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Vie quotidienne

Comment vit-on Noël quand on a des parents divorcés ?

Parce que Noël peut devenir un vrai casse-tête quand on a des parents divorcés… ou pas ! Vous racontez vos Noël avec des papas et mamans séparés.

Récemment j’ai pris conscience qu’il y avait peu de papiers au sujet des parents divorcés sur madmoiZelle.

Étonnant, sachant que plusieurs personnes de la rédac sont concernées par cette situation, et moi la première.

Récemment, une madmoiZelle a témoigné du fait qu’elle était heureuse que ses parents aient divorcé. Je veillerai à ce qu’il y ait d’autres articles avec d’autres angles à l’avenir !

Et si toi qui lis ces lignes tu as quelque chose à raconter sur le sujet (autre que sur Noël spécifiquement), n’hésite pas à m’écrire à l’adresse mail [email protected], avec en objet « Mes parents divorcés et moi » !

Avoir des parents divorcés

Si je n’ai jamais pensé à écrire sur le divorce de mes parents avant, c’est sûrement parce que je ne me souviens pas de quand ils étaient ensemble.

Je devais avoir 6 ou 7 ans lorsqu’ils se sont séparés, et franchement, je ne crois pas les avoir vus amoureux un jour.

Quand je vois leur personnalité, je me demande comment ils ont pu former un couple dans le passé… et je suis heureuse pour eux qu’ils se soient séparés !

Mes parents ont fait les choses bien, une garde partagée (deux semaines/deux semaines) s’est vite installée, et comme ils vivaient à 5 minutes en voiture l’un de l’autre, nous avions même encore beaucoup de moments à quatre avec ma grande sœur.

Pour les anniversaires, une occasion, ou juste un dîner de temps en temps.

Pour Noël

, ça a toujours coulé de source : un an le 24 et 25 décembre chez maman, un an chez papa. Et nous fêtions Noël avec l’autre quelques jours plus tôt ou plus tard.

D’un côté comme de l’autre, c’était toujours en tout petit comité : mon père ou ma mère, ma sœur et moi. En cause, le fait d’avoir une famille éparpillée aux quatre coins du monde.

Cette année par exemple, c’est au tour de papa, et maintenant qu’il a une compagne, ça veut dire avec ses fils et sa famille aussi. Et pour Noël avec maman, ce sera le 21 décembre cette année, avec ma marraine en prime !

Vos témoignages de Noël avec des parents divorcés

Bref, j’ai toujours vécu assez sereinement tout ça, et par curiosité, je vous ai demandé sur le compte Instagram de madmoiZelle comment vous le viviez de votre côté.

Et à vrai dire, sur tous les témoignages que j’ai reçus (moins d’une dizaine, car je ne vous ai pas laissé beaucoup de temps, je m’en excuse), vous étiez toutes plutôt en paix avec ça, malgré vos histoires familiales parfois compliquées !

Le Noël de Lucie, 25 ans

Mes parents ont divorcé environ 2 mois après ma naissance, j’ai donc toujours connu Noël sans avoir mes deux parents autour de la table.

Noël je l’ai toujours fait avec ma mère, en « famille » jusqu’à mes 10 ans environ car après mes grands-parents maternels ont divorcé.

À cette époque je voyais mon père un dimanche sur deux et je ne me souviens que d’une fois où j’ai reçu un cadeau de sa part, vers mes 6 ou 7 ans.

Pas la peine de vous parler de cadeaux d’anniversaire puisque je n’en ai pas eu de sa part non plus.

Bref, depuis que mes grands-parents maternels ont divorcé eux aussi, j’ai fait quelques Noël à deux avec ma mère (je suis fille unique).

J’en ai fait quelques uns avec ma grand-mère et son conjoint vers mes 15 ans, ma mère étant internée en HP pour dépression (qu’elle a depuis aussi loin que je puisse me souvenir), couplée à de la bipolarité.

