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Santé

Avec la crise du Covid, la consommation de tabac des femmes et des moins diplômés a augmenté 

Pour ces deux catégories de la population française, la crise sanitaire semble avoir généré plus de stress que les autres, les incitant davantage à recommencer à fumer. 

Santé Publique France (SPF) a dévoilé son nouveau baromètre sur la consommation de tabac dans l’hexagone, ce mardi 13 décembre. Il révèle que, si de façon globale, le tabagisme des Français en 2021 est stable par rapport à l’année précédente, celui des Françaises et des personnes moins diplômées (niveau inférieur au Baccalauréat) a au contraire augmenté

Un outil de gestion du stress

L’enquête a été menée par Ipsos, entre le 11 février et le 15 décembre 2021, auprès de 24 514 personnes âgées de 18 à 85 ans. En France, on compte 12 millions de fumeurs quotidiens (15 millions au total). Parmi eux, 5,5 millions sont des femmes. C’est plus qu’en 2019. Le pourcentage s’élevait alors à 20,7 %, contre 23 % en 2021. Même constat du côté des personnes les moins diplômées, dont le pourcentage est passé de 29 % en 2019, à 32 % en 2021. L’hypothèse avancée par SPF est que cette augmentation du tabagisme « pourrait être liée en partie à un impact plus fort de la crise liée à la COVID-19 chez ces populations ». La cigarette serait donc un « outil de gestion du stress, notamment liée à une augmentation de la charge mentale et une dégradation des conditions de travail chez les femmes. »

Inciter les fumeurs à se faire aider 

Pourtant, SPF affirme qu’entre 2014 et 2019, la prévalence du tabac en France avait connu une « baisse inédite » chez les adultes en général, passant de 28,5 % à 24 % de fumeurs. C’est pourquoi il prévoit de rediffuser sa « campagne d’incitation à l’arrêt du tabac à destination des fumeurs et en particulier des publics les plus fragiles sur le plan socio-économique », à partir de février 2023. « Cette campagne a pour objectif de déconstruire les peurs liées à l’arrêt du tabac et à inciter les fumeurs à se faire aider dans leur démarche d’arrêt », précise la publication SPF. En attendant, voici une première raison pour essayer d’arrêter maintenant : rester bien au chaud sous son plaid, plutôt que de se geler les doigts et de se noircir les poumons dehors. 

À lire aussi : J’ai arrêté de fumer pendant le confinement et c’était presque facile

Crédit photo : Andres Siimon / Unsplash


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