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Source : Unsplash / Victoria Strukovskaya
Santé

Selon une étude, l’intelligence artificielle pourra aider à mieux détecter les cancers du sein

Une étude suédoise effectuée sur 80 000 femmes montre que l’intelligence artificielle peut aider détecter de manière plus efficace et plus rapide le cancer du sein.

Un espoir pour la lutte contre le cancer du sein ? Selon une étude suédoise publiée dans le magazine scientifique The Lancet Oncology, un logiciel d’intelligence artificielle (IA) permettrait de mieux dépister le cancer du sein, a repéré l’Agence France Presse.

Cette étude, publiée le mercredi 2 août, montre que ce logiciel permettrait de réduire la charge de travail des radiologues, et les aiderait à diagnostiquer plus de cancer du sein, et ceci plus rapidement.

Plus de cancers détectés par une IA

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont réparti 80 000 femmes en deux groupes. Toutes ont effectué une mammographie, mais ont été dépistées de deux manières différentes. Le premier groupe, d’une manière classique par deux radiologues indépendants. Le second, par un seul radiologue aidé d’un logiciel d’intelligence artificielle.

Les résultats ont montré que les performances de dépistage effectuées par l’IA sont égales à celles effectuées par les radiologues. Voire, qu’elles seraient parfois meilleures. Car plus de cancers ont été détectés dans le groupe assisté par le logiciel. Des maladies détectées qui ne seraient pas des « faux positifs », c’est-à-dire les cas où le premier examen soupçonne à tort un cancer, les taux calculés dans le premier et le second groupe étant semblables.

À lire aussi : idées reçues sur le cancer du sein qu’il est temps de balayer

Néanmoins, les chercheurs se donnent deux ans pour pousser consolider leur étude, et voir le taux de cancers qui échappent aux deux méthodes de dépistage.

Des résultats plus que prometteurs, le dépistage étant considéré comme l’une des principales manières de lutter contre le cancer du sein, car détecté tôt, il guérit dans 9 cas sur 10. Dans la lignée des recommandations européennes, il est en France généralisé et gratuit chez les femmes de 50 à 74 ans.


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