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Culture

Cinq films que je kiffe alors que j’ai jamais compris la fin

Car oui, il y a des films dont la fin est incompréhensible par le commun des mortels et qui te trottent dans la tête pendant des heures. Sauf que même après tout ce temps, tu ne les as toujours pas compris, aaaargh !

Ce qu’il y a de beau avec le cinéma, c’est que tu peux apprécier une œuvre sans la comprendre complètement mais en faisant genre ! Alors qu’avec les autres arts, c’est parfois plus compliqué.

Voici donc venue l’heure des petites vérités sur ces films — plutôt connus en plus — dont les rédactrices de madmoiZelle n’ont pas compris la fin, mais qui n’en restent pas moins présents dans nos petits cœurs.

Parce que ne pas comprendre tout à fait une œuvre ne t’empêche pas de l’aimer d’amour et, surtout, ce n’est pas la fin du monde (lol, la fin… bref).

Mulholland Drive, entre fascination, malaise et incompréhension

  • Un choix de Marina, rédactrice beauté

Mulholland Drive c’est l’histoire de Rita qui, après un accident de voiture, devient amnésique et fait la rencontre de Betty, une comédienne en devenir qui va la prendre par la main et l’aider à retrouver la mémoire.

Je me rappelle avoir vu ce film étant ado. Certains passages m’ont beaucoup marquée, et je vois ce long-métrage comme une succession de scènes très étranges et non pas comme un récit linéaire. Mais ce que j’ai le plus retenu c’est la fin, que je n’ai clairement pas compris.

Tout bascule à la découverte d’une mystérieuse boite bleu et là, clairement, je ne suis pas la seule spectatrice à avoir été déroutée, voire perdue par ce twist scénaristique qui donne lieu à de nombreuses interprétations (je te laisse taper les mots-clés : « explications Mulholland Drive » comme un•e grand•e.

Loin de moi l’idée de vouloir te spoiler ce film. Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que j’ai été désarçonnée et, l’une des scènes qui m’a le plus marquée, c’est celle-ci.

Les deux protagonistes du film se retrouvent dans un club, le Silencio (tu seras ravie d’apprendre que David Lynch, le réalisateur, possède un établissement du même nom à Paris), et assistent à la prestation triste à mourir d’une femme chantant en espagnol, LLorando.

Ça se complique sur la fin, quand la musique continue mais que la chanteuse tombe dans les pommes.

On ne parvient pas trop à distinguer si ça fait partie du show ou si c’est un accident. Quoi qu’il en soit, cette scène me hante et j’y repense parfois (les nuits de pleine lune) (non je plaisante mais j’ai flippé quand même).

Voilà donc j’ai rien compris à ce film mais malgré tout je l’affectionne.

Interstellar, voyage dans l’espace, mécanique quantique et QU’EST-CE QUOI ?

  • Le choix de Chloé, rédactrice devenir adulte qui aime pourtant les trucs compliqués

La Terre est à bout de force et l’humanité aussi. La nourriture manque, tout est étouffé d’une poussière omniprésente et oppressante. Et si la solution se trouvait dans l’espace ?

Cooper est un ancien pilote de la NASA, mais aussi un veuf qui s’occupe de ses deux enfants. Quand il est contacté pour sauver l’avenir de l’humanité — rien que ça —il fait le choix de quitter la Terre et de laisser derrière lui sa famille.

Avec d’autres scientifiques et chercheurs, il part explorer une nouvelle galaxie, pour pouvoir peut-être trouver un moyen de secourir l’espèce humaine.

À lire aussi : Interstellar, une quête épique au cœur du cosmos

Interstellar est un film de science-fiction et, pourtant pas fan du genre, je l’ai adoré. Il est assez poétique, il contient ce qu’il faut d’action et de moments posés pour reprendre son souffle, et ne néglige pas pour autant ses personnages.

Il faut dire qu’il a été réalisé par Christopher Nolan et brille (comme les étoiles MDR !) (pardon) par son casting à base de Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain ou encore Michael Caine et Casey Affleck.

Avec le synopsis et la bande-annonce, jusqu’ici tout va bien. Et en dépit des notions de science un peu techniques (mais très bien expliquées), tu suis globalement bien l’aventure. SAUF les 20-30 dernières minutes où l’on se demande juste quel est le fuck ?

Des histoires de bibliothèque, de chute dans l’espace, de paradoxe temporel, d’aliens ou de dieux (oui oui) (ou de futurs humains ?), de solution toute pétée (quand est-ce qu’ils ont trouvé cette planète déjà ? Et il était pas censé être mort lui ? Comment il a atterri là ?)…

Bref, ça m’a fait le même effet qu’Inception avec les histoires de niveaux de rêves et de limbes et de pourquoi bidule était dans la tête de machin alors qu’en théorie c’était pas possible, mais en plus hardcore.

