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Milly Bobby Brown dans la bande-annonce de la saison 4 de Stranger Things
Culture

Sexualisée dès ses 12 ans, Millie Bobby Brown juge « dégoûtant » ce traitement des jeunes actrices

En promo pour la saison 4 de Stranger Things dont la bande-annonce vient d’être dévoilée, Millie Bobby Brown raconte dans le podcast The Guilty Feminist combien elle déplore s’être sentie sexualisée par les médias et le grand public dès l’âge de 12 ans.

Alors que Netflix vient de dévoiler la bande-annonce de la saison 4 de la série Stranger Things, son actrice principale Millie Bobby Brown vient de tenir d’importantes déclarations. Dans le podcast The Guilty Feminist, la comédienne qui vient d’avoir 18 ans dénonce le comportement « grossier » des médias à son égard, alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente.

https://www.youtube.com/watch?v=G8rAw_WKf8E

Millie Bobby Brown trouve « dégoûtante » la façon dont les médias la sexualise depuis ses 12 ans

Millie Bobby Brown, qui a débuté le cinéma à l’âge de 12 ans, estime qu’elle a essuyé « une bonne représentation de ce qui se passe dans le monde et de la façon dont les jeunes filles sont sexualisées ». L’actrice ajoute qu’elle a a connu une augmentation de commentaires la sexualisant pile lorsqu’elle a eu 18 ans cette année :

« [Je] vois clairement une différence entre la façon dont les gens agissent et la façon dont la presse et les médias sociaux ont réagi à ma majorité.

C’est dégoûtant […] et je dois faire avec ça depuis toujours, ça ne fait qu’empirer. »

https://twitter.com/GuiltFemPod/status/1513494507844780034?s=20&t=C2vbr-skGMFeicJMNqcqvw

Millie Bobby Brown s’est sentie « crucifiée » par les médias qui lui reprochaient de faire trop adulte

Toujours dans ce podcast de conversation avec l’autrice, scénariste et actrice britannique Deborah Frances-White ainsi que l’actrice britannico-nigériane Susan Wokoma, Millie Bobby Brown se remémore la fois où elle avait osé mettre une robe relativement décolletée sur un tapis rouge, le pataquès médiatique que cela avait suscité, et combien elle a alors pu se sentir « crucifiée » :

« Je me suis dit après coup, c’est vraiment sur ça que tout le monde a décidé de se focaliser, vraiment ? On devrait parler des gens incroyables qui étaient là à cette remise de prix, de tous ces talents réunis, des gens que nous représentions… »

Milly Bobby Brown dans le trailer de la saison 4 de Stranger Things
Milly Bobby Brown dans la bande-annonce de la saison 4 de Stranger Things. © Capture d’écran YouTube de Netflix.

Les réseaux sociaux, « le pire endroit de tous les temps » selon Millie Bobby Brown

C’est ce qui amène Millie Bobby Brown a pointé l’ambivalence des réseaux sociaux numériques. Elle les juge à la fois comme « le pire endroit de tous les temps » et un endroit où elle souhaite que les gens se sentent bien lorsqu’ils tombent sur son profil à elle, déclare-t-elle au micro de The Guilty Feminist :

« Quand les gens viennent sur ma page, ils peuvent être heureux, voir que je leur réponds vraiment pour les aider, apprendre des choses, rire, et interagir avec une vraie fille.

J’utilise [désormais les réseaux sociaux] juste comme un lieu de divertissement, car je me suis dit : vous savez quoi, je ne vais plus rien poster de personnel, vous ne pouvez plus voir cette partie de moi.

Vous pouvez voir les choses que je choisis de diffuser dans le monde. Si c’est moi qui vous dis d’aller soutenir Malala Yousafzai pour son livre, vous le faites. C’est le genre de choses que je veux bien accepter de partager, ce que je choisis de dire et montrer au monde. »

Comme beaucoup de jeunes actrices, chanteuses et autres jeunes filles et femmes dans les industries du divertissement, Millie Bobby Brown dénonce donc une forme d’hypersexualisation comme un passage obligé.

À lire aussi : Rihanna n’avait pas prévu sa grossesse, ne veut pas connaître le sexe du bébé, et autres révélations

Crédit photo de Une : © Capture d’écran YouTube de Netflix.


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Les Commentaires

2
Avatar de KtyKoneko
14 avril 2022 à 13h04
KtyKoneko
c'est juste à vomir
et bien symptomatique du fait que le patriarcat est vraiment un truc tout pourri.
Certains c** sans décence en sont encore à juger les jeunes filles en fonction de leur, excusez ma vulgarité, baisabilité...
Je considère cela comme du harcèlement sexuel, dans sa forme la plus perverse
1
Voir les 2 commentaires

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