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Féminisme

Je suis une femme violée par une femme — Témoignage

Pendant une soirée, Julie a été violée par la colocataire de son amie. Elle nous raconte sa difficulté à surmonter son sentiment de culpabilité… et à admettre qu’elle a été violée par une femme.

Novembre 2014. J’avais vingt-trois ans et j’étais célibataire depuis quelques temps.

Je sortais d’une relation plutôt courte qui s’était très mal terminée : mon copain d’alors avait des appétits sexuels que je n’arrivais pas à suivre, et je m’étais souvent forcée pour essayer de le contenter.

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Bien que je ne puisse pas le lui reprocher (l’essentiel de la pression, c’est moi qui me la mettais), j’avais fini par ressentir un certain dégoût du sexe avec les hommes (heureusement passager) et je souffrais de lésions vaginales.

Entre fascination et intimidation

Ce soir-là, j’ai accompagné un couple d’amis proches à une petite soirée d’anniversaire d’une amie commune, Élise, une jeune femme que je connaissais mal mais que j’appréciais beaucoup.

J’étais ravie d’être invitée, ça me sortait de mon groupe d’amis habituel et j’avais envie de me rapprocher (amicalement) d’Élise.

C’était une soirée en relativement petit comité, nous étions une dizaine et j’ai fait la connaissance de plusieurs de leurs amis. Parmi eux, il y avait Sam.

Sam était une jeune femme que j’avais déjà croisé quelques fois et qui me choquait autant qu’elle m’amusait par son franc-parler et son côté très « rentre-dedans ».

Vous voyez peut-être… quand on est à la limite entre l’admiration (« J’aimerais être aussi cash ») et la gêne (« Ok, ça je ne voulais vraiment pas savoir »).

Sam avait donc quelques années de plus que moi, elle était physiquement plutôt attirante, même si elle n’était pas vraiment mon style.

Elle incarnait l’exemple même de la femme libérée qui assume pleinement sa vie sexuelle et ses envies.

Une soirée agréable et détendue

La soirée se passait bien, l’ambiance était bonne, l’alcool coulait à flots et personne ne semblait s’ennuyer.

Nous étions plusieurs à « flirter » un peu pour rire, entre filles, et à nous embrasser.

Nous étions plusieurs à « flirter » un peu pour rire, entre filles, et à nous embrasser.

En soirée, il m’arrivait très régulièrement de flirter avec des femmes, flirts qui finissaient parfois par des baisers (ou plus).

Je suis très à l’aise avec ça, je me considère d’ailleurs comme bisexuelle, même si je n’envisage des relations amoureuses à long terme qu’avec des hommes.

La discussion portait sur la bisexualité, car nous étions plusieurs femmes à cette soirée à être également attirées par les femmes. Dont Sam, Élise, moi, et deux autres jeunes femmes.

L’alcool aidant, beaucoup de petits baisers ont été échangés, des baisers pour rire, qui ne voulaient rien dire…

Je me rends compte que je m’en excuse presque, car j’ai peur du regard des autres sur ce type de pratiques. Peur qu’on me juge responsable. Coupable.

En effet, quand je suis en soirée avec des amies, il nous arrive très régulièrement d’échanger des baisers. C’est une façon pour nous d’exprimer notre amitié, de nous dire sans paroles à quel point nous nous trouvons belles, parfois aussi simplement de déconner…

Je n’étais donc pas étonnée de retrouver ce même type d’ambiance, ce soir-là.

À un moment, j’ai donc « smacké » Sam. J’ai vu l’intérêt dans son regard et je suis passée à autre chose, car j’avais déjà trop bu et je n’étais pas intéressée.

Il devait être trois heures du matin, et nous commencions doucement à fatiguer. J’avais beaucoup discuté avec Élise et mes amis, et j’étais ravie de ma soirée.

Une fin de soirée qui vire au cauchemar

Je me suis levée (un peu chancelante) pour aller aux toilettes, en effleurant au passage l’épaule de Sam qui était assise près de moi.

C’était pour moi une façon de lui exprimer mon amitié, un petit rappel de présence car je ne voulais pas qu’elle croit que je la fuyais (j’avais un peu coupé court à la discussion après le smack, et je voulais qu’il soit clair que je n’avais pas de problème avec ça).

Pendant que j’étais aux toilettes, la porte s’est ouverte. Sam est entrée, un petit sourire aux lèvres, et a éteint la lumière.

Je me suis relevée et je me suis rapidement rhabillée, un petit peu angoissée par cette étrange situation (nous étions dans une salle de bain et elle avait tout éteint !).

