Live now
Live now
Masquer
cam-clash-harcelement-metro
Féminisme

Cam Clash s’attaque au harcèlement sexuel dans les transports et ça fait du bien

Cam Clash s’attaque au harcèlement dans le métro, à la culture du viol… et au chemin qu’il reste encore à parcourir.

Le dernier épisode de Cam Clash s’attaque à nouveau au harcèlement de rue ! Mais cette fois-ci, c’est dans le métro que ça se passe.

Cam Clash : le harcèlement dans le métro

Même principe que dans le premier épisode : un complice vient reluquer l’actrice, elle lui demande de la laisser tranquille et on peut voir si les gens réagissent ou pas. Lui, il se défend et incarne tous les commentaires habituels qu’on peut lire sur Internet ou entendre dans la vie.

Bien sûr, c’est super intéressant.

Les caméras cachées me mettent hyper mal à l’aise de base, encore plus quand c’est pour voir des scènes de ma vie quotidienne. Mais cet épisode de Cam Clash m’a beaucoup plu !

Face au harcèlement dans le métro, les gens réagissent

Ça fait du bien de voir des personnes réagir, des mecs comprendre que c’est pas aux meufs de changer leur façon d’être mais aux harceleurs d’évoluer, qu’on devrait pouvoir se balader en culotte sans avoir peur de se faire violer.

Évidemment, j‘ai eu un peu mal quand j’ai vu un mec défendre le harceleur. Je me dis que j’aimerais pas tomber sur un type comme lui quand je me fais emmerder.

Mais ce que je veux retenir, c’est ces deux gars qui n’hésitent pas à prendre la défense de la jeune femme.

https://youtu.be/ctpEZiL2OB8

C’est une belle évolution par rapport au premier épisode de Cam Clash dans lequel un mec avait peur de se faire taper s’il réagissait. Mais ce qui me touche le plus, c’est toutes ces femmes qui réagissent, parce qu’elles connaissent la situation. 

À lire aussi : Un harceleur, une pré-adolescente, et mon courage à deux mains

Parce que cette caméra cachée, c’est juste un copié-collé de mille expériences du même genre où l’on s’est sentie humiliée, harcelée, traitée comme un bout de viande… et seule parce que personne n’a osé parler.

Parce que c’est ce genre de petit évènement répété, et répété, et répété qui normalise le harcèlement de rue, qui excuse le viol.

J’ai pas envie d’arrêter de vivre, de kiffer ma journée et mes fringues juste pour une tripotée de cons incapables d’éprouver la moindre empathie, le moindre respect, la moindre humanité en fait.

J’ai envie qu’on intègre que la réaction des mecs cool est NORMALE, pas une faveur ou un truc exceptionnel : juste de la décence humaine.

Merci pour cet épisode, Cam Clash !

À lire aussi : Aux mecs qui me harcèlent dans la rue, sachez que je ne vous laisserai pas gâcher mes journées


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

18
Avatar de Always
11 mars 2017 à 13h03
Always
C'est assez agréable de voir cette solidarité féminine, on y est toutes passées, et je sais que j'apprécierai qu'on prenne ma défense dans un cas comme ça.
Par contre je voudrais juste dire un énorme MERCI au dernier mec de la vidéo, parce qu'entendre un mec parler comme ça et prendre notre défense comme il le fait, ben il y en a pas beaucoup. Merci vraiment, ça fait du bien d'entendre ces mots de la bouche d'un mec.
4
Voir les 18 commentaires

Plus de contenus Féminisme

Source : Midjourney
Déclic

Célia, 24 ans : « Le féminisme a été ma première opinion politique »

Mode

Quelle est la meilleure culotte menstruelle ? Notre guide pour bien choisir

Humanoid Native
9782290397336_UnJourDeNuitTombeeT1_Couv_BD (1)
Livres

Trois bonnes raisons de découvrir la fantasy grâce à l’œuvre de Samantha Shannon

Source : Canva
Déclic

Sandrine, 48 ans : « J’en demandais plus à mes filles qu’à mon fils pour les tâches ménagères »

gloria-steinem-feminist-litterature-
Livres

Gloria Steinem, féministe incontournable, fête ses 90 ans

1
Source : Midjourney
Déclic

Suzy, 27 ans : « Aujourd’hui, j’ai peur d’avoir des relations sexuelles avec les hommes »

1
Source : Cerise Sudry-Le Dû / Damien Platt de Getty Images
Féminisme

« Le viol est une bombe à fragmentation particulièrement cruelle » : Laurène Daycard, lettre d’Ukraine

tribune_une_v
Tribune

Aujourd’hui, je suis au tribunal parce que je suis féministe, on ne me réduira jamais au silence

2
Source : Canva
Déclic

Joséphine, 22 ans : « Concernant mon féminisme, je me demande souvent si je suis dans l’excès »

1
Source : Madmoizelle
Féminisme

Annie Chemla : « Avorter des femmes clandestinement m’a apporté un sentiment intense de puissance »

1
Source : adrianvidal / Canva
Société

Ces associations se battent pour nos droits toute l’année et elles ont besoin de nous

3

La société s'écrit au féminin