En début d’année, Netflix avait annoncé sa volonté de créer pas moins de 700 contenus originaux. Autant dire que la plateforme était bien décidé à ne pas chômer !
Je ne suis pas allée jusqu’à compter le nombre de productions originales qu’elle nous a pondues en 2018, mais je peux t’assurer qu’il y en a en effet un bon gros paquet.
Ça tombe bien, Noël est justement la période où on les déballe, les paquets. Alors, quels ont été les plus beaux films Netflix de l’année, à revoir cet hiver bien au chaud sous un plaid ?
The Ritual, un film d’horreur malin, flippant et léché
Je l’ai attendu pendant plusieurs mois, ce film. Le Rituel, de son titre français, s’annonçait comme LA bombe horrifique de l’année.
Pourtant lors de sa sortie, j’ai appuyé sur Play avec appréhension, car rares sont les films d’horreur à vraiment me convaincre… J’avais par exemple été très déçue par The Open House, qui sur le papier avait tout pour me plaire.
C’est donc avec une timide inquiétude que j’ai abordé le travail de David Bruckner. Je craignais la cata. Le réalisateur m’a donné tort.
Le Rituel est un joli produit, à l’identité mi-mainstream, mi-arty. Il est hybride, et c’est ce qui fait sa force. L’intrigue n’est pas si originale, mais son traitement est subtil, délicat et malin !
Quelle est-t-elle, cette intrigue ?
Luke et ses amis partent en périple dans les montagnes désertes d’Europe du Nord pour rendre hommage à leur ami décédé quelques mois plus tôt, à l’issue d’une agression sauvage.
Dans cette nature désolée et mystérieuse, le groupe va vite se rendre compte qu’une présence maléfique veut leur peau…
Je te conseille grandement de donner une chance au Rituel, qui devrait te surprendre par bien des aspects.
Opération finale, l’histoire à réviser cet hiver
Le réalisateur Chris Weitz, déjà derrière Twilight 2 ou Pour un garçon décide cette fois-ci de s’essayer à un nouveau registre.
Pour ce faire, il s’entoure des meilleurs, à savoir Oscar Isaac et Ben Kingsley.
Après avoir fait un détour glorieux par le festival du cinéma américain de Deauville, le film Opération finale a débarqué il y a quelques semaines sur Netflix.
Il s’agit d’un thriller historique sombre et douloureux contant l’histoire de la traque d’Adolf Eichmann par les agences de renseignement et de sécurité intérieure israéliennes.
Inspiré de faits historiques réels, Opération finale présente un Ben Kingsley transformé en criminel de guerre nazi.
Il fait donc ici un grand écart en terme de personnages puisqu’il campait un comptable juif dans La liste de Schindler.
Froid et brillant, cette création originale est d’utilité publique !
Je ne suis pas un homme facile, un bijou de féminisme
Je ne suis pas un homme facile a été annoncé un peu au dernier moment, juste avant sa sortie mi-avril 2018. C’est l’adaptation du court-métrage Majorité opprimée qui avait cumulé énormément de vues.
Le pitch est simple : un homme plutôt dragueur, bien dans son slip et ses privilèges, se retrouve propulsé dans un monde sens dessus-dessous. Un matriarcat dans lequel les rôles genrés sont inversés.
https://www.youtube.com/watch?v=OGJFA_Tbq
C’est un film super intelligent qui est parfait pour sensibiliser des gens aux inégalités, au harcèlement de rue, et aux violences, injonctions plus ou moins insidieuses qui pèsent sur les femmes.
N’hésite pas à le diffuser à toute ta famille à Noël, les débats devraient être savoureux !
Newness, l’amour à plusieurs
Il y a quelques années sortait Like Crazy, une comédie dramatique de Drake Doremus, qui explorait les tumultes d’une jeune relation amoureuse.
Avec la même recette, le cinéaste revient muni d’une nouvelle proposition.
Il s’agit toujours d’amour. Seulement, cette fois-ci, il est « libre ».
Nicholas Hoult et Laia Costa campent deux jeunes amants qui très vite tombent amoureux.
Sans beaucoup y réfléchir, ils passent un cap et s’installent ensemble. Seulement, leurs vieilles habitudes reviennent au galop et le couple sinscrit de nouveau sur des applis de rencontre, à la recherche d’un frisson nouveau.
Ce qui aurait pu virer au drame finit par plaire au couple. C’est décidé, ils auront désormais le droit d’aller voir ailleurs. Une seule condition : l’honnêteté !