Puis elle s’est approchée et m’a embrassé. L’alcool aidant, j’ai répondu à son baiser, mais j’ai rapidement déchanté quand elle m’a poussée contre le lavabo en commençant à me caresser.

Je lui ai tout de suite demandé d’arrêter, et elle m’a répondu « Si tu veux, j’arrête », mais en continuant à m’embrasser partout, les mains de plus en plus baladeuses.

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J’ai donc répété « Oui, s’il te plait, arrête », ce qui ne l’a pas fait broncher. Elle a continué à me caresser en murmurant « Si tu as peur, j’arrête ». J’ai à nouveau répondu que oui, ça me faisait peur, que je voulais qu’elle arrête…

Mais elle n’a pas arrêté.

Au contraire, elle m’a soulevée sur le lavabo (ce qui m’a étonnée, je ne suis pas mince et elle est plutôt fluette).

Je me sentais totalement hébétée et prise de court par la situation, j’avais l’impression de ne plus rien maîtriser.

À lire aussi : Comprendre la sidération, qui empêche de se débattre pendant un viol

Je marmonnais que ça me faisait peur, sans toutefois l’empêcher de parcourir mon corps des mains et de la bouche. Je me souviens distinctement lui avoir plusieurs fois demandé d’arrêter et, alors qu’elle le proposait, elle n’obtempérait pas.

Elle a tiré mon pantalon et même si je lui répétais que je n’étais pas d’accord, je ne suis pas parvenue à faire un geste pour l’en empêcher.

Elle m’a imposé un cunnilingus, qui m’a d’ailleurs fait mal (elle était brutale dans sa façon d’être, et je suis sensible). J’étais dégoutée.

J’avais peur, je ne voulais pas qu’elle me fasse ça, je ne voulais pas d’elle, elle ne me plaisait pas, je venais d’uriner…

J’ai eu l’impression que jamais, jamais elle ne me laisserait partir…

J’ai finalement trouvé la force de la repousser et suis descendue du lavabo en remettant mon pantalon, mais elle m’a à nouveau embrassée. J’ai eu l’impression que jamais, jamais elle ne me laisserait partir…

Je me suis dit que je n’avais qu’à lui donner ce qu’elle voulait, que peut-être elle me laisserait enfin.

Je l’ai donc poussée sur ce carrelage de salle de bain un peu crasseux, et je l’ai moi-même léchée. Je n’y ai mis aucune douceur, je ne ressentais que du dégoût. Dégoût pour elle, dégoût de moi…

À trois heures du matin, dans cette salle de bain sombre, entre l’alcool qui embrouillait mon esprit, mon angoisse et son refus d’arrêter, ça me paraissait être la seule chose à faire pour pouvoir enfin ressortir de là.

Malgré ma brutalité, Sam semblait prendre du plaisir.

La salle de bain était devenue, en l’espace d’un quart d’heure, mon enfer personnel

J’ai donc arrêté rapidement, nous nous sommes rhabillées et j’ai enfin pu sortir de cette salle de bain qui était devenue, l’espace d’un quart d’heure, mon enfer personnel.

Mes amis et moi sommes rapidement partis après ça. Sur tout le chemin, ils m’ont vannée sur le fait que tout le monde savait bien ce qui s’était passé.

Totalement confuse, j’ai répondu ce qu’ils attendaient de moi, j’ai rigolé et j’ai dit que ça avait été « trop cool »… Et puis après tout, rien de grave ne s’était produit, j’avais même eu de la chance d’avoir ce plan cul rapide

dans cette salle de bain avec une fille volontaire et sexy, non ?

À lire aussi : « Pourquoi le viol, c’est vraiment hilarant », la vidéo qui brise le coeur

En plus, Sam était la meilleure amie et colocataire d’Élise, je l’avais smackée, je lui avais « caressé » l’épaule en allant aux toilettes, finalement, c’était peut-être ma faute si elle l’avait pris comme une invitation ?

Le lendemain, j’ai pleuré pendant une heure.

La culpabilité d’une victime de viol

C’était il y a deux ans et demi et je commence à peine à savoir mettre les mots dessus.

J’ai été violée par une fille.

Elle a profité du fait que j’avais trop bu, elle a profité du fait que nous étions chez elle, elle a profité de ma vulnérabilité, et surtout, elle n’a jamais respecté mon consentement.

Aujourd’hui, je sais bien que ce n’était pas ma faute, mais pourtant, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir.

À lire aussi : Mon viol, l’alcool, la fête, ce secret et moi

De n’avoir pas réagi. De m’être laissée faire. De n’être pas partie quand je l’aurais pu. D’avoir participé. D’avoir dit à mes amis « oui, super, elle m’a sauté dessus, quelle chance » après la soirée.

