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Actualités France

Avant la Ligue du LOL : le harcèlement dès l’école de journalisme

Depuis la sortie de l’affaire de la Ligue du LOL, des faits de harcèlement ciblé ont été dévoilés par des anciennes élèves en écoles de journalisme.

Le cyberharcèlement des journalistes n’est pas réservé au milieu parisien.

Des étudiantes de l’école de journalisme de Grenoble (EJDG) ont témoigné auprès de France Inter, révélant des histoires de harcèlement en ligne et dans la vie de la part d’un groupe d’anciens élèves.

Le harcèlement côté journalistes

La révélation, en début de semaine, de l’existence d’un groupe ayant cyberharcelé des journalistes et blogueurs au début des années 2010, contribue à libérer davantage la parole de celles et ceux qui  ont eu à subir ces agissements.

Pour te renseigner sur l’affaire de la Ligue du LOL, je t’invite à lire l’article de Mymy en cliquant ci-dessous :

Ligue du LOL : ses membres, leurs actions et les victimes

Ultim’Hate, groupe de harcèlement à l’école de journalisme de Grenoble

Ce regroupement d’étudiantes et d’étudiants se déroule sur un groupe Facebook privé similaire à celui de la Ligue du LOL, baptisé Ultim’Hate.

Au menu ? Harcèlement ciblé, commentaires dégradants, appels téléphoniques moqueurs, insultes d’ordre sexiste, misogyne ou grossophobe

Les victimes du harcèlement en école de journalisme

Les membres d’Ultim’Hate ont fait des victimes qui aujourd’hui ont pris la parole.

Comme Charlotte qui a déjà tweeté dans la journée de mardi 12 février au sujet du harcèlement à l’EJDG :

https://twitter.com/charl_hey/status/1095224785083211777

Céline, diplômée de l’EJDG et aujourd’hui journaliste, explique avoir découvert l’existence de Ultim’Hate une fois sortie de l’école. Elle déclare à France Inter :

« Dès qu’on mettait des informations sur nous, c’était directement relayé sur ce groupe et raillé par l’ensemble des membres. Le but du groupe, c’était de se moquer. »

L’EJDG a condamné les propos et les comportements des élèves membres d’Ultim’Hate, ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont pu participer à des formes de harcèlement au sein de leur scolarité :

Ultim’Hate encore actif aujourd’hui

Interrogés par France Inter, les membres d’Ultim’Hate

, dont beaucoup sont des pigistes et des journalistes actifs aujourd’hui, disent qu’il n’était pas question de harceler qui que ce soit.

Mais certaines captures d’écran divulguées par France Inter témoignent a minima d’un manque d’empathie évident.

Ils affirment que le but était juste de faire des « blagues potaches entre amis ». Le groupe serait toujours en activité aujourd’hui.

Le reportage sur le harcèlement à l’EJDG est à lire et à écouter sur France Inter :

« L’ultim-hate’, la petite ‘Ligue du LOL’ de l’école de journalisme de Grenoble »

Du harcèlement en écoles de journalisme

Tout porte à croire que des faits de harcèlement sont arrivés dans d’autres écoles de journalisme.

Sur Twitter par exemple, cette élève de l’école de journalisme de Lille (ESJ) s’est exprimée sur le sujet, suite à la sortie de l’affaire de la ligue du LOL :

https://twitter.com/VivaNkurunziza/status/1094933496169222146

Julie Roeser, journaliste pour BFM, a également rapporté que cette histoire de Ligue du LOL lui rappelait ses années à l’école publique de journalisme de Tours.

Elle raconte cette anecdote dans un thread sur Twitter :

Témoigner pour éradiquer le harcèlement en école de journalisme

Si tu es ou a été en école de journalisme et que tu as vu ou vécu du harcèlement au cours de ta scolarité, France Info recueille des témoignages.

C’est l’occasion de prendre la parole, de partager ton expérience pour mettre en lumière ces comportements qui n’ont rien de normal.

Ne plus avoir peur du harcèlement

Il n’est pas acceptable que la peur d’être jugé·e, moqué·e et critiqué·e puisse coexister dans un environnement où nous sommes sont censé·es nous épanouir et apprendre un futur métier.

Ce n’est pas aux victimes de se protéger ni de se cacher des harceleurs. Ce sont aux harceleurs de comprendre que leurs gestes, comportements et propos sont répréhensibles.

Le harcèlement est puni par la loi

Selon les conséquences et les actes perpétrés, le harcèlement est puni par la loi d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. 

Le cyberharcèlement, en fonction de la date des faits, peut être puni de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Pour témoigner sur le harcèlement en école de journalisme, tu peux répondre au questionnaire de France Info disponible juste ici.

À lire aussi : Le sexisme dans mon école d’ingé : « Au viol ! Lâchez les salopes ! »


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Les Commentaires

7
Avatar de Samsayonara
14 février 2019 à 16h02
Samsayonara
Non @KtyKonéko personne ne semble voir, ou lorsque tu t emploie à leur dessiller les yeux, ils te regardent avec de la pitié genre « je peux rien faire pour toi... ». C’est là que tu comprends que les adultes ne sont que des gosses avec des années en plus. Et pas des « protecteurs »
2
Voir les 7 commentaires

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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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