Quentin Tarantino veut que Django rencontre… Zorro !

Django x Zorro, voilà une idée qui ferait frétiller la culotte de bien des cinéphiles. Mais c’est en comics, chez les éditions DC (Batman, Superman…) et Dynamite (dédiée à un public averti), que Tarantino veut continuer les aventures du héros de Django Unchained.

Et il compte lui offrir une guest-star très spéciale : Zorro lui-même ! On peut lire sur AlloCiné :

« En lisant Zorro, j’ai été convaincu que c’était une bonne idée de faire se rencontrer ces deux icônes. Et l’histoire nous est venue avec enthousiasme, je pense que ça va être un nouveau chapitre très excitant pour ces deux personnages. »

Ce comics est parallèle à un projet de série télévisée de 4 épisodes déjà annoncé lors du Festival de Cannes. En effet, le réalisateur disposerait de 90 minutes de rush issues de son précédent film à succès Django Unchained, qui avait été récompensé de l’Oscar du meilleur scénario original.

Django, esclave noir en quête de liberté et désireux de retrouver sa femme, rencontrerait donc Zorro, personnage créé en 1919 et dont les aventures se déroulent à Los Angeles à peu près à la même époque.

L’excellente bande-originale de Django Unchained

Pour rester cohérent, Zorro devra cependant être plus âgé que Django. En effet, le justicier masqué évolue dans un Los Angeles mexicain, or la région est devenue américaine en 1848, 10 ans avant les aventures de Django.

En effet il y a une légère différence de swag…

Autant dire que je suis à 100% derrière Tarantino sur ce coup-là : le mariage semble évident, les deux personnages partagent un idéal de liberté et un caractère bien trempé. En même temps, ça reste surprenant, et donc excitant, tant ces deux personnages extrêmement forts ont une histoire chargée de sens derrière eux. La rencontre, en somme, entre deux géants, qui risque bien de faire trembler les sergents et vendeurs d’esclaves de tout le Sud des États-Unis !

Prions pour une adaptation ciné ? J’immole dès à présent des statuettes de Christoph Waltz en psalmodiant du Ennio Morricone.