Publié initialement le 10 juin 2014
Hellfest, Art Rock, Solidays, Eurockéennes, Sziget, Vieilles Charrues, Route du Rock… La saison des festivals approche tranquillement, et que ce soit en France ou ailleurs, il existe probablement une programmation qui te fait rêver. Ton pass en poche, tu attends ton heure avec la boule au ventre, un sentiment comparable à un premier rencard.
Le festival, c’est un week-end et plus si affinités dans une autre dimension. Un genre de village où personne ne se connaît mais où tout le monde se comprend. Une sorte de monde des Bisounours, mais avec de la bière et des pogos.
Pour les avoir écumés depuis plus de dix ans, j’ai à mon actif un beau panel de mauvaises expériences qui auraient pu être évitées. Et parce que j’en ai bavé certaines années, et que je ne souhaite de tels moments de solitude à personne, je t’offre mon savoir de vieille briscarde des festivals, histoire d’éviter certaines galères !
Cette liste est d’abord réalisée à l’attention de celles et ceux qui viendront se rouler dans les vignes du muscadet au Hellfest, mais elle est également valable pour tout autre festival offrant l’immersion intégrale, avec camping pour la nuit.
Elle est évidemment modulable et — c’est encore mieux — MUTUALISABLE ! Attends, tu vas comprendre…
La base
- La tente (ta maison, ton cocon, ton refuge ou ton baisodrome, c’est selon), avec un matelas ou un tapis de sol, et éventuellement une pompe pour les gonflables.
Si tu es au festival en groupe, même si ce n’est qu’un groupe de deux personnes, tu peux MUTUALISER. Toi tu prends le matelas, moi je m’occupe de la tente, etc.
Outre la satisfaction de construire une solidarité, pilier de l’Esprit Festoche, le fait d’emmener une tente que tu partageras avec un autre être humain te permet de lui refiler une partie de la base à apporter, base que cet autre être humain trimballera sur SON dos. Les lombaires de chacun préservées, c’est de l’énergie à mieux dépenser.
Croyez-le ou non, tout est rentré.
- Le combo magique sac de couchage et sac à viande (une sorte de doublure de duvet, généralement en soie). Ce dernier t’évitera de dégueulasser ledit sac de couchage à coups de poussière/boue, et de ne pas être à même le caoutchouc odorant du matelas le matin quand il fait chaud dans ta tente et que tu rêves de jeter ton duvet au loin.
- DE LA CRÈME SOLAIRE WATERPROOF ! Rappelons que l’essentiel des soucis traités par le stand de la Croix Rouge (avec les gros buveurs), ce sont les insolations. Et même si le temps s’annonce pourri, il vaut mieux prévoir, surtout que cela ne prend pas énormément de place.
- Quelque chose pour couvrir sa tête. Même un foulard fait l’affaire, mais un chapeau, c’est pas mal, et c’est décorable !
- Des lunettes de soleil qui ne craignent rien.
Côté fringues
QUELLE QUE SOIT LA MÉTÉO, on privilégie les fringues qui se superposent ! Vous n’aurez ni l’occasion ni l’envie de vous changer cinq fois par jour, et ne nous voilons pas la face, vous n’avez ni le personnel, ni le budget d’une Kate Moss à Glastonbury. C’est un festival, ce qui veut dire que les douches sont rares et très demandées ; soyez donc prêtes à terminer avec la dégaine du casting de The Walking Dead. Ça fait partie du plaisir.
La superposition permet de s’adapter aux écarts de température et de limiter les aller-retours à la tente. D’autant que s’il fait moche, rentrer au camping peut induire la flemme de retourner au concert… Ça a l’air fou comme ça, mais j’en connais une qui a loupé Ozzy Osbourne parce qu’elle était partie chercher un K-Way.
Considère l’utilité de porter tes vêtements les plus lourds et volumineux pendant ton trajet, de les enfermer dans un sac plastique jeté au fond de ta tente pendant la durée du festival, et de les ressortir pour rentrer. Après trois ou quatre jours intenses, la frilosité peut se faire ressentir, même par température élevée. Et tu sentiras moins l’animal mort dans le train !
Si la météo s’annonce pluvieuse, utilise des sacs plastiques pour faire de multiples paquets de fringues étanches dans ton sac. Tes vêtements risqueront moins d’être humides avant même que tu ne les aies portés.
