En Corée du Sud, les « zones sans enfants » ou « no-kid zones » fleurissent dans l’espace et son profondément ancrées dans les mœurs depuis plus de dix ans.
Ainsi, comme le relate un article de CNN relayé par Géo, il existe des centaines de périmètres qui leur sont interdits, répartis sur 500 sites, que ce soit des parcs, des cafés ou encore des restaurants, et ceci, afin de garantir une certaine tranquillité aux clients.
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Néanmoins, quelques voix commencent à s’élever contre cette pratique, dans un contexte où le taux de natalité est tellement bas que le gouvernement sud-coréen récompense certaines femmes d’avoir donné naissance à un enfant, comme l’a rapporté Al Jazeera.
Un projet de loi sur l’île de Jeju
En effet, c’est par la voix de Yong Hye-in, mère, mais aussi législatrice, que le débat a été relancé dans le pays, lorsqu’elle décide un jour d’emmener son enfant de deux ans au Parlement, lieu qui est une zone sans enfants : « La vie quotidienne avec des enfants n’est pas facile (…) Notre société doit renaître en une société où les enfants sont inclus », a-t-elle déclaré auprès de CNN.
Une prise de position qui a été suivie par un débat lancé sur l’île de Jeju, région qui possède près de 80 zones sans enfants. Sur l’île, un projet de loi vise à rendre illégales ces zones. Si la législation est adoptée, elle ne s’appliquerait qu’à cette région de la Corée.
Mais cela pourrait ainsi en inspirer d’autres. Si certains estiment que l’interdiction des « no-kid zones » favoriserait le tourisme comme le montre ce reportage d’ARTE, d’autres, au delà du simple argument économique, considèrent les zones interdites aux enfants comme un acte de discrimination en raison de l’âge. Ce qui va à l’encontre de la constitution coréenne.
Des Coréens encore largement favorables aux zones sans enfants
Néanmoins, les zones sans enfants restent particulièrement populaires. Une enquête de Hankook Research a révélé qu’en 2021, 7 Coréens sur 10 se déclaraient être encore en faveur des « no-kid zones ».
Et certains parents sont eux-mêmes en accord avec cette pratique. Ils estiment surprenant que cela puisse paraître, même les parents avec enfants partagent le point de vue. Ces derniers considèrent que, au nom « de la paix et de la tranquillité », ces zones sont « justifiées » et « raisonnables », avance le quotidien américain.
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Les Commentaires
Sérieux, depuis que j’ai un bébé, je galère à trouver des endroits où je ne dérange pas justement (quand elle se met à pleurer, je me bouge bien sûr). Donc à part des endroits dédiés à la parentalité (où les restaurateurs ont installé des jeux exprès), pour moi il n’y a pas vraiment d’endroit kid friendly, il n’y en fait que des endroits bruyants (et c’est très différent).
Après je suis d’accord avec toi (même si tu penses que les enfants sont de fait des sources de nuisance, là où je me passerais juste de toute source de nuisance en interdisant des comportements et pas des personnes). Je suis pour qu’il y ait plus d’espaces où le calme est explicitement imposé.
Mais l’exemple dans le commentaire auquel je répondais était tellement…hors sol (et paradoxal).