Alors que je m’ennuyais et que j’avais envie de mater Arte ou de bouquiner, allez savoir pourquoi, je me suis perdue sur YouTube.
De liens en liens, je suis tombée sur des vidéos de plus en plus étranges. Et puis j’ai cliqué tête baissée sur ce lien nommé très peu subtilement :
« Aidez-moi ! Je ne peux pas fermer ma bouche ! »
Je croyais qu’il ne s’agissait là que d’une sorte de Tellement Vrai qui présenterait une personne incapable de s’empêcher de parler sans cesse (nous connaissons tou•tes quelqu’un comme ça)(et si vous ne connaissez personne comme ça, c’est que c’est vous).
Que nenni : il est ici question d’un reportage de la BBC sur une femme qui n’arrive littéralement plus à clore ses lèvres.
Cette vidéo date de 2011 mais elle vaut toujours son pesant de cacahuètes. Et oui, ce n’est pas pour vous spoiler, mais remettre une bouche en place, ça fait CRAC.
La vidéo d’une femme qui n’arrive pas à fermer sa bouche : le n’importe quoi
L’histoire d’Holly, la malheureuse victime de ce reportage, a commencé à la fac, en plein cours de politique.
Après avoir effectué un très grand bâillement, sa mâchoire s’est retrouvée bloquée, en position ouverte.
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Paniquée, l’étudiante a alors prévenu sa camarade assise à côté d’elle. Cette dernière a tenté de l’aider à clore sa bouche, sans succès…
C’est également un échec pour l’infirmière scolaire. La suite du reportage montre Holly en consultation avec une médecin qui va essayer de remettre sa mâchoire en place. La professionnelle explique avec beaucoup de sérieux :
« Ça peut devenir plutôt embêtant car on ne peut ni boire ni manger, ça déshydrate et en plus ça fait plutôt mal. »
Le traitement consiste alors à enfourner dans la bouche un grand nombre de bâtonnets afin de l’ouvrir au maximum et fatiguer ainsi la mâchoire.
26 bâtonnets sont utilisés
Après un temps d’attente, la docteure revient pour tenter de remettre en place la bouche d’Holly.
Et là, c’est le CRAC.
La jeune victime a beau rassurer en disant que ça n’a pas fait mal, je pense de mon côté y réfléchir à deux fois la prochaine fois que je voudrai bailler.
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