La réalité est belle à voir. Vous le savez peut-être, si vous suivez l’actu people, mais Katy Perry et celui-qui-aurait-dû-être-mon-mec-dans-une-autre-vie Orlando Bloom ont eu un bébé le 28 août dernier.
Et il y a quelques jours, la chanteuse a publié une story qui dénote dans le doux monde de la fausse perfection sur Instagram : elle a posté une photo de son corps en post-partum.
Katy Perry montre la réalité du corps après l’accouchement
Si l’initiative mérite d’être soulignée, c’est parce qu’elle est encore malheureusement assez rare, surtout sur les réseaux sociaux, et notamment de la part de célébrités.
Pourtant, toutes les nouvelles mères du monde le savent : le corps après l’accouchement ne ressemble pas à celui qui est souvent imagé dans les films ou les séries télé, et les mères qui viennent d’accoucher n’ont pas immédiatement le ventre plat, la mine fraîche et les yeux reposés. Et encore, ça c’est pour la partie visible de l’iceberg.
Vous vous souvenez de cette publicité de la marque Frida Moms qui avait rejetée par le comité des Oscars et la chaîne ABC, parce qu’elle était jugée trop « trop graphique avec nudité partielle et démonstration du produit » ? Oui, il y a encore du boulot à faire avant que le tabou du corps en post-partum ne soit brisé. Et le joli pied de nez de la part de la chanteuse, c’est qu’elle porte justement une culotte de cette fameuse marque.
Le couple avait décidé d’annoncer la venue au monde de leur enfant via le compte Instagram de l’Unicef (le Fond des Nations Unies pour l’Enfance), encourageant les utilisateurs du réseau social à faire un don en faveur de l’organisation, afin d’aider les mères et les enfants qui n’ont pas accès aux soins dans le monde, d’autant plus en cette période de pandémie de Covid-19. Une attention qui ne peut qu’être louable.
Il n’y a plus qu’à espérer que l’initiative de la chanteuse permettra aux autres mères, qu’elles soient célèbres ou non, de ne pas avoir honte de leur corps après l’accouchement. Arrêtons d’édulcorer cette période qui peut être parfois déjà suffisamment dure à gérer, et le tabou finira bien par se lever. Croisons les doigts.
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