Live now
Live now
Masquer
pexels-cottonbro-endometriose
Santé

On a identifié le gène responsable de l’endométriose ! « Y a plus qu’à » trouver le remède, maintenant…

Bientôt de nouvelles perspectives pour les personnes atteintes d’endométriose ? Les récentes découvertes pourraient conduire à de nouveaux traitements non-hormonaux.

C’est une découverte qui pourrait avoir un véritable impact sur la recherche autour de l’endométriose. Des chercheuses et chercheurs de plusieurs universités ont identifié le gène à l’origine de cette maladie chronique qui impacte une femme sur dix et a de graves conséquences sur la santé mais aussi sur la vie sociale.

Des équipes issues de l’université d’Oxford, du Baylor College of Medicine de Houston au Texas, de l’Université de Wisconsin-Madison et du géant pharmaceutique Bayer AG ont chacune apporté leurs contributions pour aboutir à la découverte du gène NPSR1, associé à la maladie.

Une fois le gène identifié, les équipes ont pu expérimenter un traitement inhibiteur sur des souris et découvert qu’il permettait de réduire les douleurs abdominales.

Le début du bout du tunnel pour les malades ?

Cette découverte laisse entrevoir la possibilité d’un traitement non-hormonal pour les personnes atteintes d’endométriose. Alors qu’elles font souvent face à des diagnostics tardifs et peu d’alternatives en dehors des traitements hormonaux (notamment la pilule), ou de la chirurgie dans certains cas, la perspective d’un autre moyen de pallier les douleurs provoquées par la maladie sonne comme une très bonne nouvelle.

« C’est un nouveau développement prometteur dans notre quête pour de nouveaux traitements de l’endométriose, une maladie invalidante et méconnue qui affecte 190 millions de femmes à travers le monde », a annoncé la cheffe du département de santé reproductive de l’Université d’Oxford et co-directrice du Endometriosis CaRe Centre, Krina Zondervan, avant d’ajouter :

« Nous devons aller plus loin dans la recherche sur les mécanismes d’action et le rôle des variants génétiques dans la modulation des effets du gène dans certains tissus. »

À lire aussi : Lettre à mes règles, dont l’endométriose m’a privée

Crédit photo : cottonbro via Pexels

Les Commentaires

3
Avatar de Melodrama Chanel
14 septembre 2021 à 09h09
Melodrama Chanel
Trop cool !
À court terme ça me donne déjà quelque chose à répondre à toutes les personnes qui me disent que "c'est dans la tête" ou "c'est quand même très lié à l'état psychique non ?".
J'en peux plus de ces présupposés, en encore j'ai la chance d'aller très bien mentalement.
0
Voir les 3 commentaires

Plus de contenus Santé

Copie de [Site web] Visuel vertical Édito copie 2
Actualités beauté

1 patient sur 2 renoncerait à aller chez le dermatologue, mais pourquoi ?

17
Lifestyle

Cette montre connectée design propose aussi des fonctionnalités innovantes

Humanoid Native
Source : Gaelle Bizeul / Creative Commons
Daronne

Selon une étude, près d’un quart des mères qui souffrent de dépression post-partum ont des pensées suicidaires

1
Source : Unsplash / Robina Weermeijer
Santé

En cas de crise cardiaque, les femmes reçoivent moins de massage cardiaque que les hommes

28
La pilule abortive interdite dans le Wyoming // Source : Unsplash
Société

En Pologne, un test permettrait maintenant de détecter si une femme a pris une pilule abortive (et c’est terrifiant)

7
Source : Unsplash / Dev Asangbam
Santé mentale

« C’est un combat constant contre moi-même » : atteintes du trouble de la personnalité borderline, elles racontent

1
Copie de [Site web] Visuel vertical Édito
Santé

Mais pourquoi les cas de cancers ont augmenté de 79,1 % chez les moins de 50 ans en l’espace de 30 ans ?

2
tentative-suicide-petit-ami
Santé mentale

Le jour où mon petit ami a tenté de se suicider

8
malaise-canicule-secourisme
Santé

Que faire si tu es témoin d’un malaise pendant la canicule ?

18
ok-2
Bien-être

Des scientifiques dévoilent quelles sont, selon eux, les 4 années les plus déprimantes de notre vie

3
Source : Deon Black
Santé

Anna Roy : « Dans l’imaginaire collectif, la santé sexuelle ne fait pas partie de la santé »

La société s'écrit au féminin