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Féminisme

J’ai dansé dénudée dans des clips de rap et j’emmerde ceux qui voudraient que j’en aie honte

Figures emblématiques de la culture rap, les vixens, ces femmes parfois dénudées dans les clips, sont très peu connues en France : entre sexisme et procès d’intentions, elles peinent à obtenir la parole. Soraya Rhazel a été vixen, elle raconte.

En France, bien peu de gens connaissent et comprennent le métier de vixen. Une poignée de personnes seulement, au regard de la foule qui les regarde dans les clips.

Alors qu’est-ce que c’est, une vixen ?

C’est une modèle qui joue et interprète des personnages dans des clips de rap, principalement. C’est une femme qui répond à des codes très sensuels, sexualisés, tout en montrant une grande confiance en elle. Elle peut jouer des rôles multiples, être gymnaste, danser… Son rôle, c’est d’incarner l’univers d’un artiste.

J’ai fait ce métier pendant des années, jusqu’à ce que je passe de l’autre côté de la caméra en tant que directrice casting, puis directrice de production. Et j’ai envie d’en parler.

À 1 min. 22, Soraya Rhazel claque son meilleur grand écart

Ce qu’on projette sur le corps des filles

Il y a maintenant onze ans que j’évolue dans le milieu artistique.

J’ai commencé ma carrière très jeune, en tant que modèle photo. Une copine de classe m’avait mise en relation avec un photographe, et j’ai accepté de poser pour lui sans trop réfléchir, surtout parce que c’était payé. Petit à petit, d’autres opportunités se sont ouvertes.

Je n’ai jamais été une fille discrète. J’ai grandi très vite, et on a commencé à me harceler très tôt, parce que mon corps était différent. Quand j’ai senti les premiers regards lubriques sur moi, j’étais encore une enfant qui ne connaissait rien à la sexualité. Je me faisais traiter de « pute », de « salope », sans avoir aucune idée de ce que cela voulait dire.

Mais à force de se faire ramener à son corps par les autres, on finit par les croire et se dire que c’est la seule chose digne d’intérêt chez soi…

Cela peut sembler paradoxal, mais si j’ai commencé à poser en lingerie, c’est parce que je ne me trouvais absolument pas jolie. Je n’avais jamais vu de femme maghrébine, de femme racisée représentée comme un standard de beauté. Je n’aimais pas mon visage, j’étais complexée par mon nez, mais mon corps suscitait un peu d’intérêt.

Je pensais que le montrer détournerait l’attention, puisque les hommes y voyaient quelque chose.

« Jusqu’ici, on m’avait toujours fait comprendre que mes codes ne passaient pas. Dans le rap, pour la première fois, ma beauté a été acceptée et valorisée ! »

Être belle, quand on est une femme racisée

Mes héroïnes, quand j’étais enfant, étaient des femmes libres. Mata Hari, Joséphine Baker, Caroline Otero… Quand j’allais au musée, je voyais des femmes nues et je rêvais de ressembler à ces muses.

Mais partout autour de moi, les gens voyaient le fait de montrer un corps féminin comme quelque chose de dégradant, de sale. Moi, j’avais intégré que mon corps était une béquille, quelque chose sur quoi je pouvais m’appuyer pour trouver ma place.

Au fur et à mesure, ce métier de modèle découvert par hasard est devenu un intérêt, puis une passion. J’ai utilisé cette béquille pour créer une arme.

J’ai posé pour des noms très connus. Playboy, Undiz, Aubade, Tommy Hilfiger, Mercedes… On a pu me voir dans des magazines papier, des publicités, des expositions ou des salons.

Mais dans ce monde éditorial, mon visage n’avait jamais de place nulle part. J’étais la seule maghrébine, et on me faisait bien comprendre qu’il y avait des parties de moi qui ne valaient pas la peine d’être montrées.

Et moi, je continuais à penser que c’était vrai.

Mes débuts en tant que vixen

J’ai participé à mon premier clip de rap parce que l’artiste était un de mes amis, sans savoir que cela changerait ma vie.

Au début, j’étais très réticente à cette idée. Les modèles traditionnelles avaient une très mauvaise image des clips, souvent mal payés, et auxquels elles ne voulait vraiment être associées.

Et pourtant, c’est le seul milieu où je me suis sentie chez moi. 