Quand j’ai revu la femme qui m’a violée

Après cette soirée, je ne pouvais plus supporter de voir Sam. 

Quelques jours plus tard, dans un bar d’un quartier étudiant, elle m’a à nouveau montré son intérêt. Évidemment, je n’y ai pas répondu. Plus encore, je me suis ostensiblement rapprochée d’un homme, partiellement pour l’éviter.

Voyant cela, elle s’est empressée…. D’aller draguer mon ex, qui était également présent dans ce bar.

Dès qu’elle a compris que je ne voulais pas d’elle, elle lui a demandé son numéro. Elle n’avait visiblement pas conscience de la raison pour laquelle je l’évitais, et tout ça n’a fait que renforcer la pauvre opinion que j’avais d’elle.

Cette histoire m’a éloigné de plusieurs personnes (à commencer par Élise, dont j’avais souhaité me rapprocher en premier lieu) qui n’avaient pas compris la gravité de ce qui s’était joué cette soirée de novembre, et qui trouvaient que je me montrais injuste avec Sam.

On m’a accusé d’être coincée, d’exagérer, de me montrer excessive… Sans même savoir ce que j’ai essayé de décrire ci-dessus.

Je me suis donc aussi éloignée de ce groupe, et j’ai continué à vivre.

Quand j’ai compris que j’ai été violée

Il a fallu deux ans pour que je réalise que ce que Sam m’avait fait ce soir-là n’était pas normal.

J’avais dit non.

Elle aurait dû respecter mon consentement

Et quels que soient les signaux que mon ivresse et ma façon d’être aient pu lui transmettre, elle aurait dû écouter mon refus. Elle aurait dû respecter mon consentement.

J’ai beaucoup de mal, encore maintenant, à parler de ce qui s’est passé.

J’ai fini par en discuter récemment avec le couple d’amis qui m’avait présentée à la soirée.

Je craignais leur réaction, car eux étaient présents, et ils ont vu Sam me suivre aux toilettes, ils m’ont vue en sortir, ils m’ont entendu en plaisanter sur le chemin du retour…

Leur réponse a été celle dont j’avais besoin pour finalement mettre ça par écrit : ils m’ont crue. Ils m’ont dit qu’ils comprenaient mieux, maintenant, les événements qui ont suivi (et notamment mon agressivité face à Sam).

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Même si j’arrivais à avoir un regard plus objectif sur le déroulement de cette soirée, je continuais à me blâmer moi-même.

Car il est difficile d’admettre qu’on a été victime d’abus. Difficile de se mettre dans la peau d’une victime. Difficile de ne pas culpabiliser.

Survivre à un viol, un parcours du combattant

Pour aller mieux, il m’a d’abord fallu réaliser que ce qui s’était passé n’était pas normal. Au début, je ressentais seulement un gros malaise vis-à-vis de cette soirée, sans vraiment réussir à mettre les mots dessus.

Puis un jour, plus d’un an et demi après cette soirée, une amie m’a fait des avances.

Elle me plaisait depuis longtemps, et nous avons passé la nuit ensemble, mais on s’est contenté de quelques caresses et baisers : je ne voulais pas aller plus loin.

Je ne pouvais pas aller plus loin, en fait.

On en est donc restées là, et moi, j’ai bien été obligée de me demander pourquoi je ne me sentais pas capable de plus.

C’est à ce moment là que j’ai compris que j’avais été violée.

Et c’est là que j’ai vraiment compris ce qui m’était arrivé : j’avais été violée par Sam, et c’était pour ça que je n’arrivais plus à coucher avec une femme.

Si Sam avait été un homme, j’aurai peut-être eu moins de mal à mettre ce mot sur ce qu’on m’avait fait.

J’ai décidé d’arrêter de cacher la vérité, tant à moi-même qu’aux autres.

À lire aussi : « Je n’ai rien fait d’autre que respirer, exister » — Les mots puissants de Sara, victime de viol

J’ai arrêté de prétendre garder un bon souvenir de cette soirée, arrêté de dire que Sam était une chouette fille alors qu’au fond de moi, je la hais.

Parler du viol, les mots pour le dire

Et du coup, j’ai pu en parler plus facilement à certaines personnes, à des amis et surtout, à mon compagnon, que j’avais rencontré entre-temps sur un site de rencontres (et ça nous aussi nous fait bien rire parce que ni lui ni moi n’y croyions !).

On est ensemble depuis un peu moins d’un an et on va vivre ensemble sous peu.

