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Culture

L’histoire d’un dessin qui fait l’effet d’un coup à l’estomac

Je suis un dessin, court-métrage en lice au Nikon Film Festival, est une histoire d’enfance qui fait l’effet d’un coup de poing.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Un couple parent d’un petit garçon, une soirée, un dîner somme toute banal avec des amis.

Je suis un beau dessin, le court-métrage qui appuie là où ça fait mal

Des plaisanteries qui fusent, une ambiance bon enfant et un dessin.

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Clique sur l’image pour accéder au film !

Je ne vois pas ce que je pouvais dire de moins, pour ne pas donner d’indices trop évidents sur le dénouement de ce court-métrage.

On peut le recevoir comme un coup de poing dans le ventre et la raison est simple :

son sujet est à la fois omniprésent dans la société et tabou.

Je suis un beau dessin et le sujet tabou de la pédophilie

Omniprésent parce que les chiffres de la pédophilie sont terrifiants quand on s’y plonge (et pourtant si mal connus) : Laure Salmona dans un rapport d’enquête datant de 2015 explique par exemple que « 123 756 filles et 32 485 garçons de moins de 18 ans seraient victimes d’un viol ou d’une tentative de viol chaque année ».

Tabou parce que justement, le manque de données sur la question exprime le silence qui entoure ces violences.

Alors s’y retrouver confronté·e comme ça, de but en blanc, à la fin d’un court-métrage jusque-là bon enfant, ça peut faire mal.

C’est justement pour ça que le film réalisé par Greg Questel et Guillaume Courty est important : pour rappeler que cette horreur peut surgir dans n’importe quel quotidien, même celui qui semble le plus parfait.

Le gagnant du Nikon Film Festival bientôt révélé

Pour rappel, c’est le 15 février que les gagnant·es du festival seront révélé·es lors de la cérémonie de clôture !

Et si tu veux t’en mettre plein les yeux, les 50 finalistes seront diffusés en projection publique les 12 et 13 février au soir, à Paris. Rendez-vous sur l’évènement Facebook, et par ici pour prendre ta place !

À lire aussi : Les agressions sexuelles entre enfants : vers la fin du tabou ?


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

7
Avatar de Polaire
13 février 2018 à 10h02
Polaire
"On peut le recevoir comme un coup de point", il y a une faute à poing @Esther
Sinon, comme beaucoup je m'attendais à quelque chose du genre, même si j'étais plus partie sur enfant maltraité que pédophilie... Mais dès le début j'ai su qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec l'enfant. La fin ne perd pas en puissance pour autant
0
Voir les 7 commentaires

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