25 ans et déjà un Ballon d’Or. Ce lundi 30 octobre, l’Espagnole Aitana Bonmatí a remporté la récompense la plus prestigieuse du football international et a été sacrée meilleure joueuse du monde lors de la cérémonie qui a eu lieu au théâtre du Châtelet, à Paris. Elle succède ainsi à sa coéquipière Alexia Putellas.
Son entraîneur la décrit comme « l’Iniesta du football féminin »
Une victoire qui est loin d’être surprenante. Puisque cette saison, la joueuse est devenue, d’abord championne de la Ligue des Champions avec le FC Barcelone, avant de devenir championne du monde cet été avec l’équipe espagnole – où elle est désignée meilleure joueuse du tournoi.
Cette saison, Aitana Bonmatí a marqué 21 buts et donné 23 passes décisives en 45 rencontres. Ainsi, son entraîneur Pep Guardiola la décrit comme « l’Iniesta du football féminin », lui-même légende du football espagnol.
Déjà six distinctions individuelles
Cette milieu de terrain est l’un des piliers du FC Barcelone, dont elle a intégré l’équipe B à l’âge de 14 ans. Au cours de la saison 2015-2016, elle a joué un rôle important dans la conquête du championnat, puis a fini par être promue au sein de l’équipe première. Depuis, plus rien ne l’arrête.
En 2017, Aitana Bonmatí est sélectionnée pour la première fois en équipe nationale espagnole, puis elle participe à sa première Coupe du monde en mai 2019. Du haut de ses 25 ans, elle a déjà remporté neuf championnats en équipe, et six distinctions individuelles.
Un soutien de Jennifer Hermoso
Elle est également connue pour son engagement hors du terrain, prenant position dans l’affaire Luis Rubiales, qui a ébranlé l’équipe espagnole. Alors qu’elle recevait le prix UEFA de la meilleure joueuse européenne de l’année, elle l’avait dédié à sa coéquipière Jennifer Hermoso, la victime de l’ancien président de la fédération espagnole de football.
Elle avait dénoncé un « un abus de pouvoir et un manque de respect ». Et d’ajouter : « Jenni (Hermoso) et toutes les femmes qui souffrent de la même chose, nous sommes avec vous. »
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