Faire à manger quand on est crevée le soir, c’est chaud. Mais quand on est adulte, si on décide de ne manger que des burgers en livraison ou des céréales à même le paquet, c’est notre problème, notre santé. Par contre, quand il s’agit de l’alimentation de nos mômes, c’est différent. On a envie qu’ils mangent correctement, sainement, autant que faire se peut. Mais le souci, c’est qu’entre le boulot, la récupération du dernier-né à la crèche, la grande à la garderie de l’école, le tout en ayant deux machines à faire tourner et les douches à donner, le temps (et la motivation) vient à manquer. Même en se répartissant les tâches domestiques avec son binôme de vie (qui, on le rappelle, ne doit pas nous aider, mais faire sa part) c’est chaud.
Les journées passent vite, les heures défilent, le temps manque et la fatigue s’accroit. Si on ne peut pas gérer vos enfants à votre place (on a assez à faire avec les nôtres, vous en conviendrez), on peut aussi vous partager nos trois astuces qui nous aident à gagner du temps, au moins sur l’alimentation.
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Le batch cooking, pour prévoir loin
L’idée, qui est loin d’être nouvelle, consiste à préparer le dimanche, pendant deux heures ou moins, tous les plats qui vont être mangés les prochains soirs de la semaine. Concrètement, on sacrifie quelques heures dans son week-end pour anticiper les repas suivants, et gagner du temps en semaine. On met tous les plats que l’on a faits au frigo ou congélo et hop, on fait réchauffer le moment venu. L’idée est top, pas trop compliquée à mettre en place, il suffit de réussir à se dégager du temps pour tout faire, et à bien s’organiser. Ce n’est pas un truc pour tout le monde, mais c’est un bon moyen d’anticiper et de se dégager du temps quand le tunnel du soir arrive.
Si vous manquez d’inspiration pour des recettes à faire à l’avance qui peuvent plaire à tout le monde, de nombreux livres existent, dont le fameux Je batch cook toute l’année de Sandra Thomann publié aux éditions Hachette.
Les plats préparés
Outre les petits pots donnés à la cuillère et qui, malheureusement, ne suivent pas au niveau du goût et des textures (certains, pas tous) on a dégoté deux marques qui changent et qui innovent gustativement parlant.
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Yooji, des produits bio et cultivés en France
La première, c’est Yooji : à destination des plus petits, pour ceux qui sont en pleine diversification alimentaire. Le concept est top : des toutes petites portions de formes différentes qui se congèlent et se réchauffent au moment du repas. Niveau quantité à donner, vous pouvez ajuster en fonction de l’appétit de votre héritier et niveau goût, c’est vraiment pas mal. Les produits sont bio et cultivés en France, et cuisinés à la vapeur avant d’être surgelés. Vous pouvez en plus mélanger plusieurs goûts ensemble pour varier vraiment les repas. C’est une bonne aide dès le début de la diversification alimentaire, et jusqu’aux 12 mois de l’enfant environ. Vous pourrez retrouver ces produits dans de nombreux magasins, ou vous les faire livrer en Chronofresh directement chez vous. Niveau tarifs, c’est raisonnable : à partir de 3,95€ pour un paquet, permettant de faire 3 repas environ. Pratique pour dépanner les soirs de flemme !
Paupiettes, les plats à mettre au frigo
La deuxième marque dont on voulait vous parler, c’est Paupiettes. Cette fois, c’est à destination des plus grands ! Les plats sont complets, livrés directement chez vous, dans des barquettes à mettre directement au frigo. Les repas sont variés, et surtout très bons : même les adultes ont envie de taper dedans. Chaque plat fait environ 250g, ce qui est top pour un enfant entre 6 et 10 ans. Personnellement, j’ai testé avec mon fils de 2 ans, et il a tout englouti, mais je crois que c’est un ogre, pas un bébé, ceci explique peut-être cela. Mais il est possible, si vous avez des enfants plus jeunes, de partager le repas en deux si les quantités vous paraissent trop grandes (et de manger le reste en scred). Niveau tarif, c’est plus onéreux : 6 plats pour 48€, soit 8€ le plat. Il est possible d’en acheter plus et les prix sont dégressifs en fonction de la quantité.
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Ne pas culpabiliser et accepter qu’on ne puisse pas être partout
Dernière astuce, mais pas des plus facile : accepter qu’on ne peut pas tout gérer. Oui, une bonne alimentation, c’est important. C’est important pour tout plein de raisons, la croissance, le développement, le rapport à la nourriture, la santé. Mais vous savez aussi ce qui est important ? Votre santé mentale, et les répercutions de celle-ci sur l’ambiance à la maison. Si vous avez la tête sous l’eau parce qu’il y a trop à gérer, et que toute seule ou à deux, c’est déjà bien tendax, ne culpabilisez pas à vous traiter de mauvaise mère parce que, cette semaine, votre rejeton n’a pas mangé 5 fruits et légumes par jour. Ça arrive, on fait ce qu’on peut, comme on peut, et la semaine d’après sera peut-être meilleure. Si Jean-Edouard mange des coquillettes au fromage 5 soirs par semaine, il ne va pas se transformer en cloporte non plus, c’est promis. Sans compter que s’il mange le midi à la crèche ou à la cantine, il les a quand même un peu, ses apports nutritifs.
Cessez de vous flageller, opter pour les options qui vous semblent les plus abordables selon vos conditions de vie, et faites comme vous pouvez pour maintenir la barque à flot.
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Les Commentaires
Courage à vous avec un bébé si petit c’est un vrai défit de cuisiner ! Se que je fais quand les menus se prête à faire un repas de bébé c’est que je ne sales plus à la cuisson mais après à l’assiette. Il me semble que les épices ne pose pas de problème !