Sur les pieds d’écoliers branchés, sur le bitume de quartiers bobos, sur les plages pleines de touristes, le sabot Birkenstock écrit son nom. La marque doit son nom à Johann Birkenstock qui en crée un tout premier modèle en 1774, avant de se mettre aux semelles en liège un siècle plus tard, et de chausser la jeunesse étatsunienne en 1970.
Mais c’est la directrice artistique Phoebe Philo qui a conquis la première les modeuses contemporaines en proposant un modèle d’inspiration Arizona (la claquette à deux grosses brides) fourré pour le défilé Céline printemps-été 2013. Depuis, tous les grands créateurs y vont de leur petite collab’ avec la marque de sandales orthopédiques. Et depuis 2020, en partie grâce à la pandémie, un autre modèle de Birkenstock tire désormais son épingle du jeu : le sabot, dit Boston.
Après les sandales, les sabots Birkenstock séduisent les modeuses
On doit le regain de hype pour cette forme en partie aux mules plates à mors Gucci, avec ou sans fourrure, façon mocassin déstructuré.
Lancés par Alessandro Michele quand il a pris la tête de la maison, ces sabots avaient chaussé presque tous les influenceurs de la planète.
Le créateur qui donne son nom à la marque JW Anderson (mon chouchou, j’avoue) a également proposé une version beaucoup plus décontractée, comme un chausson avec un maxi maillon doré, que vous avez sûrement vu partout sur Instagram également.
Comment la pandémie a joué dans la hype autour des sabots Birk’
Et c’est justement l’aspect chausson pouvant être porté en ville qui a sûrement contribué à leur montée en grâce durant la pandémie. Alors qu’on ne pouvait sortir qu’une heure par jour à moins de un kilomètre de chez soi pendant le premier confinement, et qu’on était en quête de confort, les modèles de Birkenstock ont été très plébiscités, et le sabot en particulier par les modeuses.
Aussi confortables que des Crocs mais en un peu plus sobres, et donc faciles à intégrer à ses looks du quotidien, ces chaussures qui se portent aussi bien à la maison qu’en ville correspondent particulièrement à notre époque troublée par le Covid, qui a considérablement brouillé les frontières de l’intérieur et de l’extérieur, de l’intimité et de l’extimité.
Puisque du jour au lendemain, la vie sociale ne pouvait se poursuivre qu’en visio, et qu’on pouvait avoir fortement la flemme de quitter son jogging et ses chaussons pour aller faire une course ou une promenade d’une heure maxi top chrono.
Signe de leur consécration mode, le maître chausseur Manolo Blahnik (tant adoré par Carrie Bradshaw dans Sex And the City notamment) vient de signer une collab’ avec Birkenstock pour relooker notamment leur fameux Boston. Le résultat : un sabot fuschia ou cobalt, avec une boucle bijou, disponible en édition limitée à partir du 24 mars 2022, à un prix qui frôle les 500€…
Comment porter des sabots Birkenstock, dupes et assimilés ?
Alors que le printemps débute, et que les beaux jours s’installent enfin, les sabots Birkenstock et leurs dupes peuvent donc apparaître comme une parfaite chaussure de transition entre les souliers fermés et ceux ouverts, mais aussi entre le confort de chez soi et la violence de l’extérieur.
Avec une jupe ou un short, ce genre de sabots peut évidemment se porter pieds nus si on le souhaite. Les plus frileuses opteront pour des chaussettes à la maille un peu lâche et rustique qui gondoleront joliment. Tandis que les plus audacieuses pourront s’amuser à télescoper les registres de style avec des chaussettes en plumetis, aux fils métallisés, voire à paillettes ou sequins.
Avec un pantalon, des chaussettes de la couleur des sabots rendront ces derniers plus discrets pour la fac ou le bureau. Mais on peut parfaitement décider, si son milieu le permet, de faire de ces souliers un statement mode avec des chaussettes qui contrastent avec son fute et ses sabots.
7 paires de sabots Birk’ et dupes à enfiler fissa
Si les vrais Boston de la marque commencent à 80€ pour ceux en feutre de laine, à partir de 95€ pour du cuir véritable, et 100€ pour ceux végans, c’est le genre de chaussures qui se trouvent facilement en seconde main. Autrement, de nombreux dupes à petits prix existent, pour tous les styles.

Sabot en feutre de laine et semelle de liège — Birkenstock — 80€.

Sabots en daim et cuir — schuh — 36,70€.

Sabots en daim avec détail maxi maillon — ASRA — 22,90€.

Sabots en daim et cuir — schuh — 22€.

Chaussures sabots à détails métalliques — River Island — 47,99€.

Sabots plats à bride arrière en fausse fourrure — Asos Design — 16,15€.

Sabots style mules avec ornement chaîne — Public Desire — 14,55€.
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Crédit photo de Une : Birkenstock.
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Les Commentaires
Si Birkenstock officiel c'est trop cher pour vous, allez direct sur le site allemand et achetez Papillio, la sous-marque made in Birkenstock, moins chère et plus funky, avec plus de couleurs et de motifs. En plus, il faut savoir que les Birk sont fabriquées en Europe. Perso, la paire de chaussons que j'utilise au travail (on porte des chaussons au travail parce que c'est comme ça à mon taf), je les ai depuis plus de 10 ans et ils tiendront bien encore 10 ans de plus. J'ai dû les payer 40-50€ à l'époque mais je rentabilise à mort... Un peu comme les vraies Doc Martens versus les fausses (dont j'ai une paire que je porte tous les hivers depuis 2009 et y'a aucun soucis!)
Donc oui, c'est cher. Mais c'est à vous de voir si vous privilégiez la qualité made in Europe ou les trucs pas chers qui abîmeront vos pieds et vous enverront direct chez le podologue.