand c’est, un clip qui apostrophe le cancer dans une mise en scène en noir et blanc qui n’est pas sans malaise.

« Mais oui, on se connaît bien. T’as même voulu t’faire ma mère » : Stromae entame en ces termes éloquents, ou au moins perturbants, la mise en scène sinistre de son titre Quand c’est. Sinistre, c’est le mot — et pas uniquement parce qu’il s’adresse au cancer en lui demandant qui sera le prochain. Plutôt parce qu’il fait du cancer une entité arachnéenne qui n’attend qu’un moment d’inattention pour percer dans le décor et tomber sur sa proie…

À lire aussi : Stromae part à la conquête de New York (en jouant « Papaoutai » dans la rue)

Si la chanson plonge très bien dans le malaise à elle tout seule, c’est définitivement la mise en scène, étudiée dans les moindres détails en un jeu d’ombres inquiétant, qui rend le message aussi percutant (et n’est pas sans rappeler le jeu vidéo Limbo).

Cancer, cancer, dis-moi quand c’est ? Cancer, cancer, qui est le prochain ?

Et Stromae de disloquer sa silhouette dans un vieux cinéma abandonné, avant de se faire emporter par la Bête. Excusez-moi, je retourne pleurer sous mon lit.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

41
Avatar de Wanda.
13 octobre 2015 à 14h10
Wanda.
@Wanda. Y'a aussi "La tête haute" des cow boy fringants (sur le cancer aussi)
L'étranger dans la glace, de Thiéfaine : alzheimer,
Candy, des Wriggles (c'est en français), mais elle est hard en humour noir. Cancer
et Robert, des Fatals Picards, très cynique : alcoolisme.
___
Contenu spoiler caché.

Après, son choix artistique, ses paroles ne me choquent pas, au contraire. C'est un artiste qui a besoin d'exprimer ses émotions et ses idées sous forme d'art, et qui raconte son passif avec le cancer. C'est la manière dont le cancer est entré dans sa vie et entrera peut-être de nouveau. C'est personnel. Je ne le vois pas comme un message préventif mais comme un témoignage.
Je pense que le passage que je supporte le moins, c'est la fin, car j'aurais préféré que les âmes trouvent l'apaisement. Je trouve ça désespérant de voir que même après la mort elles sont poursuivies par la maladie. Mort qui par certains patients peut être vécue comme délivrance :/...

Merci beaucoup uppyeyes:
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