Noah Wyle est mis à l’honneur aujourd’hui par Myriam H. dans un nouvel épisode des Fantasmes de la Rédac !
— Publié initialement le 31 août 2012
Hier, Sophie-Pierre Pernaut vous parlait des séries qui ont marqué notre enfance. Si je ne puis qu’approuver son article (malgré l’absence, quasi-inexcusable, du Caméléon), je me dois de vous parler de LA série qui m’a accompagnée lorsque je sortais, justement, de l’enfance pour entrer dans le monde merveilleux de l’adolescence, des boutons et des mèches blondes : Urgences, évidemment !
Parmi les multiples personnages de cette série médicale totalement novatrice à l’époque (où l’on découvre que les hôpitaux sont pleins de sang, de cris, de fluides et de sucs plus ou moins dégueulasses, mais aussi qu’à Chicago il ne fait jamais jamais jamais beau), citons l’inoubliable Doug Ross incarné par un George Clooney dans la fleur de l’âge (non, pas celui de la BD débile-mais-drôle, le vrai), la géniale Dr Weaver à la fois psychorigide et pleine d’humour, Mark Greene au destin tragique, et la caution internationale, j’ai nommé Luka Kovač.
Mais aucun de ces formidables personnages ne peut détrôner le Dr John Carter dans le coeur palpitant de la préadolescente que je fus.
Coucou toi.
Comment résister à ces yeux noisettes de chaton égaré ? Carter est le seul personnage à avoir tenu du premier épisode de la série au dernier de la saison 11, et à avoir fait des apparitions régulièrement jusqu’à la fin. Il est donc un de ceux à qui il arrive le plus de choses, et dont l’histoire et la personnalité est la plus riche, entre addiction aux médicaments, attaques de patients, voyages en Afrique pour aider les petits enfants, relations amoureuses foireuses…
Ce cher John est un peu poissard, mais ne perd jamais son humour et sa sexyness. Sachant que la moi-de-onze-ans était également amoureuse de Keanu Reeves, je pense qu’on peut en déduire que j’étais assez cohérente dans mes coups de coeur.
Puis le temps a passé ; j’ai abandonné les soirées télé du dimanche soir pour traîner plus longtemps sur MSN, je suis tombée amoureuse de Sawyer dans LOST et j’ai commencé à écouter Linkin Park, en bref, j’ai grandi et peu à peu oublié le sourire adorable du Dr John Carter.
Jusqu’à ce jour où, sans prévenir, me baladant sur Tumblr, BIM ! Le passé qui revient en force, qui a bien grandi et qui n’a rien perdu de sa superbe :
Ah oui : les pattes d’oie quand un homme sourit > La vie.
Qui voilà, qui revient en loucedé sur les écrans après avoir laborieusement enchaîné les rôles secondaires, voire tertiaires ? Ce cher Noah Wyle, héros de la série de science-fiction Falling Skies. Dans ce show produit par Spielberg (excusez du peu), la Terre est envahie par des aliens hostiles et Tom Mason (incarné par Noah Wyle, suivez un peu), spécialiste de l’histoire militaire, se retrouve en charge d’un groupe de survivants qui montent une résistance contre les petits hommes verts (ou plutôt les grosses bêtes à six pattes grisâtres et leurs robots géants).
C’est avec un peu d’appréhension que je commençai la série, ayant peur que ce soit pourri, ou pire, que Noah Wyle joue mal (et que le show soit arrêté trop tôt, me privant donc de cet adorable sourire pour de nombreuses années). Double bonne nouvelle : Noah Wyle est toujours bon acteur et Falling Skies, c’est pas mal du tout !
Et puisque madmoiZelle peut se targuer d’avoir les meilleures lectrices du monde et d’ailleurs, je suis à peu près sûre de ne pas être la seule ici à avoir craqué sur Noah Wyle à un moment ou à un autre. Où êtes-vous, mes fangirling friends ? Je vous attends !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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