Elle couche avec un homme plus âgé, il drague des meufs en soirée… Telle est désormais leur vie. Mais c’était sans compter sur les non-dits, qui arrivent lentement, et parasitent le contrat initial.
Avec beaucoup d’intelligence, Drake Doremus pose son regard sur les amours qui naissent puis s’étiolent.
Sans complaisance ni misérabilisme, il nous susurre qu’essayer est le meilleur moyen de savoir ce que l’on veut, et ce qu’on ne veut surtout pas.
Et il nous rassure : tout seul, comme à deux ou à trois, s’ennuyer est permis !
The Cloverfield Paradox, une surprise monstrueuse
Il y a quelques mois, Netflix nous a fait un beau cadeau en mettant en ligne pendant la nuit le troisième opus de la saga Cloverfield, juste après avoir diffusé son teaser au Superbowl.
La franchise produite par J.J. Abrams jouait la carte de la surprise pour faire saliver les internautes.
Succombant très rapidement au phénomène, j’ai calé The Cloverfield Paradox dans mon programme de dimanche.
Je me suis endormie plusieurs fois, inutile de mentir…
Aucun rapport avec la potentielle nullité du film, mais plutôt avec mon besoin intense de repos ! Par acquis de conscience (et de professionnalisme), j’ai bien sûr rattrapé les séquences une fois réveillée.
J’allais de surprise en surprise !
Ce nouvel opus était convaincant. À l’instar du second volet, celui-ci innove, façonnant sa propre identité. The Cloverfield Paradox, réalisé par Julius Onah, se passe en grande partie sur une station spatiale.
Ses résidents découvrent qu’après un accident avec un accélérateur à particules, la Terre a disparu. Ils sont confrontés à l’étrange présence d’une autre station spatiale tout près de leur position.
Et là, c’est le drame…
I Feel Pretty, la comédie Netflix qui décomplexe
Coucou, c’est Caroline !
Cette année, j’ai eu un coup de cœur pour I Feel Pretty.
L’histoire d’une meuf qui pense qu’elle n’est pas séduisante et qu’à cause de cela, sa vie est vouée à être navrante. Et puis elle se prend un coup sur la tête et se voit d’un coup comme une bombe atomique.
Pensant être la meuf la plus sexy de la planète et que le monde est à ses pieds, ELLE RÉUSSIT TOUT.
Sauf qu’en réalité, son physique n’a jamais changé…
Conclusion : c’est pas ton physique qui t’amènera où tu veux mais la façon dont TOI tu tu te considères. Si tu te trouves belle, tu seras belle.
L’éternel discours de la confiance en soi est la clé, dont on n’a jamais assez de rappels.
Bonne leçon de vie qui n’est toujours pas complètement rentrée dans ma tête : vivement que je me casse la gueule à la salle de sport !
À tous les garçons que j’ai aimés, le teen-movie doudou
https://www.youtube.com/watch?v=3qsmDBOKkEE
Salut, c’est Juliette !
Pourquoi c’est mon film Netflix préféré de 2018 ? Parce que j’y ai découvert le crush de l’ado qui sommeille en moi : Peter Kavinsky joué par Noah Centineo.
Plus sérieusement, ce film m’a réconciliée avec les teen movies que j’avais délaissés. J’adorais les films d’adolescents des années 90 et 2000, exemple : 10 raisons de te larguer.
Puis j’en ai eu assez des clichés, des niaisieries et des adolescents insupportables.
Cette année, avec À tous les garçons que j’ai aimés, j’ai compris qu’il y a encore de bon teen movies en 2018.
Mon opinion de vieille conne sur les films d’adolescents en a pris un coup. J’ai découvert une histoire romantique simple, toute douce, drôle et touchante.
C’est parfois tiré par les cheveux mais qui n’apprécie pas une bonne dose de drama dans un film, surtout quand le récit se déroule au cœur d’un lycée ?
L’héroïne Lara Jean, incarnée par Lana Condor, me rappelle une part de moi quand j’étais moi-même ado, et qui se révèle parfois aujourd’hui.
Le film aborde des thèmes de manière simples mais justes et qui font écho aux passages de la vie de n’importe quel ado : la peur du jugement, l’envie d’être aimé, la crainte du chagrin d’amour, la recherche de sa propre identité…
À tous les garçons que j’ai aimés figure désormais dans ma liste des films doudou que je regarde quand j’ai un petit coup de mou.
Voilà ma douce lectrice en sucre glace. Tu as de quoi t’occuper toutes les vacances !
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