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Actualités France

Stéphane Plaza : dans une tribune, des personnalités dénoncent « l’omerta » autour des puissants accusés de violences

Un texte signé par Alice Coffin, Corine Masiero ou encore Hélène Devynck appelle à soutenir les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles qui témoignent contre les hommes considérés comme puissants.

« On sait encore aujourd’hui qu’il ne suffit pas que des femmes témoignent, que des enquêtes solides sortent. Dans toutes ces situations, face à l’omerta, il faut plus. »

Après la parution dans Mediapart d’une enquête mettant en cause Stéphane Plaza pour violences conjugales envers trois de ses ex-compagnes, ce mardi 26 septembre, un collectif de journalistes, militantes, ou encore artistes, dénonc dans une tribune publiée dans Libération un « scénario hélas répétitif » et une omerta autour des hommes puissants accusés de violences sexistes et sexuelles.

Parmi les signataires, l’actrice Corinne Masiero, la journaliste et conseillère d’élue au Conseil de Paris Alice Coffin, ou encore la journaliste Hélène Devynck, qui a témoigné publiquement sur les violences sexistes et sexuelles que lui aurait fait subir Patrick Poivre d’Arvor.

« Les leviers habituels de défense ont été actionnés : nier, minimiser, inverser la culpabilité »

Dans ce texte, elles prennent pour exemple le cas Stéphane Plaza, et la protection dont il fait preuve de la part de son entourage. Car vendredi 22 septembre, une seconde enquête de Mediapart à son sujet révélait que malgré des signalements, la direction de la chaîne M6 a décidé de maintenir l’animateur vedette à l’antenne. Lorsque le journal d’investigation a sollicité Nicolas de Tavernost, PDG du groupe, pour une réaction, il a répondu : « [Je vais] prendre un abonnement de plus à Mediapart », en y ajoutant un emoji hilare.

Ainsi, ces femmes résument une mécanique systématique en cas d’accusation de violences sexistes et sexuelles : « En premier lieu, il y a un homme – présumé innocent –, accusé de violences, des femmes qui osent en témoigner publiquement et d’autres femmes, journalistes, qui mènent des enquêtes longues et difficiles, peut-on lire dans le texte. Ensuite se déploie la chaîne de soutiens : celles des employeurs qui auraient trop à perdre, des amis qui n’ont ‘aucun doute sur sa probité’ », peut-on lire dans le texte.

Cette tribune déplore alors la protection des hommes mis en cause : « Les leviers habituels de défense ont été actionnés : nier, minimiser, inverser la culpabilité, attaquer et dénigrer, se draper dans la présomption d’innocence, se présenter comme un libertin dragueur, l’objet d’un désir sexuel, plaider la maladresse, ou dérapage exceptionnel ». Avant de citer plusieurs personnalités accusées de violences sexuelles : « PPDA, Depardieu, Hulot, DSK, et plus récemment Adrien Quatennens, tous ont eu recours à ces arguments ».

Les signataires appellent alors à des prises de position publiques face à la « solidarité masculine », afin de « faire plier » les employeurs, médias ou encore partis politiques. Avant de conclure : « Nous espérons être rejointes dans des actions à venir pour soutenir ces femmes qui ont parlé et à travers elles, toutes les femmes qu’on ne veut toujours pas croire. »

Violences conjugales : les ressources

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :


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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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