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Société

Les autorités iraniennes ont-elles détruit la maison d’Elnaz Rekabi pour la punir ?

Le 16 octobre dernier, cette athlète iranienne avait concouru au championnat d’Asie sans voile sur la tête. Beaucoup y avaient alors vu un geste de soutien au mouvement de protestation des femmes contre le régime oppressif de Téhéran. 

Difficile de ne pas suspecter un geste de punition. La BBC s’est fait l’écho d’une vidéo montrant une maison détruite, des médailles jonchant le sol et Davoud Rekabi, le frère de la championne d’escalade Elnaz Rekabi, en larmes. Si l’agence de presse iranienne Tasnim confirme qu’il s’agit de la maison de la famille Rekabi, elle affirme néanmoins que sa destruction est due à l’absence d’un permis de construction valide. Les récents événements impliquant la sportive de 33 ans justifient cependant de penser qu’il pourrait s’agir d’une punition des autorités iraniennes. 

La compétition sans hijab

Le 16 octobre dernier, lors du championnat d’Asie à Séoul, Elnaz Rekabi avait concouru avec un bandeau noir sur la tête et non un hijab, contrairement aux contraintes vestimentaires édictées par le régime iranien concernant les femmes du pays. Bien qu’elle n’ait alors fait aucune déclaration à ce sujet, le choix de l’athlète iranienne de ne pas couvrir ses cheveux avait été interprété comme un geste de soutien aux protestations qui ont lieu en Iran depuis le mois de septembre, contre le régime oppressif de Téhéran. Le lendemain de la compétition, alors que le départ de Séoul de la grimpeuse avait été confirmé, sa famille avait alerté sur le fait qu’elle était injoignable. Elle est finalement réapparue quatre jours plus tard, sans explications. Depuis, la grimpeuse s’est excusée à deux reprises pour l’absence de son voile lors de la compétition, expliquant qu’il avait glissé. Selon BBC Persian, la jeune femme serait assignée à résidence depuis son retour en Iran.

À lire aussi : En Iran, le viol est devenu une arme pour étouffer la mobilisation contre le régime

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