Fan d’Harry Potter ou apprentie stalker, je sens que je vais te faire plaisir : la cape d’invisibilité pourrait un jour exister EN VRAI grâce à un système qui détournerait la lumière autour d’elle pour la renvoyer.
L’armée américaine serait actuellement en train de travailler avec une entreprise canadienne, HyperStealth, pour créer une cape qui permettrait aux soldats de lancer une attaque surprise (ou quand ils jouent à cache-cache, c’est selon). Grâce à une technologie sur laquelle peu d’informations sont communiquées sur le site de la société, la cape, garantie sans batterie ni caméra, détournerait la lumière autour d’elle pour la renvoyer.
Guy Cramer, président de la société qui serait en train de créer cette petite révolution dans l’armée sur laquelle HyperSlealth travaillerait depuis une dizaine d’années, estime que ce projet pourrait également s’appliquer aux tanks, aux sous-marins ou aux avions. Il explique les bienfaits d’une telle invention technologique dans une citation au Huffington Post :
« À moins de vous cogner aux soldats, vous ne vous apercevrez pas de leur présence. L’effet psychologique sur l’ennemi est énorme, assure-t-il. Impossible de savoir quand et comment l’armée invisible va attaquer, si vous êtes encerclés ou non… »
Ce projet pourrait littéralement révolutionner les combats, et je te laisse décider de ce que tu as envie d’en penser. Personnellement, ça m’angoisse un peu. Mais imaginons un peu à quoi ressemblerait le monde après une commercialisation en masse de la cape au point qu’elle prendrait une place dans notre quotidien. Évidemment, il y aurait des avantages non négligeables : on pourrait troller des gens dans les transports en commun (on me voit, on me voit plus, on me voit un peu on me voit on me voit plus), faire des surprises spectaculaires aux potes qui ne se doutent pas qu’on organise leur anniversaire, entrer au cinéma sans payer, éviter ses voisins les lendemains de soirée bruyante, voire même se balader nu-e dans la rue.
Toutefois, imaginez un peu le sentiment d’insécurité : on ne pourrait plus bitcher sans craindre que la personne que l’on critique est derrière nous, on serait à l’affût du moindre bruit de peur que quelqu’un ne surgisse par magie pour nous faire une petite frayeur et diffuser notre panique sur YouTube. Les flippées dans mon genre vivraient probablement très mal le fait de savoir que quelqu’un s’est peut-être introduit chez elles avec un cutter et un sourire pervers. Des gens pourraient même s’infiltrer aux toilettes pour nous regarder faire ce qu’on doit y faire. Diantre. J’en sue.
Et toi, t’en penses quoi ?