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Les baskets Buffalo : sur le grill !

Les baskets Buffalo font partie des emblèmes de notre adolescence. Avec la doudoune chevignon ou encore le chouchou, ce sont des incontournables. Zoom sur les chaussures les plus vertigineuses des années 90 !

Article initialement publié le 8 octobre 2009

[Avant de commencer, merci de prendre le temps d’apprécier le titre de cet article, clin d’œil subtile à une grande chaîne de restaurants]

Au fond, j’y avais bien songé et puis finalement je m’étais dit que non, la Buffalo ne pouvait pas revenir. C’était trop récent, comme pas encore cicatrisé et pour cause, on en porte encore dans certains coins de la France (je passe mes vacances en Normandie et dans l’Hérault alors je connais le sujet). Ressortir les années 90 du placard, ok, mais uniquement s’il y a prescription, c’est à dire bien 20 ans (et pas 10) entre aujourd’hui et les faits constatés. Non ?

Flash-back : nous sommes en 1996, j’ai 12 ans et après d’interminables négociations, ma mère m’achète ces fameuses baskets à talons compensés. Le modèle avec des bulles dedans (Nobox) et avec lequel je me prends pour Ophélie Winter. Je les porte avec 1/ un pantalon stretch Cimarron bleu ciel ou 2/ un longue jupe tube Lady Soul. A cet instant, j’ai 11 cm de caoutchouc sous les talons mais le pied est cambré et déjà je trouve que la Buffalo manque sinon de classe au moins de féminité. Soyons lucides, j’étais surtout dégoutée d’avoir eu à choisir et je me serais certainement bien laissé tenter par un modèle hologramme rose ou violet… Miam !

Aujourd’hui, la basket Buffalo m’inspire d’avantage la tristesse d’une soirée techno-gay en Auvergne que la nostalgie d’une époque qui manque. La marque commençait même à se faire une nouvelle image dans ma tête puisqu’elle développait depuis quelques années un style beaucoup plus conventionnel (escarpins glamour, jolies bottes, etc)… Et puis le drame arriva, en me promenant sur Sarenza :

Baskets compensées Texas Oil Nappa, Buffalo – 129€ chez Sarenza

Et bam ! « Buffalo réédite le modèle culte qui a attiré l’attention du monde entier sur la marque, une basket compensée extravagante pour les fashionistas sans peur et sans reproche »… La fin de la phrase me fait glousser. Cette réédition de la Texas Oill compte-t-elle sur la hype 90 pour (re)faire son succès ou s’adresse-t-elle aux (pas si rares) affionados qui s’arrachent des paires fatiguées sur Ebay ?

Et toi as tu porté les fameuses Buffalo ? T’avais quel âge, t’as des photos ? N’étaient-elles pas fabuleuses les Nobox avec la (ou les) bulle(s) bleue(s) dans le talon ? Après la doudoune Chevignon, le chouchou ou Larousso, la basket Buffalo tente de faire son come-back ! C’est sérieux ?

Note personnelle : après le course en escarpins, je propose la course en baskets Buffalo méga-plateau (20 cm en plus). Là, c’est promis, je me déplace pour voir ça !


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Les Commentaires

61
Avatar de siamoni
11 septembre 2010 à 16h09
siamoni
C'est marrant parce que récemment j'ai eu un flash où je me suis souvenu qu'on s'habillait avec ces grosses baskets...Ca donnait un côté manga (des fois on se faisiait des macarons de chaque côté de la tête) et science fiction. Ca c'était le côté sympa du truc.


Le côté moins sympa, c'est que ces énormes shoes contrastaient avec les pantalons "trompettes" en matières synthétique de toutes les couleurs, qui effectivement faisaient un magnifique effet moulant à l'entrejambe...

Ce qui était dur à mon avis dans ces années là, c'est qua ça faisait vraiment déballage de marchandise, avec le string apparent. On voyait tout de suite comment étaient faites les nanas dans ces pantalons en stretch.
Ca entrainait une forme de surenchère compétitive entre filles dans la rue, et ça n'arrangeait pas la mentalité des mecs je trouve.

Je préfère vraiment l'esprit de la mode 2010 avec des nanas comme alexa chung, qui réside davantage dans les trouvailles de style que dans le fait d'exhiber son anatomie.
Les intellos et les geeks peuvent aussi trouver leur place et pas seulement les bimbos. J'espère que ça durera longtemps comme ça
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