[maj du 2 août, 10h23] Les autorités chinoises ont lâché du lest en ouvrant aux journalistes l’accès de quelques sites dont ceux d’Amnesty International et de Reporters Sans Frontières. Mais la censure reste la règle : de nombreux sites (dissidents, mouvements pro-tibétains etc…) sont toujours inaccessibles. Face au tollé provoqué dans le monde par son initiative, le gouvernement chinois joue au roseau de la fable : il plie mais ne rompt pas.
[30 juillet, 11h46] Tous ceux qui misaient sur les J.O. de Pékin pour entrouvrir la porte de la démocratie en Chine avalent ce matin un nouveau morceau de leur chapeau (un gros).
Les autorités chinoises reviennent sur la promesse qu’elles avaient faite au Comité International Olympique (CIO) d’ouvrir un accès complet à internet pour les journalistes qui couvriront les jeux.
Les reporters déjà présents sur place l’ont constaté : impossible pour eux de se connecter aux sites d’Amnesty International et de la BBC, entre autres…
Le CIO affirme qu’il prend cette affaire de censure « très au sérieux ».
C’est la moindre des choses…
Mais à quelques jours de l’ouverture des jeux, on voit mal les hiérarques chinois, ceux-là même qui ont fait plier le monde dans l’affaire du Tibet, prendre peur face aux gentils organisateurs du CIO.
Ce nouveau durcissement des autorités chinoises provoque une recrudescence des appels au boycott citoyen des jeux, dans les blogs et sur les forum. On a beau se creuser la tête, c’est vrai qu’on voit mal comment agir individuellement autrement qu’en envisageant de zapper l’événement.
Et toi madmoiZelle, te poses-tu la question du boycott ? Que feras-tu pendant les jeux ?