Il te faudra donc :
- Un short (éventuellement en binôme avec des collants qui évitent les frottements, si comme moi tu as le cuissot gras et irritable et l’épilation contestable) et un pantalon.
J’ai plutôt tendance à déconseiller la jupe longue sur laquelle tes voisins de concert pourraient marcher, ou la jupe courte, qui peut gêner si tu veux t’asseoir en tailleur entre les shows ou DISPARAÎTRE en cas de crowdsurf – même si des tas de filles en portent et ont l’air de bien le vivre. Mais le souvenir d’une journée aux Vieilles Charrues avec ma robe s’enroulant toute seule autour de mon cou m’incite à te rappeler que pour des questions purement aérodynamiques, le frottement d’une foule compacte qui sautille réduit la durée de vie de toute fringue ne tenant qu’avec des bretelles.
- Deux débardeurs ou t-shirts à manches courtes et un à manches longues – c’est modulable selon ta tendance à être frileuse, mais pas plus de cinq en tout pour trois jours. À moins d’un déluge (et encore), tu n’auras pas besoin de plus. Et en cas de galère, les stands sont là pour te dépanner ! Tu as déjà vendu ta famille et ton âme pour le prix du ticket, t’es plus à ça près.
- Un bon pull, genre sweat à capuche tout doux de l’intérieur. Un truc vraiment basique hein, comme ceux de chez H&M dont les manches ne craignent pas d’être nouées autour de ta taille. Ça peut te sauver la vie. À peu près autant que…
- …un VÊTEMENT DE PLUIE ! Peu importe la place que ça prendra dans ton sac (les versions « capotes géantes » sont très discrètes), et peu importe les prévisions météo.
Même si tu es certaine de ne pas t’en servir, prends-le. S’il pleut, les concerts n’attendront pas que ça se calme, tu n’auras pas d’abri et il te sera IMPOSSIBLE de faire sécher tes fringues rien qu’en les suspendant dans ta tente, en particulier si tu portes un jean. Le tout, c’est d’éviter au maximum de te faire détremper. Les cheveux ça sèche tout seul, tout comme la peau – mais pas le reste. Souviens-t’en, petit scarabée.
Le conseil de sioux, c’est de te dénicher une cape de pluie comme celles utilisées par ces gens qui conduisent des scooters en hiver. C’est pas trop cher, et TRÈS efficace.
Ce monsieur a voulu zapper le vêtement de pluie. PAS BIEEEN !
- Les bottes en caoutchouc (version fashionista hippie à fleurs ou marin de l’extrême, comme tu veux) sont un bon truc à avoir aussi, à moins d’une canicule extrême — et encore… Tu en trouveras des très abordables dans les magasins de sport, au rayon bateau ou chasse.
- Des chaussures CONFORTABLES et résistantes. Je vois beaucoup de Converses dans les festivals, mais à 65 boules la paire de godasses, ne les emmène pas neuves ! Les trucs résistants sont tes amis, en particulier pendant les concerts (le pogo n’est jamais loin, surtout si tu ADOOOOORES te jeter dans les walls of death). Il va sans dire que dans un combat entre la Converse et la Ranger/DcMartens, ce n’est pas la plus légère qui gagne, et il y a tant d’os à casser dans un pied aventureux…
- Des sous-vêtements et des chaussettes. C’est le seul truc à prendre « comme si tu partais en vrai week-end », soit le nombre de jours que tu pars, plus un ou deux de secours en plus de la culotte que tu portes sur toi en arrivant.
Là encore, tu n’es pas au défilé Victoria’s Secret ; il te faut du confort, et même si tu as l’occasion de pécho, personne ne t’en voudra d’avoir délaissé le string dentelle au profit d’un bon vieux boxer. Et dans la tente ça se voit pas, ça se sent, comme dirait ma frangine.
Du coup, pour ton hygiène (car l’hygiène EST POSSIBLE) :
- La lingette à torchage de bébé est ton amie. Elle ne te trahira jamais, tu m’entends, JAMAIS ! Elle te sert de douche, te nettoie le visage, te rafraîchit la choune et le derche tout en faisant office de papier toilette, bref, elle te fait du bien et elle est là pour ton bonheur. Prends-en un gros paquet, biodégradable de préférence. S’il t’en reste, tu t’en serviras en rentrant dans des moments de nostalgie festivalière, un peu comme une madeleine de Proust.
