Si l’ère des supermodèles s’avère bel et bien révolu (et un documentaire compte bientôt le rappeler sur Apple TV+), quelques mannequins parviennent tout de même à se faire un prénom aujourd’hui, dont Bella Hadid. Alors qu’elle se fait plus discrète ces derniers mois, elle a partagé son état de santé le 6 août 2023. Depuis 2012, elle lutte contre la maladie de Lyme (au même titre que sa mère Yolanda et son frère Anwar), et ces 100 derniers jours, elle suivait un lourd traitement médical, comme elle le révèle dans un diaporama sans fard.
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une borrelia, une bactérie de la famille des spirochètes, stipule le ministère de la Santé français. L’infection est souvent sans symptôme, mais peut dans certains cas entrainer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres…). La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.
La maladie de Lyme de Bella Hadid « s’aggrave avec le temps et le travail »
En légende d’un premier diaporama photo de dossiers médicaux remontant à 2014 et de photos de Bella Hadid à l’hôpital ou en clinique, elle indique ainsi :
« La petite moi qui souffrait serait tellement fière d’avoir grandi sans abandonner.
Merci à ma maman d’avoir conservé tous mes dossiers médicaux, d’être restée à mes côtés, de ne jamais me quitter, de me protéger, de me soutenir, mais surtout de me croire à travers tout cela.
Vivre dans cet état, qui s’aggrave avec le temps et le travail, tout en essayant de me rendre fière moi-même ainsi que ma famille et les personnes qui me soutiennent, m’a pesé d’une manière explicable. Être aussi triste et malade tout en bénéficiant d’autant de chances, de privilèges, d’opportunités, d’amour autour de moi était probablement la chose la plus déroutante qui soit.
Une chose que je veux vous dire à tous, c’est que 1 : je vais bien et vous n’avez pas à vous inquiéter, et 2 : je ne changerais rien au monde. Si je devais revivre tout cela, pour arriver ici, à ce moment précis où je suis en ce moment, avec vous tous, enfin en bonne santé, je recommencerais. Cela a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
L’univers fonctionne de la manière la plus douloureuse et la plus belle, mais je dois dire que si vous luttez, cela ira mieux. Je promets. faites un pas de côté, restez fort, ayez foi en votre chemin, marchez dans votre vérité et les nuages commenceront à se dissiper. J’ai tellement de gratitude et de recul sur la vie. Ces plus de 100 jours de Lyme, de maladie chronique, de traitement de la co-infection, près de 15 ans de souffrance invisible, tout cela en valait la peine, si je suis capable, si Dieu le veut, de passer ma vie à répandre de l’amour, et être capable d’être vraiment moi-même, pour la toute première fois.
J’ai essayé de choisir les images les plus positives possibles car aussi douloureuse que soit cette expérience, le résultat a été l’expérience la plus éclairante de ma vie remplie de nouveaux amis, de nouvelles visions et d’un nouveau cerveau.
Merci pour la patience de l’incroyable entreprise pour laquelle je travaille, de mes supporters et des personnes qui ont continué à demander de mes nouvelles. Mes agents Jill et Joseph pour ma protection. Je vous aime et vous apprécie plus que je ne pourrai jamais l’exprimer
Merci à mon génie de docteur et à son INCROYABLE équipe d’infirmières. Je vous aime tellement ! »
Être une mannequin sans fard comme Bella Hadid, la clef du succès ?
Dans une seconde publication Instagram composée d’un diaporama de photos d’elle avec sa chienne Glizzy P. Beans aka Petunia aka Beans, Bella Hadid remercie l’animal de l’avoir tant soutenu dans ses pires moments.
Ces deux publications prouvent s’il le fallait encore que les mannequins de papier glacé désincarnés ne font plus rêver. C’est en partageant leur réalité, y compris leurs doutes et leurs fragilités, qu’elles parviennent aussi à devenir des top-modèles attachantes et mémorables. En effet, Bella Hadid montre bien plus que les défilés, éditos mode, et campagnes de pub auxquels elle participe. Elle évoque publiquement ses études, ses activités sportives, ses amis, ses engagements sociaux (en particulier pour la Palestine), mais aussi ses vulnérabilités, dont ses complexes physiques et leur impact sur sa santé mentale. Qu’elle parle encore une fois de la maladie de Lyme ne fait que rappeler combien elle aime se montrer transparente, ce qui joue aussi dans sa réussite professionnelle en tant que mannequin.
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