On a parfois des discussions passionnantes à table, avec Charlotte et Sophie. La preuve avec celle-ci, où tout a commencé avec Sophie :
– Moi quand j’étais petite, ma maman allait chercher des ptites crottes de lapin pour m’indiquer la route vers les ptits oeufs.
– Ah mais toi, t’avais un lapin qui t’amenait les oeufs ? C’était pas les cloches ?
– Oui, c’était un p’tit lapin.
– Ah mais c’est nul, un lapin. C’est carrément mieux des cloches.
– Bah non.
– Sisi. Et puis les cloches, c’est plus réaliste : comment tu veux qu’un lapin il fasse toutes les maisons ? Au moins, les cloches, elles volent, ça va plus vite.
– J’en sais rien. Peut-être que le lapin il avait une équipe de production derrière lui, un peu comme Valérie Damidot dans D&CO.
– Bah ui mais c’est nul, justement : ça te dégoûte un peu de savoir que Valérie Damidot, elle retape pas la maison toute seule.
– …
– Et puis surtout : comme c’était un lapin, t’avais pas d’oeufs dans les arbres ? Parce que nous, on avait des oeufs cachés dans les arbres, c’était trop bien, on grimpait aux arbres et tout.
– Bah non, mais c’était bien quand même.
– …
– …
– Moi je m’en fous, j’ferai croire à mes mômes jusqu’à 16 ans que le Père Noël et les cloches existent.
– Ah non, fais pas ça. Après, y passent à Confessions Intimes et tout.
Et toi, t’étais plutôt cloche ou lapin ?… (ou autre chose, on n’est pas fermés sur les trucs qui fournissent les oeufs de Pâques)