- Des tampons ou servi… AAH MAIS NON ! Certainement pas ! Tu es une fille bien, tu as tout compris à la vie, tu possèdes une cup. Et tu ne comprends pas pourquoi des montagnes de protections hygiéniques usagées s’amassent dans les Dixi (nom affectueux des chiottes chimiques) alors que la vie est tellement plus simple pour toi.
- Du gel désinfectant pour les mains — à alterner avec les lingettes de temps en temps, parce que le gel finit par laisser un film poisseux sur ta peau. Il est aussi hyper utile en cas de bobo, pour nettoyer les (petites) plaies.
- Des bouchons à oreilles. Ai-je besoin de les justifier ? Ils te permettront de préserver ton audition, en péril pendant les concerts, ainsi que de dormir sans que les baiseurs fous/beugleurs de chansons paillardes de la tente d’à côté ne pourrissent ton sommeil.
- Un shampooing et/ou du savon, en format « voyage ».
Après tout, les douches existent. Tu peux prendre du shampooing sec si tu y es accro, mais sache qu’un festival, c’est soit de la pluie (donc des cheveux humides en permanence), soit de la canicule (donc de la poussière partout en permanence). Et la poussière joue TRÈS bien le rôle du shampooing sec.
- Les basiques type dentifrice, brosse à dents, peigne ou maquillage qui te semblent VRAIMENT indispensables.
Tu vas suer toute la journée, préfère donc la crème solaire au fond de teint, comme au ski !
Et pour le reste…
- Une serviette (plutôt de taille moyenne qu’XXL), parce que ça sert toujours – écoute tonton Douglas Adams.
- Une lampe-torche, même une petite à dynamo (pas chère). Le chemin du camping sera sombre. En plus, ça peut vachement t’aider à trouver…
- …des capotes dans le fond de ta tente, si tu es du genre à aimer les pénis. Nous sommes des gens responsables. Comme pour la cup.
- Une fourchette et un couteau suisse (ou un canif ) que tu laisseras au camping. Le festival est un lieu de tolérance, néanmoins c’est mal vu de scalper les gens dans la fosse. Autrement qu’à mains nues, du moins. Et puisqu’on en parle, tu peux prévoir…
- …un petit kit de soins, type pansements, baume à piqûres d’insectes, paracétamol, etc. Rien de très poussé, à moins que tu n’aies des besoins particuliers (allergie, asthme ou autres). En cas de pépin important, les camions de la Croix Rouge sont là !
- Du papier toilette. C’est la palme d’or toutes années confondues du « truc que tu n’aurais jamais imaginé oublier ». Prends-en un rouleau entier, et pense à moi quand tu t’en serviras, quelque soit l’usage (ils sont nombreux).
L’idée de base pour tout ce que tu veux emmener est : « Si tu ne supporte pas de le perdre/l’abîmer, ne l’apporte pas ». Cela vaut pour tout. Et sache aussi que quoiqu’il te manque, tu trouveras forcément une bonne âme ou une supérette de fortune pour te sauver la vie. Rien ne lie une amitié comme la recherche désespérée d’un mouchoir !
L’épineux problème de la bouffe
La nourriture pose assez souvent des problèmes cornéliens en festival. D’une part, tout le monde ne possède/ne peut pas trimbaler de glacière pour conserver au mieux les aliments, mais d’autre part, les stands qui te proposent à manger ne ménagent pas ton compte bancaire, et tout le monde finit par y passer tôt ou tard.
Là encore, c’est à toi de prévoir au mieux selon ton mode de transport, ton équipement, ton budget, et tes besoins spécifiques. Renseigne-toi sur les possibilités légales : en France, il est souvent interdit de faire du feu, mais sur certains festivals (aaah, l’Allemagne), les barbecues sont autorisés.
Côté boisson, emporte au moins une grande bouteille d’eau que tu pourras remplir aux robinets. Le reste est à voir selon ce que tu préfères, mais fais attention à ne pas prendre de contenant en verre (ça vaut aussi pour les bocaux alimentaires). Transvase les liquides dans des bouteilles en plastique, et limite-toi aux canettes pour tout le reste.
