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La captivité des dauphins et des orques est vouée à disparaître en France !

La captivité des dauphins et des orques est vouée à disparaître, aux termes d’un arrêté publié samedi 6 mai. Un cadeau de départ culotté de la part de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement.

Samedi 6 mai, un arrêté signé par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, a été publié au Journal Officiel (J.O). Celasignifie qu’il entre officiellement en application.

Il s’agit d’un texte réglementant les conditions de vie des dauphins et des orques en captivité : dans les delphinariums comme on en trouve au Marineland d’Antibes ou au Parc Astérix, par exemple.

Plusieurs associations de protection animale, ainsi que des professionnel•les de ces fameux parcs ont été consultés pour élaborer ces nouvelles règles. L’arrêté vise à :

« [renforcer] les conditions d’hébergement, d’entretien et de présentation au public des orques et dauphins détenus en captivité exclusivement au sein d’établissements fixes »

« La reproduction des dauphins est désormais interdite »

Surprise surprise, l’arrêté publié au J.O commence par une disposition qui n’était pas prévu dans les négociations :

« La reproduction des orques et des dauphins actuellement détenus en France est désormais interdite.

Ainsi, seuls les orques et les dauphins actuellement régulièrement détenus peuvent continuer à l’être, sans ouvrir à de nouvelles naissances. »

En résumé, l’arrêté contraint les exploitant•es de parcs animaliers utilisant des cétacés à agrandir les bassins, faire évoluer assez drastiquement la façon dont ces animaux sont traités, en d’autres termes investir beaucoup pour pouvoir continuer à utiliser les dauphins et les orques… Mais ils n’ont désormais plus le droit de les faire se reproduire.

Interdiction de reproduction en captivité : vers la fin des parcs marins ?

Europe 1 rapporte les propos de Rodolphe Delord, le président de l’association française des parcs zoologiques :

« L’interdiction de la reproduction des dauphins en captivité signifie qu’à terme, les parcs comme le Marineland d’Antibes ne pourront plus exister. »

Et oui, c’est le but je crois, hein ! Par curiosité (et parce que j’aime lire les textes de loi, chacun ses kinks), j’ai lu l’arrêté du 3 mai 2017 fixant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés.

Effectivement, on sent que les dispositions portent un vrai équilibre, entre volonté d’améliorer considérablement les conditions de vie des animaux, et concilier l’exploitation qui en est faite par les parcs marins.

Sauf que, en tant que végane, je ne peux pas m’empêcher d’y lire une profonde contradiction : on peut dorer la cage autant qu’on veut, ça reste une cage.

À lire aussi : Le véganisme au menu de « Libération », une petite révolution ?

C’était d’ailleurs le propos en filigrane du saisissant documentaire Blackfish, l’histoire de l’orque Tilikum décédé après 36 ans passés en captivité.

La captivité peut-elle être rendue moins cruelle ?

Certes, j’aurais applaudi qu’on interdise les spectacles nocturnes et leurs éclairages agressifs, les niveaux sonores dérangeants pour les cétacés, l’échouage sur les plages pour le spectacle et autres facteurs de stress tels que laisser le public nager avec les dauphins.

Mais je n’aurais pas pu m’empêcher de regretter néanmoins qu’on perpétue l’exploitation cruelle et inutiles de ces créatures époustouflantes.

Je n’ai pas encore eu le privilège de croiser un dauphin pendant l’une de mes plongées, mais j’ai rencontré suffisamment d’animaux marins dans leur environnement naturel pour avoir l’intime conviction que les enfermer dans une piscine chlorée constitue une aberration cruelle. (Oui, de l’eau chlorée… Le nouvel arrêté interdit l’utilisation des produits chlorés, ENFIN.)

Je ne suis pas un dauphin, mais je me fais chier dans une piscine au bout de 30 minutes, alors que je pourrais passer des heures en plongée…

À lire aussi : C’est ça qu’on aime #13 avec Paul et Clémence : Trello & plongée sous-marine !

Le cadeau de départ culotté de Ségolène Royal

Ségolène Royal ne cesse de me surprendre. J’avais suivi de très près sa campagne lors de l’élection présidentielle 2007, et d’un peu plus loin son parcours depuis.

C’est par cet article du Monde que j’ai eu connaissance de ce fameux arrêté. Audrey Garric, son autrice, y cite le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie :

« Ségolène Royal n’a pas été constante quant à la protection animale. Mais sur ce cas précis, elle a fait preuve de courage et a contribué à améliorer les conditions de vie des animaux ».

Un sacré cadeau de départ fait aux cétacés, de la part de la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.

À noter cependant que Ségolène Royal a rallié Emmanuel Macron. Le nouveau Président de la République Française n’a, à l’heure où j’écris ces lignes, pas encore annoncé la composition de son futur gouvernement.

Quoiqu’il en soi, je suis assez admirative de Ségolène Royal pour cette action tranchée en faveur des droits des animaux.

À lire aussi : Ségolène Royal, Laurent Fabius, Vincent Dedienne et moi


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Les Commentaires

24
Avatar de Neillagg
9 mai 2017 à 21h05
Neillagg
@Unicorns Lovers Club Merci pour ta réponse, c'est super rassurant !
@Glück Plutôt les chiens du coup
0
Voir les 24 commentaires

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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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