Jusqu’ici, on m’avait toujours fait comprendre que mes vêtements, mes ongles, mon maquillage, bref, mes codes ne passaient pas. Dans le rap, ma beauté a été acceptée : il n’y avait pas que mon corps, on valorisait aussi mon visage, mon personnage, mon style, et tout ce que j’avais envie de dégager. C’est la première fois que je me suis vue jolie — dans les yeux de ceux qui me regardaient et dans les miens !

J’ai su que j’avais envie de continuer, et je me suis créé un personnage, un alter ego en tant que vixen. J’y ai mis tout ce que j’aime mais que je ne suis pas, pour interpréter ce que j’avais envie de devenir.

Mon personnage de vixen a un côté pin-up vintage. Elle est élégante, moderne tout en étant aussi d’un autre temps. Elle porte des gants en dentelle, des faux cils, des bas résilles… Elle est très sensuelle, et pleine de confiance en elle.

Et surtout, une chose est sûre, elle n’est pas discrète !

Ce personnage, c’est une carapace. Je voulais l’imaginer comme une femme qui a du pouvoir et prend le dessus sur les choses, mais toujours avec humilité. Et aujourd’hui, même si je ne suis plus vixen, j’ai conservé cette carapace.

Le rap, une contre-culture de la beauté

Quand on est vixen, on est souvent condamnée pour ce qu’on fait. On nous a souvent dit qu’on dégradait l’image de la femme, qu’on participait à une industrie qui nous descendait, qu’on devrait être interdites…

Mais qui sont ces gens, pour se permettre de dire que les femmes dans les clips de rap sont rabaissées ? Ils n’en savent rien, parce qu’ils n’ont jamais donné la parole aux premières concernées. D’ailleurs, les premières concernées n’osent même pas parler, parce qu’elles connaissent les risques d’être rabaissées, considérées comme illégitimes à parler, ou de voir leur discours manipulé.

Pour beaucoup, le rap a été la seule industrie à montrer des beautés qu’on ne voyait jamais ailleurs ! C’est le seul milieu où on a pu montrer des femmes non blanches, des femmes avec des vergetures, de la cellulite, des poitrines qui tombent…

Être vixen, dans ce contexte, ça m’a appris à m’aimer : c’était la seule façon que j’avais de prendre le pouvoir sur mon corps. Je l’ai vécu comme la meilleure formation possible.

« Cette diversité n’existe dans aucun autre milieu artistique »

Aujourd’hui encore, c’est le seul endroit où je vois des femmes qui me ressemblent. Et je ne suis pas la seule : les femmes en France sont une immense proportion des consommateurs de rap, beaucoup plus qu’on ne le croit.

Et quand elles regardent ces clips, elles ne voient pas forcément des femmes dégradées. Elles voient aussi des femmes qui leur ressemblent, qui sont belles, et inclues. Cette diversité n’existe dans un aucun autre milieu artistique. Je l’expérimente aux premières loges en tant que directrice de casting.

Moi, mon féminisme, c’est de dire  qu’une femme est aussi libre de se montrer couverte qu’en string. Et le rap, c’est un milieu beaucoup plus féministe que ce qu’on croit. 

Dans les clips, j’ai été une meuf qui twerke en sous-vêtements, mais pas seulement. J’ai aussi joué des rôles d’avocate, de policière, de petite amie, de mère… Sur tous les clips auxquels j’ai participé, la diversité de mes représentations a été immense. Dans les autres milieux, on m’aurait réduite à jouer une version stéréotypée et réductrice de « beurette de cité », dont sont friands certains réalisateurs français.

Soraya Rhazel apparaît à 2min. 28, entre autres

Un métier intense et difficile

Aux États-Unis, les vixens sont des superstars. Elles participent à faire des artistes, et sont largement reconnues. En France, c’est très différent : elles ne sont pas créditées, pas respectées, et sont souvent traitées comme le dernier maillon de la chaîne.

On s’imagine tout et n’importe quoi sur elles. Qu’elles sont idiotes, ou qu’elles sont là parce que ce sont des groupies des artistes. Mais ce sont des professionnelles, rémunérées, et qui offrent des prestations de qualité. On donne de nous-même, et le métier est intense !

Il ne s’agit pas seulement de montrer sa plastique : les journées de tournage sont longues et éreintantes, et pour pratiquer ce métier, il faut savoir faire bien des choses. Les vixens sont des performeuses, parmi lesquelles il y a des comédiennes, des gymnastes, des cracheuses de feu…

Cela fait partie du métier d’arriver déjà maquillée sur les tournages, d’avoir un large panel de tenues et de savoir comment on va jouer son rôle, en fonction de l’univers de l’artiste.