Privilégie les aliments secs, les biscuits, brioches, crudités, chips et mange-les en fonction de ton arrivée, du plus frais au plus conservable. Le saucisson passe plutôt bien également. Tu peux aussi prévoir des salades de pâtes, mais dans ce cas, ne mélange pas tous les ingrédients à l’avance, en particulier les plus secs avec ceux qui ont des chances de tourner.
Hmm, du bon beurre au chocolat fondu et tourné.
Prépare ce que tu peux dans un tupperware, et emporte des conserves… sans oublier de penser à un ouvre-boîtes !
Les conseils de Tata Bear Grylls
Après tous ces conseils, tu as dévalisé le magasin de sport ou le camping le plus proche de chez toi et ton sac ne pèse pas le poids d’un âne mort ? Bien. Maintenant, pense à t’organiser au mieux. Quand on n’a pas de tête, on a des jambes, et tu auras mieux à faire que de multiplier les aller retours.
Trouve (ou bricole si tu es douée) un PETIT sac SOLIDE et qui FERME, dans lequel tu pourras trimballer l’essentiel pour la journée. Si la lanière est réglable, c’est encore mieux. Tu pourras le serrer autour de ta taille sans crainte de le faire tomber ou d’avoir l’épaule qui fatigue. Cette description ressemble horriblement à celle d’un sac banane, mais je t’assure que l’alternative est possible. Pour te donner une idée, le mien provient d’un magasin de surplus militaires, et il fait la taille d’un petit dictionnaire.
Dans cette petite besace, tu pourras emmener l’essentiel :
- Une mini-réserve de lingettes et du papier toilette. Laisse les gros paquets dans ta tente, et prends ce dont tu as besoin pour la journée. Le tout, c’est de compartimenter ! Utilise de petits sacs étanches (type congélation) pour garder les lingettes humides (et propres), le papier sec, et tes sous à l’abri des mauvaises surprises !
- Des sous donc, et tout ce qui te semble précieux et que tu n’as pas laissé à la consigne (carte bleue, appareil photo, billet de train de retour…).
- Tes petites bouteilles de gel désinfectant et de crème solaire. Tu as peut-être un format familial à la tente (mutualisé avec tes amis), mais il est important d’en remettre tout au long de la journée. Prévois donc un petit contenant, quitte à le remplir à la source, et ne l’oublie pas !
- Quand elle est vide, l’Ecocup aux couleurs du festival dans lequel les stands te serviront les boissons.
Ce système de consigne, qui s’est généralisé pour le plus grand bien de l’environnement, te permet d’avoir en permanence un gobelet sur la zone de concert où tu risques parfois de ne pas pouvoir entrer avec une bouteille. Tu peux y verser la boisson de ton choix au camping, et le remplir d’eau aux robinets près des toilettes pour éviter la déshydratation. Si tu en cumules plusieurs, il est possible de les échanger contre des boissons.
J’suis parée !
- Ton téléphone, si tu l’as apporté. À l’annonce de l’annulation du développement de l’appli Hellfest pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la choucroute, l’une des réactions a été « Ouais mais bon, s’il y a 3 jours à ne pas passer scotché à son smartphone, ce sont bien ceux-là ». C’est vrai. Mais un téléphone, ça reste pratique. Si tu en as un qui traîne, ressors le vieil indestructible type 3310 du fond de son tiroir. Il craindra tout autant la boue, la perte et l’explosion, mais au moins tu n’auras pas perdu un demi-SMIC dans l’affaire. En revanche, même si ça peut marcher, ne compte pas trop dessus pour retrouver tes amis quand tu les perdras.
Car tu les perdras forcément. Mais cette possibilité n’est pas là pour t’effrayer ; c’est généralement le moment où tu fais de nouvelles rencontres !
Dans la situation où tu aurais VRAIMENT besoin de retrouver tes amis, mieux vaut convenir à l’avance d’un lieu de rendez-vous à un moment donné : devant la tour son de la grande scène entre deux concerts, devant une buvette ou un stand reconnaissable… Soyez bien précis ; il est fréquent de tourner en rond à la recherche de quelqu’un qui fait pareil quinze mètres plus loin.
