Publié initialement le 29 novembre 2012
L’autre jour, en faisant des recherches pour connaître les derniers déboires de Lindsay Lohan, je suis tombée sur un extrait d’À nous quatre, film dans lequel elle a tourné quand elle était toute petite. Un film que j’ai vu au cinéma et que j’avais enregistré sur une cassette un jour qu’il passait à la télé. Un film que j’ai aimé si fort que mes draps s’en souviennent que je me souviens encore de tous les retournements. Prise d’une vague, non pas de nostalgie, mais d’envie de re-plonger dans les films qui ont marqué mon enfance. Pas des dessins animés – ce serait plus facile que retirer un jean qu’on a pris 5 tailles au-dessus de la nôtre : des films pour enfants. J’ai alors réalisé qu’ils étaient nombreux à être aussi cool quand on est adulte que quand on est petit. En voici une petite sélection.
À nous quatre, de Nancy Meyers (1998)
À nous quatre est une adaptation cinématographique du roman Deux pour une d’Erich Kästner. C’est l’histoire d’une anglaise, Annie, qui vit avec sa mère et d’une californienne, Hallie (ou Aline selon les version), élevée par son père. Toutes deux ont onze ans et se rencontrent dans une colonie de vacances où elles réalisent qu’elles sont soit clones, soit jumelles. Évidemment, comme il s’agit d’un film des studios Disney, la deuxième solution est la bonne et elles décident d’échanger leur vie pour rencontrer le père/la mère qu’elles n’ont jamais connu-e.
Dans ce film, bébé-Lindsay Lohan joue les rôles des deux pré-pré-adolescentes. Une performance impressionnante pour une si petite actrice. Les gags sont faciles, l’histoire un peu amorale du côté des parents (va-zi-on-prend-chacun-un-gosse-et-on-fait-comme-si-y-en-avait-pas-d’autre-lol), mais c’est le genre de comédies qui me font direct replonger en enfance. L’occasion, aussi, de revoir Natasha Richardson, la fille de Vanessa Redgrave – et épouse de Liam Neeson tristement décédée en 2009.
L’incroyable voyage, de Duwayne Dunham (1993)
Quand j’étais petite, L’incroyable voyage était mon film-phare : je pouvais le regarder en boucle sans jamais m’en lasser. Pour celles qui ne l’ont jamais vu, c’est l’histoire des chiens Shadow et Chance et de la chatte* Sassy que leur famille laisse en pension pour deux semaines chez une amie le temps d’organiser leur déménagement dans une autre région. Mais les animaux n’ayant pas forcément la même notion du temps que nous, nos trois compagnons tout poilus se persuadent qu’ils ont été abandonnés et décident de partir à la recherche de leurs maîtres. Débute alors une aventure dans la nature américaine avec des décors aussi beaux que les poils des animaux filmés sont soyeux.
Au-delà des quelques scènes drôles et de celles qui continuent à me tenir en haleine de phoque après toutes ces années, le film est bien doué pour faire pleurer pendant les toutes dernières minutes. La vidéo qui suit me donne envie de me terrer en boule dès le premier « Viens mon chien » du tout petit Jamie persuadé d’entendre Chance. Une vidéo à ne pas regarder quand on ne se souvient plus du dénouement
, puisque, n’est-ce pas, spoiler, c’est gâcher :
Minute trouble-fête – en faisant des recherches pour cet article, je suis tombée sur une information qui me casse totalement mon enfance : la PETA a poursuivi les studios Disney car ils auraient perdu trois des chats qui jouaient Sassy pendant le tournage. Mon coeur, à jamais, brisé.
*Un jour, j’arrêterai de glousser en écrivant ce mot.
Babe, le cochon devenu berger, de Chris Noonan (1995)
Pour toujours et à jamais, Babe, le cochon devenu berger, sera mon film de Noël (Love Actually excepté, parce que j’ai un peu évolué depuis mes six ans). Babe (plus connu sous le nom de « le cochon tellement mignon que plus jamais tu veux manger des côtelettes après ») est un porcelet destiné à se faire rôtir le jarret. Mais le jour où Hoggett, un fermier, le gagne à une foire, son existence change complètement : il doit alors se faire une place parmi les autres animaux de la ferme et un chien de berger nommé Ficelle le prend sous son aile patte.
Babe est à mes yeux un film tout à fait de saison, à regarder avec une tasse de lait chaud beaucoup trop sucré pour se remonter le moral quand il fait froid dehors et que le ciel est noir avant 10h30. À moins que tu ne préfères te le garder pour les jours où tu brigitte-bardotises et que tu as envie de crier que « les animaux sont beaucoup plus sympa que les humains, eh ouais bande de bâtards d’humains ». Ça marche aussi, c’est toi qui vois.
E.T, de Steven Spielberg (1982)
Une sélection de films pour enfants sans mentionner E.T ne sera pas plus recevable qu’un texto un premier janvier aux alentours de minuit. E.T, c’est le film pour tous publics par excellence. Un film qu’on ne résume plus, mais qui tient surtout pour avoir la plus belle histoire d’amitié fictive du monde entier, en plus d’avoir l’extraterrestre le plus crédible en robe et chapeau du dimanche.
Et pour plus de larmes dans la gorge, je ne puis que vous conseiller après un énième visionnage d’E.T de (re)regarder la vidéo du casting de Henry Thomas qui joue le rôle d’Eliott.
Et toi, quels sont les films pour enfants que tu aimes toujours autant voir ?
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Pareil, je crois même que je suis toujours incapable de le regarder sans pleurer comme une madeleine quand Napoléon s'envole dans la nacelle