Live now
Live now
Masquer
Groupe de personnes en manifestation sous un drapeau arc en ciel // Source : Mercedes Mehling / Unsplash
Société

Les lois contre les crimes LGBT sont efficaces, mais trop complexes selon un rapport

Selon un rapport publié par la Dilcrah, les personnes victimes de LGBTphobies portent peu plainte en France. L’organisme appelle à des améliorations dans le traitement des LGBTphobies par les forces de l’ordre.

Trop « complexe » et « peu lisible ». Voilà comment se résume l’avis de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et du conseil l’Europe. Dans une étude publiée le 6 mars relayée par l’Agence France Presse, l’organisme estime que les lois qui luttent contre les crimes LGBTphobes sont mal appliquées.

Les résultats sont clairs : la France dispose d’un cadre législatif « dense » pour faire face aux crimes anti-LGBTQI+, mais « relativement peu » de victimes de menaces ou de violences portent plainte, soit environ 20 % seulement pour les victimes de crimes et délits, selon une enquête de victimation.

Un arsenal législatif complexe et peu lisible

« Il y a un décalage entre le cadre juridique très protecteur et l’application réelle du droit », a commenté lors d’une conférence de presse, Flora Bolter, rapporteure. « On a un interdit qui est posé par la loi mais concrètement, il n’est pas perçu comme tel par les personnes censées être protégées par cela », a-t-elle ajouté.

Les victimes LGBT + « sont confrontées à la complexité et à la faible lisibilité de l’arsenal législatif », ainsi qu’à un accompagnement inégal selon les territoires, d’après le rapport.

Il existe « de nombreuses initiatives d’acteurs différents qui ne se parlent pas toujours, ce qui affaiblit la réponse qu’on peut donner » aux personnes victimes de discriminations anti-LGBT +, a détaillé Flora Bolter.

La Dilcrah émet également une série de recommandations afin de permettre un meilleur accès au droit pour les victimes. Notamment de répertorier sur un site l’ensemble des acteurs et ressources en matière de lutte contre les crimes anti-LGBTQI, de diffuser des guides contre les LGBTphobies dans les lieux qui accueillent les victimes (gendarmerie ou encore maison de justice) ou encore de généraliser les référents LGBTQI dans ces services.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Société

Image by freepik
Daronne

Protection de l’enfance : ce que le futur projet de loi va changer pour les parents

Capture d’écran 2025-12-01 à 14.17.16
Santé

Mutuelle famille : quelles garanties sont vraiment utiles quand on a un enfant ?

Image by stefamerpik on Freepik
Société

Cancer du sein triple négatif : une nouvelle molécule ravive l’espoir des patientes

Image by freepik
Daronne

Bronchiolite : pourquoi des centaines de bébés restent sans Beyfortus malgré la campagne ?

Image by freepik
Daronne

En Europe, le droit à l’avortement vacille sous les coups des politiques régressives

Image by freepik
Daronne

Caméras dans les crèches : les pros de la petite enfance dénoncent une dérive sécuritaire

Image by freepik
Daronne

Voici pourquoi les bébés ne devraient pas porter de chaussures avant 1 an

Image by freepik
Daronne

Parent solo avec ado : quelles aides pouvez-vous toucher (et comment les demander) ? »

Image by pch.vector on Freepik
Daronne

Ces virus respiratoires menacent le plus les bébés : les révélations d’une nouvelle étude

Image by freepik
Daronne

Un simple test sanguin pourrait bientôt prédire la dépression post-partum

La société s'écrit au féminin