On est loin des codes du mannequinat classique, et on peut tourner dans n’importes qu’elles circonstances. Les vixen, ce sont les roots du modeling !

On me demande souvent comment les artistes se comportent avec nous. On s’imagine souvent qu’ils nous traitent mal, mais la réalité est assez différente. D’expérience, ils sont surtout intimidés face aux vixens : ils sont face à des femmes fortes, qui gèrent le regard qu’on pose sur elles et leur sensualité.

« Mon féminisme, c’est de dire  qu’une femme est aussi libre de se montrer couverte qu’en string. Et le rap, c’est un milieu beaucoup plus féministe que ce qu’on ne le croit »

Comment je suis devenue directrice de casting

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a jamais eu de violences, au même titre que dans les autres corps de métier. Quand j’ai commencé, après avoir travaillé dans le milieu éditorial, j’ai noté très vite à quel point l’encadrement des modèles manquait de professionnalisme.

À l’époque, il n’y avait qu’une vingtaine de vixens qui se partageaient tous les clips de rap de la capitale. Je pouvais facilement faire six clips en une semaine, avec tout ce que cela représente de rencontres. J’ai la chance d’avoir eu peu de mauvaises expériences, mais nous savions que certains abus étaient monnaie courante.

J’ai pris conscience que ce milieu était dangereux et qu’il fallait que je pérennise mon métier. J’ai essayé de réunir toutes les autres vixens pour qu’on en discute. Je leur ai proposé qu’on s’accorde ensemble sur un tarif à imposer aux productions, mais aussi d’autres critères de négociations : leur sécurité, les transports, le fait qu’aucun homme n’interagisse avec elles dans le cadre de travail…

Le fait qu’on s’accorde toutes a très bien marché ! Grâce à la légitimité que m’octroyaient certains artistes, j’ai réussi à devenir un trait d’union entre les modèles et les équipes. C’est comme ça que je suis devenue directrice de casting. Et même si j’ai eu d’autres possibilités de travail stable, je n’ai jamais eu envie de quitter ce milieu.

Aujourd’hui, je suis directrice de production

En participant à tous ces clips en tant que modèle, puis en tant que directrice de casting, j’ai développé un réseau très important. Un jour, on m’a demandé un contact, un lieu, un véhicule…

J’ai été chargée de production sur quelques projets, j’ai fait un peu de direction artistique en indépendante, et j’ai mutiplié les casquettes, de l’autre côté de la caméra. Jusqu’au jour où je me suis dit « tout ce que je fais pour d’autres gens en freelance, je peux le faire à mon compte ! »

Aujourd’hui, j’ai créé ma boîte : je suis aussi directrice de production. Et tous ces métiers, je les vois comme engagés.

« Il faut supprimer toutes tes photos pour pouvoir évoluer dans le métier »

En tant que directrice de casting passée elle-même par le modeling, je sais très bien quelles sont les conséquences que la société impose à une femme après qu’elle a posé en sous-vêtements, ou qu’elle s’est montrée dans un clip, et j’en parle beaucoup avec les recrues de chaque casting.

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Crédit photo : David Delaplace, photo fournie par Soraya Rhazel

Il y a le cyberharcèlement, et ce commentaire qui revient inexorablement sous chaque vidéo : « Une pensée à tous les mecs qui ont leur sœur dans le clip ».

Qu’est-ce que ça peut bien leur faire ? Et surtout, par quelle hypocrisie peut-on dénigrer un travail qu’on consomme soi-même ? Sur ce point, les artistes ont un grand rôle à jouer : c’est à eux de reconnaître publiquement tout ce que les vixens apportent à leur art, avec leurs performances.

Et puis, il y a le reste du monde. Parmi les modèles avec qui je travaille, il y a des jeunes femmes de 18 ou 20 ans qui ne sont pas encore sûre de ce qu’elles veulent. C’est mon travail de les prévenir que les reconversions peuvent être très difficiles.

Par pure misogynie, le monde dans lequel nous vivons ne sait pas respecter les qualités professionnelles des femmes qui se sont déshabillées sur Internet.

