Dans la vie, chacun a des rêves, et celui de devenir sportif professionnel peut être commun à beaucoup de monde.
Le 4 mai est sorti Eddie the Eagle, et je me suis dit que ce serait pas mal de faire une sélection de films sur ce beau rêve de sportif qui nous inspire. Car si ces réalisations nous apprennent quelque chose, c’est bien de ne jamais abandonner.
Les dénouements peuvent s’avérer prévisibles, mais ce sont les chemins qui y mènent qui justifient ces moments de cinéma. Des histoires d’amitié, de guidance, mais surtout de persévérance, échelonnent ces destins hors du commun.
Eddie the Eagle, de Dexter Fletcher (2016)
Quelle discipline ? Du saut à ski.
La morale de l’histoire ? Le regard des autres ne compte pas.
Pour réaliser un rêve qui semble impossible, il suffit parfois de faire preuve de détermination et pas uniquement de talent. C’est ce qu’Eddie Edwards (Taron Egerton) prouve dans ce film basé sur une histoire vraie.
Depuis son plus jeune âge, il rêve de devenir olympien, dans n’importe quelle discipline. Et il semblerait que ce rêve soit impossible à réaliser pour ce jeune homme dont la coordination gestuelle est loin d’être au top. Et pourtant…
La Grande-Bretagne ne dispose pas d’équipe de skieurs pour le saut, alors pour se qualifier, il suffit juste qu’il enregistre un saut sur le tremplin des 60 mètres à une compétition officielle. Tâche ardue pour quelqu’un qui ne sait pas sauter. Il va ainsi persuader un ancien olympien en saut à ski (Hugh Jackman) de lui donner des cours pour enfin s’approcher de son rêve, saut par saut.
Entre ridicule et émotion, Eddie va vous redonner goût à la vie et surtout vous motiver à ne pas abandonner.
Entre ridicule et émotion, Eddie va vous redonner goût à la vie et surtout vous motiver à ne pas abandonner ce que vous êtes en train de faire, même si vous avez essuyé plusieurs échecs. Bon, après, ça ne veut pas forcément dire que vous serez le/la meilleur•e tout de suite, ça nécessite du travail…
Ce qui est évident, c’est qu’il n’a pas peur du regard des autres, comme s’il était au courant d’une chose que le commun des mortels ignore : le rêve est à portée de mains.
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Fast Girls, de Regan Hall (2012)
Quelle discipline ? Course de relais.
La morale de l’histoire ? Un bon rival permet de se surpasser.
Des têtes connues vous avez dit ? Tout à fait. Pour ce film anglais, on reconnaît déjà Leonora Crichlow (Being Human) et Lily James (Downton Abbey) pour ces deux rivales frennemies, puis Noel Clarke (Doctor Who) et Bradley James (Merlin) du côté des coachs.
Shania et Lisa se détestent, considérant l’autre comme le mur qui la bloque pour avancer et devenir la meilleure. Mais clairement, l’une court plus vite que l’autre, et dans le monde de la course de relais, la victoire peut se jouer à quelques secondes près.
Elles proviennent de milieux différents, et les clichés parfois véridiques relatifs à leurs environnements sociaux vont décider de leur avenir.
Cette dimension sociétale donne une profondeur supplémentaire à un film qui semble convenu à la base. Mais ces filles sont drôlement attachantes, et même si les romances survolées laissent un arrière-goût de niaiserie dont le public se passerait bien, l’histoire se tient.
Au fond, ces personnages ont du cœur, et si c’est la victoire qu’elles visent, il faudra faire avec, c’est-à-dire accepter de travailler en équipe, même si sur le plan personnel ce n’est pas l’amour fou.
Stick It, de Jessica Bendinger (2007)
Quelle discipline ? La gymnastique.
La morale de l’histoire ? L’épanouissement se trouve là où l’on ne l’attend pas.