J’ai passé un 25 décembre aussi avec la famille de mon ancienne patronne car elle avait su qu’avec tous mes soucis de famille, il n’y avait pas de repas prévu.

Aujourd’hui je suis en couple depuis bientôt 2 ans, et ce sera la deuxième année que je fête Noël le 24 au soir avec ma mère et son conjoint, et que le 25 je suis invitée dans la famille de mon « conjoint » (je n’aime pas le mot copain ou petit copain je trouve que ça fait gamin).

Et nous nous retrouvons à presque 30 à table.

Pour moi, même si j’ai connu assez peu de Noëls, ça reste une fête que je trouve importante, qui permet de rassembler (quand on le peut) la famille et de passer de bons moments.

Toute l’ambiance autour (sapin de Noël, illuminations… bon aussi les petits cadeaux j’avoue et aussi les repas avec les petits fours) me réchauffe le cœur et c’est pour cela que malgré tout j’attends Noël avec impatience.

Le Noël d’Élise, 20 ans

Chose à savoir, c’est que mes parents sont divorcés depuis ma naissance (ou presque) et les fêtes de fin d’année n’ont jamais été un problème.

J’allais à la fête où mes parents me disaient d’aller sans broncher. Aujourd’hui je choisis, et cela ne pose aucun problème.

J’ai le droit à deux fois plus de cadeaux, mais maintenant que je grandis, je dois aussi faire deux fois plus de cadeaux ! Donc plus d’heureux !

Si je passe Noël avec le premier, je passerai plus tard chez le second pour fêter ça en petit comité. Ce qui est tout aussi sympa.

Le Noël d’Anna, 21 ans

Cela fait à présent 15 ans que mes parents sont divorcés. Donc concernant les Noëls scindés en deux je commence à m’y connaître.

Au tout début du divorce, quand j’étais en primaire, je faisais toujours Noël avec ma mère et le nouvel an avec mon père, c’était vraiment une habitude car quand ils étaient encore ensemble nous faisions Noël chez mes grands-parents maternels.

Puis au moment de l’adolescence, les soirées de Nouvel An avec les parents se font plus rares (soirées entre amis obligent).

Par conséquent nous (ma grande sœur et moi) avions trouvé un nouveau mode pour fêter correctement les fêtes avec nos parents. La veille de Noël j’allais chez mon père et le 25 chez ma mère !

Mais je ne dirai pas que c’est le simple partage entre les parents le plus compliqué, non ça c’est de la rigolade !

Le plus compliqué c’est surtout lorsque l’un des parents se remarie (en l’occurrence moi c’est les deux) et qu’il faut ensuite prendre en considération toute une belle famille !

Par exemple mon beau-père a 3 enfants qui eux aussi ont une maman, donc c’est très rare qu’on soit tous réunis le 25 !

Ce qui arrive le plus souvent, voire chaque année, c’est que je me retrouve à faire 3 voire 4 repas de Noël !

Mais bon, c’est un mode de vie qui est le mien, et j’adore les fêtes donc pour moi ce n’est pas dérangeant mais ça demande de l’organisation !

Le Noël de Rose, 19 ans

Cela fait 15 ans que mes parents ont divorcé (je ne suis plus toute jeune, je n’ai que 19 ans mais à dire 15 ans j’ai l’impression que c’était en 14) ? Passons.

Je me considère comme chanceuse car mes parents ont gardé une relation de meilleurs amis qui fait que tous les ans, le 24 au soir, nous allions chez ma grand-mère maternelle fêter noël en famille avec mon père et ma mère dans l’assemblée.

Le soir je rentrais avec mon père et nous ouvrions nos cadeaux.

Puis le 25 c’était direction ma famille paternelle dans la belle ville de Saint-Nazaire, mais cette fois-ci sans ma mère (elle s’était éloignée de la famille avec le divorce).

J’aime bien raconter ça, on dirait que tout est idyllique. Ça me tient à cœur d’en parler car les choses changent.

