C’est le Time qui rend public cette recherche de la Carroll University, état du Winsconsin, menée sur 600 étudiants.
« The study looked for personality traits in 600 college students that coincided with choices in pet ownership. Dog lovers tended to be more lively, but cat owners were “non-conformists” who preferred expediency to following the rules. »
L’étude a examiné les traits de caractère de 600 étudiants qui coïncident avec l’animal qu’ils possèdent. Les amateurs de chien ont tendance à être plus dynamiques, mais les propriétaires de chats sont eux plutôt “non conformistes” et préfèrent être opportunistes plutôt que de suivre les règles ».
Ces différences ne choqueront personne : le chat étant un animal élégant et noble par nature, il est normal qu’il ne choisisse que des propriétaires d’exception, et ce n’est pas Perline, étalée avec grâce sur mon canapé, qui dira le contraire ! (ça marche aussi pour Boulette, le chat de Marion Seclin
)
Mais l’info surprenante arrive un peu plus tard dans l’étude :
« Cat lovers also scored higher on intelligence over all. So is the cat educating you, or do you just have to be smart to adequately care for such a mercurial animal ? (…) In other words, cats are more suitable for bookish personalities who prefer the indoors, whereas dogs, which figure in far more romantic comedies than their competitors, are compatible with extroverts. »
« Les fanas de chat ont également de meilleurs résultats intellectuels. Le chat nous éduque-t-il donc ou faut-il juste être intelligent pour s’occuper d’un animal aussi changeant ? (…) En d’autres mots, les chats conviennent mieux aux personnes qui lisent beaucoup et préfèrent être en intérieur, tandis que les chiens, que l’on retrouve dans beaucoup plus de comédies romantiques que les chats, sont plus compatibles avec les extravertis. »
Les propriétaires de chats sont donc, de toute évidence, parmi les plus intelligents de l’espèce humaine. Est-ce que parce qu’ils négligent le contact avec autrui, qu’ils font preuve d’une misanthropie prétentieuse et de suffisance intellectuelle ? Perline et moi ne le pensons pas. Sur ce, je retourne à ma lecture de Kierkegaard, mon thé de Chine va refroidir.
Cependant pour rétablir l’égalité du temps de parole je me dois de vous linker l’article qui fait référence sur ce site concernant l’ignominieuse propagande anti-chats (NDFab : ignominieuse, peut-être, mais néanmoins véridique).
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Les Commentaires
Même si la boule de poils qui ronronne sur mon canapé ne voit rien d'ironique dans les allusions à son élégance