Les recherches sur l’endométriose avancent. Le 19 octobre, la revue médicale Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica a publié une étude menée par des chercheurs chinois. Dédiée à évaluer les effets de l’alcool et de la caféine sur les résultats de la Fécondation in vitro (FIV), elle a par la même occasion permis d’observer l’effet aggravant de l’alcoolémie sur l’endométriose. En France, entre 1,5 et 2,5 millions de femmes seraient concernées par cette maladie gynécologique chronique, soit 10% des Françaises en âge de procréer, selon le ministère des Solidarités et de la Santé.
Des conséquences encore plus larges
Interrogé par le journal The Independant, le docteur Yufen Li, co-auteur de cette étude, explique la corrélation entre alcool et endométriose : la consommation d’alcool produirait la formation d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). En grande quantité, ces ROS augmenteraient à leur tour les agressions contre les cellules de notre corps, aussi appelées stress oxydatif. C’est ce facteur qui contribuerait à l’endométriose, mais également au syndrome des ovaires polykystiques, à l’infertilité inexpliquée, à l’avortement spontané et aux fausses couches récurrentes. Selon cette étude, pour 84 grammes d’alcool par semaine, soit l’équivalent de 7 verres, la fertilité des femmes baisserait de 7%, et de 9% pour les hommes.
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