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Santé

Cette proposition de loi veut forcer l’État à prendre les règles et leurs conséquences au sérieux

Pour que la santé menstruelle soit enfin prise en considération dans le monde du travail, dans l’espace public, ou à l’école, la députée Albane Gaillot va porter une nouvelle proposition de loi devant l’Assemblée nationale.

C’est une proposition de loi pour que « règles, grossesse, fausses‑couches ou encore ménopause » ne soient plus les grandes oubliées des politiques publiques.

Après avoir porté au Parlement l’allongement du délai d’IVG, passé de 12 à 14 semaines ce 23 février 2022, la députée Albane Gaillot vient de présenter une nouvelle proposition, « pour une réelle prise en compte de la santé menstruelle ».

À ses côtés, une vingtaine de parlementaires de différents bords politiques, les députées France Insoumise Clémentine Autain (qui a récemment porté la résolution pour la reconnaissance de l’endométriose dans la liste des affections longue durée) et Danièle Obono, ou encore les ex-LREM Cédric Villani, Matthieu Orphelin ou encore Martine Wonner.

Le but ? Sortir la question de la santé menstruelle du seul angle financier :

« Si le gouvernement s’est engagé à lutter contre la précarité menstruelle des étudiantes, femmes sans domicile et femmes incarcérées via la distribution gratuites de protections menstruelles, mais également à assurer une transparence des compositions des protections via un affichage obligatoire, mesures que je salue, c’est la santé menstruelle dans son ensemble qui doit être mieux prise en compte pour toutes les femmes, dans tous les lieux et à tous les moments de leur vie, pour créer une société d’égalité. »

Ce que contient la proposition de loi

Cela se traduit par plusieurs choses : garantir « l’accès à des sanitaires gratuits et à des distributeurs contenant des protections menstruelles et des protections pour incontinence », mais aussi la garantie de la transparence dans leur composition

Il s’agit aussi d’amener le monde professionnel à prendre en compte la question de la santé menstruelle, par des formations, ainsi que par l’inclusion de cet enjeu dans les négociations des accords de branche. Côté éducation et sensibilisation, il est proposé de distribuer des kits santé menstruelle à partir du CM1, mais aussi de lancer des campagnes de communication en direction du grand public.

Le texte prévoit enfin la création d’un « Observatoire de la santé menstruelle et sexuelle ».

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Cliff Booth via Pexels

Pour le moment, le texte vient juste d’être publié. Il s’agira d’être attentives à son examen prochain dans l’hémicycle…

À lire aussi : L’IVG en téléconsultation est maintenue : vous pouvez avorter chez vous après une consultation à distance

Crédit photo :


Les Commentaires

1
Avatar de Camility Jane
17 mars 2022 à 14h03
Camility Jane
L'article a oublié un passage très important du texte :
« 2° bis A – Sur la question de la santé menstruelle et l’aménagement du temps et de l’espace de travail notamment via le télétravail pour les femmes en cas de grossesse, de fausse‑couche, de règles douloureuses, de maladie menstruelle et d’effets secondaires de la ménopause. »
La proposition suggère qu'en cas de règles douloureuses on ait droit au télétravail ou a des aménagements et on ne soit plus obligées de taper dans les jours de carences ou les RTT (pour celles qui en ont) !
Contenu spoiler caché.
C'est pas juste des distributions de protections et de fascicules qui sont suggérées (parce que c'est un peu ce dont j'avais peur).
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