On ne cesse de nous répéter qu’il faut manger des fruits et légumes de saison. Et comme si ça ne suffisait pas, il faut en plus qu’on veille à ce que ces aliments ne soient pas trop chargés en pesticides. Malheureusement, plus de 70% des fruits et 40% des légumes vendus sur le marché Français contiennent des résidus de pesticides d’après une étude publiée en 2019 de l’ONG Générations Futures. D’après les chiffres relevés par l’Agence européenne de l’environnement et partagés dans une note d’information, la France fait partie des pays européens dont les ventes de pesticides ont le plus augmenté entre 2011 et 2020 avec l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.
Résultat ? On ne sait plus quoi manger ! Mais alors, quels fruits et légumes consommer dans ce climat de méfiance ?
Ces fruits et légumes peu contaminés
D’après une large étude menée par l’Environmental Working Group (EWG) (une organisation à but non lucratif), réalisée grâce à l’United States Department of Agriculture (USDA) et à la FDA, la Food and Drug Administration, les fruits et légumes les moins contaminés (qu’on appelle également les clean fifteen) seraient les suivants :
- Les avocats
- Le maïs
- Les ananas
- Les oignons
- Les papayes
- Les petits pois
- Les carottes
- Les asperges
- Le choux blanc
- Les mangues
- Les kiwis
- Les melons
- Les pastèques
- Les champignons
- Les patates douces
Les fruits et légumes qu’il vaut mieux éviter
Afin de vous permettre d’y voir plus clair, nous avons aussi fait un état des lieux des fruits et légumes les plus contaminés en 2023, grâce à une autre étude de l’Environmental Working Group (EWG). Ces derniers étant qualifiés de « Dirty dozen ». En voici quelques-uns.
- Fraises
- Épinards
- Choux Kale
- Pêches
- Poires
- Nectarines
- Pommes
- Raisins
- Piment fort
- Poivrons
- Cerises
- Myrtilles
- Haricots verts
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Les Commentaires
je remarque que les produits qui poussent sous terre globalement moins contaminés que ceux qui poussent "dehors"...
La grande question c'est comme tu dis, quid de ce qu'on retrouve dans l'environnement et quel impact sur la santé des personnes, des agriculteurs, de la biodiversité locale ?
par ailleurs, l'article cite "une étude de Génération Future", or c'est seulement si je comprends bien une communication de génération future qui reprend les chiffres des analyses de la DGCCRF (les fraudes)
par ailleurs, il y a certes des résidus sur de nombreux produits conventionnels (ce n'est pas étonnant puisque les pesticides sont autorisés) mais les chiffres de la DGCCRF sont beaucoup moins inquiétants avec sur ce lien avec un nombre bien plus faible de produits finalement déclarés non-conformes :
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/controle-des-residus-pesticides-dans-denrees-vegetales-en-2017