Ce n’est pas la première année où je pars de chez moi pour les études, je suis donc moins là, s’ajoute à cela le cancer de ma grand-mère qui nous empêche de le faire chez elle et ma famille maternelle qui n’est pas en très bons termes.

Résultat, je passe Noël avec ma mère et ses amis car rester avec les deux toute une soirée est compliqué depuis que j’ai appris l’homosexualité de mon père qu’il me cache depuis que je suis née.

Ma mère lui en veut qu’il ne me l’ait pas dit donc on va éviter les confrontations le jour de Noël !

Cette année à Noël, comme je suis comme qui dirait libre, j’aimerais bien aller tenir compagnie à des personnes isolées ou aider et tenir compagnie à des personnes qui ont besoin de chaleur humaine ce soir-là !

Je vis tout ça plutôt pas trop mal, je trouve simplement que la première partie de mon histoire mérite d’être lue pour montrer qu’il est possible de bien divorcer !

Vos différents Noëls

Je trouve ça chouette de raconter les histoires, mêmes succinctes, de vos soirées de Noël.

Et je vais évidemment prendre le temps de creuser l’histoire de Rose pour un potentiel futur témoignage…

Souvent, le 24 et le 25, peu importe où je suis et ce que je fais, j’aime prendre un instant pour respirer et imaginer toutes les familles dans tous les foyers.

Les engueulades, les beaux moments, l’odeur du repas, et puis ceux qui sont seuls, ou peu nombreux, sans sapin et peut-être sans famille.

J’aime me dire que nous sommes tous et toutes, ou presque, simultanément au chaud dans nos maisons et nos appartements. Et j’ai aussi une pensée pour celles et ceux qui sont dehors, ou au travail.

Cette année j’aurai donc évidemment une pensée pour vous toutes qui courez pendant les fêtes pour profiter de vos deux parents !

Et toi, est-ce que tu vis différemment ton Noël avec tes parents divorcés ?

À lire aussi : 4 raisons pour lesquelles certaines ne fêtent pas Noël

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Les Commentaires

2
Avatar de Mijou
19 décembre 2019 à 12h12
Mijou
Parents séparés depuis que j'ai 2 ans, aucun souvenir non plus de les avoir vus ensemble...
Tant que mon frère ainé et moi habitions chez eux, c'était le réveillon chez l'un et le 25 chez l'autre, en alternance (ils habitaient dans la même petite ville du coup c'est assez pratique).
C'était de toute façon prévu par le jugement de garde alternée.

Ca s'est poursuivi quand mon frère a pris son indépendance, jusqu'à ce que mon père décale de plus en plus car il préférait visiblement passer le réveillon avec sa nouvelle meuf et ses enfants à elle. De toute façon à l'époque je n'habitais déjà plus chez lui puisqu'il m'avait renvoyé habiter chez ma mère à cause d'une crise d'adolescence qu'il n'avait visiblement pas envie de se faire suer à gérer.

Finalement c'était pas plus mal parce que mon père n'a jamais été proche de sa famille donc quoiqu'il arrive c'était en petit comité, alors que du côté de ma mère c'était méga réveillon avec les oncles/tantes et les cousin.e.s.
On a gardé le même fonctionnement quand j'ai pris mon indépendance à mon tour, mon frère se joignant à nous le 24 et passait aussi voir le père le 25.

Depuis on poursuit ce rituel, et finalement ça convient très bien à tout le monde, d'autant que j'habite à 3h de route, du coup je fais la "tournée" quand je descends les voir.
Et comme je ne suis toujours pas très proche de mon père, je peux passer pour un café amélioré en début d'après-midi le 25, et remonter pas trop tard chez moi, et je profite de ma maman avec qui je suis hyper complice du 24 à midi au 25 midi.

Mon frère, lui, est encore moins proche de mon père, donc en général il cale un moment avec lui entre noël et la mi-janvier pour qu'il puisse voir ses petits-enfant (il habite toujours dans la même région, à 1h de route)
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