Un éditeur argentin a mis au point un livre sur papier dont l’encre s’efface au bout de deux mois. Baptisé The Book That Can’t Wait (le livre qui n’attend pas), cet ouvrage est conçu pour que ses pages s’effacent progressivement une fois exposées à la lumière et à l’air ambiant. Une bien bonne façon de vous forcer à lire rapidement vos dernières acquisitions en vous foutant un petit coup de pression, tout en vous empêchant de prêter votre bouquin préféré. Individualisme de la société, tout ça tout ça.
Ça part d’une bonne intention (beaucoup plus d’auteurs seront lus sans passer par le fond de l’étagère et n’émerger qu’à la suite d’un déménagement), mais toutes celles qui aiment prendre leur temps et adorent lire et relire leur roman culte risquent de se sentir un peu flouées par le processus.
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Les Commentaires
C'est réduire l'utilité et la beauté du livre au caractère éphémère et extrêmement vulnérable des données numériques ! C'est même une insulte à la mémoire et un moyen encore plus poussé (comptez les, de nos jours, y'a des paquets !) de cultiver l'inculture, l'ignorance, la bêtise et l'oubli. C'est le meilleur moyen de nous tirer encore davantage vers le bas, comme tant de choses en ce moment !