Ma première réaction à l’annonce du confinement fut de me dire qu’en dépit de toute cette merde, j’allais pouvoir m’attaquer à la liste interminable de films que j’ai à rattraper.
Que nenni !
La concentration m’échappe en confinement
En un mois et des brouettes, j’ai réussi à mater… 2 films sur ma liste.
DEUX !
Tous les soirs je me dis :
Allez Alix, on se mate un petit Truffaut, maintenant qu’ils sont sur Netflix.
Mais impossible de m’y résoudre.
À la place, je mate 6 épisodes de Lost d’affilée, je me replonge dans Gossip Girl
ou je me refais New Girl, bref, je me conforte en regardant des séries que je connais déjà, des séries doudou.
Étouffée par la honte, je n’en ai parlé à personne, car ne pas réussir à voir des films, c’est bien un comble pour une cinéphile, non ?
Mais j’ai vite compris, encore une fois, que si je le ressens comme ça, je ne suis certainement pas la seule.
En effet, des amis m’ont avoué eux aussi avoir du mal à se concentrer sur un nouveau bouquin, ou sur une série qu’ils ne connaissent pas.
En cette période de changements radicaux peu agréables et d’incertitude, se jeter dans l’inconnu, même quand il s’agit de divertissement, semble effrayant.
Pourquoi je n’arrive pas à lire et voir des films en confinement ?
C’est alors que je suis tombée sur cet article de Konbini qui a su mettre des mots sur mes maux.
La conversation entre la journaliste Manon Marcillat et la psychologue du travail Cindy Felio est enrichissante, et je t’encourage à la lire.
Elles analysent le problème des listes de films et de bouquins trop longues qui peuvent nous submerger, elles parlent de blocage, de culpabilité et d’angoisse.
Et franchement, ça m’a fait du bien de ne pas me sentir seule.
Et toi lectrice, t’arrives à t’attaquer à tes listes pendant le confinement ?
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