En plein mois des fiertés, des insultes homophobes ont recouvert une partie de la rue Joffre, à Nantes. Dimanche 25 juin, un tag « mort aux LGBT » a été découvert sur le bitume, rapporte France Bleu Loire Océan. Le tag a été signé d’une fleur de lys, emblème des groupuscules nationaliste et d’extrême droite. Le drapeau arc-en-ciel, peint par les commerçants, a, quant à lui, été recouvert par une insulte : « pédophiles ».
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces actes haineux et violents qui se multiplient ces derniers mois », a réagi auprès de France Bleu l’adjointe à la mairie de Nantes à l’égalité, Mahaut Bertu. La ville compte porter plainte. Après de France 3, des militants LBGTQI+ locaux ont déclaré restaurer la fresque arc-en-ciel dès ce lundi 26 juin au soir.
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Un climat qui se dégrade pour les personnes LGBTQI+
Violette Cordaro, militante, a témoigné dans le média d’une succession d’attaques à l’encontre de la communauté LGBTQI+ nantaise depuis plusieurs mois : « On nous a mis de la colle dans les serrures de nos locaux, des tags sur la vitrine. Il y a eu aussi de nombreux collages d’autocollants en ville et sur les vitres du planning familial, des tableaux électriques abimés dans des écoles primaires pour empêcher la tenue d’un spectacle s’intitulant « fille ou garçon », la moitié des drapeaux arc-en-ciel installés ont été arrachés », a-t-elle déclaré.
Un climat qui se dégrade partout en France. En mai dernier, le centre LGBT de Tours était victime d’une attaque à l’engin explosif, lancé à l’intérieur de ses locaux.
Agressions en « inquiétante hausse » et plan de lutte contre les violences
Selon un rapport de SOS Homophobie publié le 16 mai dernier, les agressions physiques, homophobes, lesbophobes, transphobes et biphobes contre les personnes LGBTQI+ sont en « inquiétante hausse ».
Le gouvernement a prévu de présenter « avant l’été » un plan pour mieux lutter contre ces violences.
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