J’en ai largement fait les frais. J’ai été approchée par plusieurs acteurs de l’industrie du rap, j’aurais pu trouver des métiers plus conventionnels dans ces branches, mais le fait que j’aie été vixen dans le passé a toujours été un problème. J’ai déjà été licenciée au bout de deux mois parce que mes collègues avaient vu mes photos. Un directeur de label m’a même dit un jour :

« Il faut que tu supprimes toutes tes photos, pour pouvoir évoluer dans ce métier. »

Si un mec avait posé en caleçon ou en maillot de bain, ça n’aurait jamais été un problème. Mais on estime qu’il faudrait que j’aie honte de ce métier, qu’il faudrait que je me cache.

Je refuse catégoriquement.

J’ai gardé l’esthétique de mon personnage de vixen, y compris dans ma vie de directrice de casting ou de production. Ce n’est pas à moi de me plier aux codes que les autres essaient de m’imposer, particulièrement les hommes ! Si ma jupe courte les gêne, ils n’ont qu’à faire avec.

« Je voudrais qu’on reconnaisse le travail des vixens »

Je ne fais plus du tout de clips : j’ai arrêté d’être vixen, presque à contrecœur. Ça me manque beaucoup, et j’aurais beaucoup aimé continuer.

Mais en France, on a beaucoup de mal avec les étiquettes : on peut pas être au four et au moulin. Pour pouvoir construire ma légitimité dans mon travail de productrice, j’ai dû renoncer à être modèle, parce que personne ne te respecte derrière la caméra si on t’a vue en tenue légère quelques minutes plus tôt.

Ma priorité, c’est la reconnaissance des vixens dans le milieu de la musique. Je voudrais qu’on les considère comme des artistes, des actrices à part entière de l’industrie musicale. J’aimerais que la honte change de camp, et que les femmes puissent être libres de se découvrir sans être prises à parti de part et d’autres, sans jamais qu’on leur laisse la parole.

Mais je garde espoir : j’ai vu la société évoluer, depuis quelques années. Quand j’ai commencé à tourner dans des clips, j’étais la risée de ma ville et personne ne comprenait. Aujourd’hui, les mêmes personnes qui se moquaient de moi se mettent à suivre mon parcours avec intérêt, disent respecter mes choix.

Les choses ont changé vite, et j’espère qu’elles continueront !

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Crédit photo : David Delaplace / Photo fournie par Soraya Rhazel

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Les Commentaires

38
Avatar de Adhar
15 octobre 2021 à 13h10
Adhar
Je préférerais voir des femmes racisées dans les médias sans se faire insulter honnêtement. Je suis blanche; c'est vrai que sur ce point, je ne pourrais jamais comprendre ce que ça fait, mais je suis une femme cis et je sais ce que ça fait de se faire insulter ou humilier par des hommes.
Et je suis totalement d'accord avec les autres commentaires vis-à-vis de la représentation des femmes racisées par l'empire colonial.
Si c'est fait dans un cadre consenti, chacun fait ce qu'il veut de sa sexualité. Comme l'on dit d'autres Madz, il y a des pornos feministes, des actrices pornos qui sont féministes.
Maintenant, la représentation que la Madz donne à voir de la femme a déjà été vu et revu et depuis des siècles sous des formes que tu qualifies de "bourgeoises". (@lazaretto ) Je ne cautionne pas ces représentations simplement parce qu'elles sont considérées aujourd'hui comme classiques. (et j'avoue ne pas comprendre le rapport avec la lutte des classes. Je viens du milieu ouvrier, je trouve certaines oeuvres "bourgeoises" d'après tes mots à vomir. Il y a certaines oeuvres dites traditionnelles qui me plaisent et d'autres que j'essaye de remettre en question. Elles témoignent d'une époque mais elles ne sont pas un modèle de référence.)
Je ne sais pas si je me suis mal exprimée plus tôt, mais quand je parle du respect ou non respect de certaines figures en art (la mère ou la pute), ce respect était donné ou non par les artistes masculins et la critique qui était majoritairement masculine. Les femmes ont rarement eu leur mot à dire.
À leurs époques, certaines peintures étaient vu comme choquante et l'argument était qu'il fallait libérer la sexualité. Mais j'ai l'impression qu'au cours des années, ça n'a servit que le patriarcat.
Ces clips de raps ne sont finalement qu'une répétition de quelque chose qui a déjà été fait.
À mes yeux, ne pas savoir ça, ne pas en prendre conscience ne permet pas de faire un choix libre et éclairé.
Il y a des actrices pornos qui jouent avec les codes du genre et questionnent leur milieu. Je trouve ça intéressant.
Ici, je ne vois pas ça du tout, juste une répétition de quelque chose de réchauffé.
Ceci dit, c'est bien qu'on donne la parole à cette Madz.
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