Et si tu dois quitter le groupe pendant un concert, prend plusieurs repères pour les retrouver. Ça a l’air bête à dire, mais une foule vivante peut réserver des tas de surprises. « À côté du mec déguisé en Schtroumpf à plumes » peut sembler être une bonne idée, jusqu’à ce que ledit Schtroumpf s’en aille au petit coin ! « À côté du Schtroumpf, face à la troisième barrière de la console son, et à la droite du drapeau breton auquel est accrochée une poupée gonflable » te donnera déjà davantage de chances. La triangulation pour les Nuls.
Sécurité et petits plus
Si tu décides de prendre une douche, lance-toi de préférence tôt le matin, ou pendant LE gros concert tête d’affiche qui ne t’intéresse pas. Parfois, les douches sont collectives (aaaah l’Allemagne bis !) et ça peut surprendre. Tu y verras des filles avec tout un arsenal allant du rasoir à la brosse à orteils. Ça peut surprendre aussi.
Tu peux aussi te laver à l’ancienne, aux robinets communs, si l’eau glacée ne te fait pas peur, avec ou sans gant de toilette. Là encore c’est personnel, mais sache tout de même que dans les deux heures qui suivront ta douche, tu auras l’impression d’être aussi sale qu’avant. C’est normal.
Tente un tour d’horizon des stands à nourriture pour trouver ce qui t’intéresse. Ils sont parfois plus chers à l’intérieur des zones de concerts ou du camping, mais d’un côté comme de l’autre tu trouveras souvent des produits locaux et de bonnes surprises. Aux Vieilles Charrues par exemple, tu trouves du cidre ultra frais à la pression et des produits bretons (galettes, rillettes) absolument fantastiques. Et le matin, les fermiers locaux distribuent gratuitement des verres de lait dans les campings. Parfois les portions sont chères mais tellement énormes qu’un seul repas te fera presque toute la journée.
Ils s’adaptent de plus en plus aux besoins alimentaires spécifiques, en particulier pour les végétariens ; n’aie donc pas peur de leur demander. La concurrence est rude, et il est dans leur intérêt d’être sympa et avenants.
Côté sécurité, les campings font rarement l’objet de gros braquages, cependant personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise. Si ça te rassure, tu peux prendre un petit cadenas et l’accrocher aux fermetures de ta tente quand tu la quittes, mais la règle de base, c’est que cadenas ou pas, on ne laisse RIEN de valeur à l’intérieur.
Personnellement, je n’en ai jamais mis. D’abord parce que je serais du genre à perdre la clé en cinq minutes, mais aussi parce que quelqu’un qui veut entrer dans ta tente le fera de toutes façons, d’un coup de canif si besoin. Le cadenas peut servir d’indicateur d’objets de valeur, et le/la voleur-se pourrait l’éventrer furieusement puis tout casser en voyant qu’elle ne contient que des sous-vêtements sales.
Voilà, tu en sais à présent autant que moi ! Bien entendu ce ne sont que des conseils, et libre à toi de t’arranger comme tu l’entends en fonction de ta propre organisation. L’essentiel est de vivre l’expérience à fond, dans la joie, le bonheur et la musique – tout le reste n’est qu’accessoire.
Tu vas faire des rencontres incroyables, vivre des moments improbables, rire des moments de gêne, pleurer d’émotion, chanter à te rompre les cordes vocales et danser jusqu’à ce que l’épuisement et les courbatures prennent le dessus.
Le temps passe à la fois vite et lentement dans ces conditions. Vis dans le présent, garde l’esprit le plus souple possible, et apprécie chacun de ces instants, ils resteront gravés dans ta mémoire ! Amuse-toi bien !
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On a hâte de vous lire !
Les Commentaires
J'ai comme l'impression que ça va être la même pour moi cette année, si tu veux des conseils sur l'utilisation de "La Cup en festival", je suis à ta disposition
Vu que le papier date de 2 ans, il manque mon nouvel accessoire chéri des festivals, à savoir le pisse-debout, à pécho dans des magasins style "vieux campeur". Le mien a coûté 6€ et il est réutilisable à l'infini, contrairement aux versions en carton qu'ils vendent sur place (ils en vendent en silicone aussi, mais il me semble que c'est plus cher).
Je suis en pleine fabrication d'une pochette pour l'accrocher à mon sac habituel, ça devrait être sympa