L’étude dresse un portrait de notre génération, en mettant le doigt sur nos angoisses, nos doutes et nos espoirs. Oui, tout ça. en même temps il faut dire qu’initialement elle fait 105 pages, et tu peux la consulter en intégralité ici.
Après un premier article sur la place des femmes dans la société, je m’en vais te parler de ce qui nous préoccupe, et la façon dont on y réagit : retraite, chômage et emploi… c’est la galère, mais on ne se laisse pas abattre.
La retraite, une épine dans le pied de… tout le monde
On commence fort, puisque les chiffres ont parlé (page 43) : 74% des jeunes de 18 à 25 ans sont préoccupé•es par l’avenir du système de retraite… Et ce n’est rien comparé aux autres classes d’âge puisque la proportion ne fait que croître (jusqu’à culminer à 90%) à mesure que la population s’approche de ladite retraite.
Ainsi, les 25-29 ans sont 87% à se sentir préoccupé•es.
74% des jeunes de 18 à 25 ans sont préoccupé•es par l’avenir du système de retraite.
Mais dans tous les cas, les jeunes que nous sommes font preuve d’une inquiétude très franche.
Allez, petite question pour détendre l’atmosphère (lol) :
« À votre avis, à quel âge on partira à la retraite nous autres ? »
(Nous autres : si tu as moins de 30 ans. C’est la classe d’âge des jeunes sur laquelle se focalise l’étude.)
D’après nos compatriotes (18-30 ans donc), on aura la retraite à un peu plus de 66 ans (genre 66 avec une virgule, parce que c’est une moyenne et que les moyennes sont pas malines). Je précise que c’est deux ans plus tard que les estimations officielles du Conseil d’orientation des retraites (Cor), qui fixe le départ à la retraite à 64 ans d’ici 2045.
Entre inquiétudes et optimisme, les jeunes oscillent
Quand on sait que le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans a triplé entre 1975 et 2014, il y a de quoi déprimer. En 1975, celui-ci se situe à 5%… et en 2014, à 18%.
Dans le même esprit, 14% des emplois sont des contrats temporaires (CDD, intérim, apprentissage, contrat aidé) en 1975 contre 35% en 2014.
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Cela dit, les jeunes restent optimistes par rapport à leurs aîné•es. Les étudiant•es sont les plus optimistes sur leur avenir, suivis de près par les jeunes actifs. Les plus jeunes sont également les plus optimistes (mais en même il y a une plus grande proportion d’étudiant•es chez les plus jeunes donc c’est logique, j’ai envie de dire).
Les étudiants et les plus jeunes sont les plus optimistes parmi la population française.
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Quand on repose la question pour l’avenir de leurs enfants ou des générations futures, en revanche, la dose d’optimisme descend sous la barre des 50%… mais là encore, les plus jeunes on la palme puisqu’ils sont 41% à se déclarer optimistes chez les 18-25 ans, contre 37% chez les 25-29 ans, puis de moins en moins dans les autres classes d’âge.
Par contre, la France reste le pays européen avec la population la moins optimisme : quelle que soit la classe d’âge, les Français•es sont toujours bons derniers. Conclusion éclairée par ces statistiques : on est des ronchon•nes, mais moins que nos daron•nes !
Et surtout, malgré une situation qui a plutôt tendance a ne pas s’améliorer à l’échelle des 30 dernières années, le regain de combativité de notre génération fait plutôt plaisir à voir.
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Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que tu partages cet avis ? Tu es plutôt optimiste ou pessimiste ?