Avant lui, j’ai eu deux autres relations qui ont duré entre six et huit mois (après Sam), mais je n’avais presque pas évoqué cette soirée avec eux (entre autres parce que je n’avais pas vraiment compris ce qui s’était passé avec Sam).

Mais avec Benoît, mon copain, je sais qu’on peut parler de tout, et puis j’en avais besoin pour comprendre et digérer ce qui s’est passé cette nuit-là.

Le premier pas a pour moi été simplement de lui dire que ça avait été une « mauvaise soirée ». Puis j’ai parlé de « mauvaise expérience ». Et enfin, je lui ai expliqué ce qui s’était réellement joué pour moi ce soir-là.

Benoît a réagi simplement, en m’écoutant et en me soutenant : il était d’accord, c’était un viol. Je n’avais pas besoin de plus.

Je n’éprouve pas le besoin de voir un professionnel. J’en ai vu un entre vingt et vingt-deux ans pour un autre problème, mais je n’avais cette fois-ci pas l’impression que ça me serait nécessaire.

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D’ailleurs, je pense que cette expérience précédente avec un psy m’a inconsciemment aidée à me poser les bonnes questions pour aller mieux et conserver mon équilibre.

La seule chose qui a changé dans ma vie c’est que je n’ai plus eu d’aventures avec des femmes, ce qui m’importe peu, vu que je suis en relation stable avec un homme.

Aujourd’hui, je vais bien : je suis entourée d’un cercle d’amis toujours présent, j’ai un métier qui me passionne (je suis professeure de langues) et surtout, j’ai un compagnon qui me soutient.

J’ai été violée par une femme, ça m’a fait du mal, mais ma vie ne se résume pas à ça.

À lire aussi : J’ai revu mon violeur 11 ans après, et j’ai gardé la tête haute

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Les Commentaires

18
Avatar de SkyeMoon26
21 juillet 2017 à 15h07
SkyeMoon26
Bonjour!
Après des mois je reviens sur ce témoignage... que j'ai écrit. C'est à moi que c'est arrivé, et effectivement écrire les évènements de cette soirée m'a aidé à passer à autre chose car c'était une expérience qui me bouffait encore pas mal. Le fait d'avoir pu mettre ces mots par écrit, que mes meilleurs amis l'ai lu et compris, m'a énormément aidé. J'avais à la fois envie et très peur que S. ou E., les principaux protagonistes de l'affaire, le lisent et qu'elles se reconnaissent... Et je n'ai toujours pas vraiment démélé mon ressenti à ce niveau là.

J'ai après que "Sam" était enceinte et allait se marier avec mon ex. Quelque chose de positif est donc ressorti de toute cette situation. Ce que je trouve également positif c'est que ces deux personnes, ayant tous les deux des tendances à abuser sexuellement de leurs partenaires (l'un en mettant de la pression, l'autre en n'ayant pas respecté mon consentement cette nuit-là), ne pourront à priori plus faire de mal à personne d'autre qu'eux-mêmes (et l'idée me fait bien rire). Je vais moi-même me marier dans quelques jours avec mon compagnon, qui s'est révélé être la meilleure chose qui pouvait m'arriver!

Pourquoi ais-je réagi en léchant Sam ce soir là... Je ne sais toujours pas, et ce qui me reste de culpabilité est lié à ça: pourquoi?? Efffectivement, sortir de la salle de bain en trombe ne me paraissait pas une solution: j'aurais attiré l'attention sur moi, foutu le bordel pendant la soirée, j'aurais du m'expliquer... Et en même temps je ne pouvais pas supporter l'idée que ça puisse encore continuer ad vitam aeternam, j'ai donc pris les devants pour essayer de m'en sortir le plus vite possible, ce qui impliquait dans mon esprit une participation active.

Si Sam avait été un homme, j'aurais tout de suite compris: un homme qui entre dans la salle de bain pendant que je suis aux toilettes, qui m'impose des caresses, me soulève pour rendre mon corps plus accessible, me déshabille de force et m'impose un cuni, j'aurais sans doute hurlé. Mais c'était une femme, et je n'arrivais même pas à envisager ça comme un viol: après tout, une femme ne peut pas en violer une autre. Il m'a fallu du temps pour réaliser....

Voilà, si certaines se souviennent encore de cette histoire, j'espère que ces quelques éclaircissements aideront à comprendre ce que j'ai vécu cette nuit-là. Je vous remercie toutes pour vos messages d'encouragements, et si cette histoire a permis à d'autres de réaliser ce qui leur était arrivé et d'entamer un processus de guérison, j'en suis d'autant plus heureuse. Un grand merci à vous, et plein de bisous!
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