Les figures de gymnastique s’admirent même pour un œil confirmé, les enchaînements sont gracieux et les chorégraphies complexes.
C’est assez simple avec Stick It. Haley (Missy Peregrim, qui ressemble un peu à Hilary Swank quand même), avec son passé de délinquante, doit se racheter. Et pour ça, elle se fait recruter dans un groupe féminin de gymnastique, sport dans lequel elle a toujours brillé mais où ses camarades ne l’appréciaient pas vraiment.
Cette fois-ci, l’énergie que cette héroïne met dans ce sport sert de catharsis pour oublier le passé.
Le titre de Stick It est un peu trompeur selon moi, je n’aurais jamais compris que la discipline en question était de la gym. Mais c’est plus pour manifester son amour pour la discipline, il ne faut jamais qu’elle cesse de s’entraîner pour être la meilleure.
Il faut reconnaître que sportivement, c’est certainement le film le plus réussi. Les figures de gymnastique s’admirent même pour un œil confirmé, les enchaînements sont gracieux et les chorégraphies complexes.
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Million Dollar Baby, de Clint Eastwood (2004)
Quelle discipline ? La boxe.
La morale de l’histoire ? Un bon mentor est nécessaire.
Dans « Million Dollar Baby », Hilary Swank délivre une performance magistrale, avec une passion et une humanité qui se ressentent jusque de l’autre côté de l’écran.
S’il y a un maître mot pour le film oscarisé de Clint Eastwood, c’est la persévérance. Hilary Swank était déjà bien typecastée dans des rôles de femmes dures et promptes à l’action. Après tout, c’était elle dans Miss Karate Kid. Dans Million Dollar Baby, elle délivre une performance magistrale avec une passion et une humanité qui se ressentent jusque de l’autre côté de l’écran.
À vrai dire, je me souviens clairement d’une chose dans ce film, j’ai pleuré les quarante-cinq dernières minutes.
Ce drame reflète bien le rejet d’une femme dans une discipline d’hommes, mais aussi tout le combat contre sa condition. Et quand la seule lueur d’espoir pour échapper à sa vie horrible, c’est la boxe, Maggie va saisir sa chance et y mettre tout son cœur.
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Le plus beau des combats, de Boaz Yakin (2000)
Quelle discipline ? Le football américain.
La morale de l’histoire ? Gagner, c’est aussi prendre sa revanche.
Les Américains adorent leur sport national et le prouvent avec la multitude de réalisations autour de ce sujet. Que ce soit Friday Night Lights ou encore The Blind Side en passant par le très récent Seul contre tous, le sujet a été traité sous de nombreuses formes, que ce soit des biopics ou de véritables fictions.
Mais Le plus beau des combats sortira toujours du lot, car en plus de traiter du football américain, le véritable fond de l’histoire se concentre sur la ségrégation.
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L’histoire se concentre aussi sur la ségrégation. La présence de joueurs noirs était mal acceptée, mais quand ils gagnaient, c’était une autre histoire.
Quand les écoles ont ouvert aux personnes à la peau noire, c’était pas toujours la joie chez les personnes de couleur blanche. Mais s’il y a une chose qui est certaine, c’est que les équipes de foot ont subit un coup dur. De voir très souvent plus de joueurs noirs que blancs dans les équipes, ça ne ravissait pas tout le monde. En revanche, quand ils gagnaient, c’était une autre histoire.
Denzel Washington coache une équipe de footballeurs noirs qui n’a pas encore l’habitude de jouer dans la cour des grands. Entre rejet et confusion d’identité culturelle, c’est une très belle histoire de vie qui se raconte devant nos yeux.
Et vous, est-ce que vous avez aussi été inspiré•es ou motivé•es par des films sportifs ?
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Les Commentaires
Sinon, c'est Disney et c'est un peu gentil et prévisible mais l'histoire est vrai, McFarland serait dans le thème je pense, c'est sur une équipe de course à pied dans un lycée