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Je me souviens encore de la fin de Split, de cette révélation que personne n’avait vue venir, de mes poings serrant les accoudoirs quand Bruce Willis apparaît à l’image.
Deux ans plus tard, Glass vient le 16 janvier clore la trilogie commencée avec Incassable en 2000. M. Night Shyamalan a-t-il réussi son pari ?
Glass, point d’orgue d’une incroyable trilogie
Oui, oui, oui ! J’ai eu la chance de voir Glass et je peux te le dire : je n’ai pas été déçue.
Refaisons un peu le point pour te rafraîchir la mémoire, avant que je ne t’explique pourquoi Glass est réussi…
https://www.youtube.com/watch?v=6Y4MVya_vfI
Dans Incassable, David Dunn (Bruce Willis) survit inexplicablement à un terrible accident de train. Il développe à la suite de ça un caractère invulnérable et un don qui lui indique qu’il touche une personne dangereuse.
Elijah Price (Samuel L. Jackson) fait figure de mentor pour ce héros atypique, en le guidant dans la découverte de ses pouvoirs. Il est atteint de la maladie des os de verre et s’est réfugié dans son amour des comics.
Mais à la fin, CHOOOC ! David Dunn, en serrant la main de son ami, se rend compte que c’est lui qui a provoqué l’accident de train dans lequel tant de personnes ont perdu la vie…
Et ce, dans le simple but de confirmer sa théorie : de telles catastrophes peuvent faire émerger des super-pouvoirs.
Le criminel, dénoncé par David Dunn, finit interné dans un hôpital psychiatrique.
À la fin de Split, Kevin Wendell Crumb (James McAvoy) est en cavale, sa terrifiante dernière personnalité enfin révélée. David Dunn entend parler de son cas à la télé et décide de l’affronter.
Glass réunit le gentil (David Dunn), le méchant (Elijah Price), et… le joker, l’imprévisible Kevin Wendell Crumb, tour à tour dangereux, tendre ou strict.
Et sur l’intrigue, je ne te dirai rien de plus. Car comme Split, Glass mérite d’être vu l’esprit vierge, afin de tout absorber de la meilleure des façons !
Laisse-moi te donner 3 bonnes raisons de foncer voir Glass au cinéma ce 16 janvier.
1. Le casting incroyable de Glass
Bien sûr, tu ne seras pas surprise d’apprendre que James McAvoy est impeccable dans Glass : son tour de force dans Split était déjà dingue (lol) (pardon).
Eh bien sache que le reste du casting n’a pas à rougir une seule seconde !
Samuel L. Jackson est absolument parfait. Loin des mecs « grande gueule » qu’il joue souvent, de façon si savoureuse, le rôle d’Elijah Price le force à plus de subtilité.
Un haussement de sourcils, un tressaillement de paupière, et c’est tout le génie malfaisant du personnage qui transparaît sans qu’il n’ait à prononcer un mot…
Bruce Willis est également excellent. Ça fait longtemps que je ne l’avais pas vu au cinéma ; j’ai failli oublier la présence, la prestance qui l’habite.
Quand David Dunn est dans une scène, il est magnétique. Et sa grande vulnérabilité, en contraste avec sa force physique, le rend touchant.
Anya Taylor-Joy aussi reprend du service dans Glass
. La Casey qu’elle incarne se remet de son traumatisme, elle est combative et émotive.
Comme dans Split, l’actrice est impeccable !
Et si chou ♥
Sarah Paulson (American Horror Story) clôt cet incroyable casting. Elle interprète dans Glass une psy spécialisée dans les personnes pensant avoir des super-pouvoirs.
L’actrice n’a plus à prouver son talent, et son jeu tout en nuances et en empathie devrait te toucher comme il m’a touchée !
2. Glass, une ode aux comics
M. Night Shyamalan n’a jamais eu peur de s’attaquer à ce qu’on appelle les « films de genre » : les extraterrestres de Signes, le thriller horrifique Sixième Sens, le mystérieux Le Village…
Horreur, fantastique et science-fiction continuent à être snobés pour une partie des gens qui y voient d’éternels sous-genres manquant de maturité. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent !
Elijah Price, dans Glass, est passionné de comics ; le film entier est un hommage à ce genre qui a façonné l’imaginaire américain, puis mondial.
La façon dont les œuvres qui nous font vibrer influent sur notre vision du monde est au cœur du long-métrage. Et jamais les comics ne sont dans Glass considérés comme une sous-culture.
Ces histoires de super-héros, de super-vilains, de super-pouvoirs et de super-responsabilités font rêver, ce n’est pas pour rien. Glass te donnera envie de foncer en boutique de comics !
3. Glass, un pari réussi
Personne ne peut dire « Ah mais c’était sûr que Split serait la suite d’Incassable ». Personne. La fin a surpris TOUT LE MONDE.
À présent, des centaines de milliers de gens attendent Glass au tournant.
Glass est un pari risqué ; réunir deux films qui fonctionnent très bien chacun de leur côté, les mêler dans une intrigue et réinventer des personnages ayant presque 20 ans…
Il aurait été facile de se planter. Mais M. Night Shyamalan ne s’est pas planté.
Glass est réussi. Jamais il ne dénature les deux films qui le précèdent, jamais il « n’annule » des vérités établies.
La silhouette de David Dunn dans son poncho imperméable est aussi impactante que le premier jour. Celle d’Elijah Price dans son fauteuil aussi.
Kevin Wendell Crumb trouve sa place naturellement, formant un trio qui semble évident, alors qu’avant Split, personne ne l’imaginait !
Deux décennies plus tard, la continuité se fait, de façon fluide.
Je m’arrête là et je ne t’en dis pas plus sur Glass : je te laisse le découvrir au cinéma dès ce 16 janvier, et venir me dire ce que tu en as pensé dans les commentaires !
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