Ce qui ne m’a pas empêchée d’avoir kiffé Interstellar, parce que je ne suis pas à une contradiction près.

Donnie Darko, le lapin qui rend fou

  • Le choix d’Aki, rédac ciné qui ne comprend pas toujours les films cultes

Donnie Darko est un film que beaucoup de cinéphiles considèrent comme culte. Sorti en 2001, on y suit l’histoire d’un ado, le fameux Donnie en question, qui a des visions d’un homme-lapin.

Cet homme en onesie lapin (le masque à l’image de l’animal fait frissonner) va influer sur son comportement et, troublé, le jeune héros interprété par Jake Gyllenhaal va être forcé de commettre des crimes…

Si on en croit le lapin, le monde va toucher à sa fin 28 jours plus tard, ça n’a donc plus vraiment de conséquences, hein.

Je n’ai pas du tout compris le symbolisme dans Donnie Darko. À vrai dire, le long-métrage pourrait faire partie de la filmo de David Lynch que ça ne m’étonnerait même pas (ce n’est pas le cas, le réalisateur est Richard Kelly).

À lire aussi : Twin Peaks a sa date officielle de diffusion, et c’est pour bientôt !

En plus, comme Donnie subit des visions, je ne vous raconte pas combien c’est compliqué de suivre l’histoire ! Je ne suis pas sûre qu’il y en ait une à vrai dire, je me demande si tout n’est pas un prétexte à débattre sur la période de l’adolescence torturée ou alors une forme de catharsis pour le réalisateur.

Bref, si quelqu’un a compris ce film et l’apprécie à sa juste valeur, je veux bien qu’on m’explique.

Enemy, avec Jake Gyllenhaal et Mélanie Laurent

  • Clémence, rédactrice en chef

Enemy est sorti en 2013, et c’est l’un de ces films dont ceux et celles qui l’ont vu te disent :

« Dépêche-toi d’aller le voir avant qu’on ne te le spoile ! Tu verras la fin est… Enfin bref, jte dis rien. »

Bah les gars, vous auriez mieux fait de me dire, parce que la fin, je ne l’ai pas comprise. Je rejoins donc Mymy, qui en parlait dans ces films incompréhensibles qu’elle a bien aimés.

En gros, Jake Gyllenhaal découvre qu’il a un double ? Un clone ? Bref, un type qui pourrait être son frère jumeau ou son reflet dans le miroir tant la ressemblance est troublante.

Intrigué, Jake enquête sur cette personne un peu flippante. Forcément, je me suis dis : c’est dans sa tête. Le film est une métaphore de la schizophrénie ou d’une dissociation de personnalité, ou que sais-je.

Sauf que l’entourage de Jake, et notamment sa femme, voit également l’imposteur. Donc ce n’est pas dans sa tête, il n’était pas mort depuis le début, ce n’est pas les aliens, bref les explications habituelles d’Hollywood ne tiennent pas.

La scène finale (attention je spoile sans retenue du coup), c’est Jake Gyllenhaal qui s’est immiscé dans la vie de « son double » et, au moment de rentrer dans une pièce, une araignée géante apparaît. AUCUN SENS.

Selon Google (car oui du coup j’ai googlé « enemy ending explained » pour éviter de mourir frustrée), toute l’esthétique chelou du film serait une métaphore du totalitarisme (en gros, je résume, je suis pas pour autant convaincue).

Cette vidéo (en anglais) explique notamment toute la théorie, mais je serais bien incapable de la résumer, car j’ai la sensation que l’auteur pioche dans le film les indices qui confirment sa propre théorie, plutôt que d’analyser la production. Idem pour cet article de Slate US, qui reprend des hypothèses autour du long-métrage.

Enemy est tiré d’un livre, qu’il me faudra sans doute lire pour comprendre la hype mais surtout la fin de ce film. Parce que même quand on me l’explique, je suis plutôt… sceptique.

Split, de M. Night Shyamalan (mais Mymy t’explique)

Split est en salles, et on ne saurait que trop vous le recommander, pas seulement parce qu’on est fières d’en être partenaires, mais parce que ce film est vraiment très très bien !!! Raison pour laquelle on ne le spoilera pas dans cet article.

Mais si tu fais partie de ces personnes qui n’ont pas compris la fin de Split, on te l’explique dans cet article !

Et toi, quels sont les films dont tu n’as pas compris la fin ? 

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Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

11
Avatar de Jenjirah
1 décembre 2017 à 23h12
Jenjirah
Depuis des années j'ai toujours trouvé dingue de vouer un culte à Nolan sur ses fins de film. Pareil pour Fincher au passage.
Pour le premier. Y a vraiment rien de trop compliqué, c'est volontairement fouillis pour perdre le spectateur mais si on est logique. Tout fini par avoir un sens. Et sa volonté a toujours vouloir terminer sur une fausse fin ouverte deviens lassante avec le temps.
Le second c'est de l'écriture d'adolescent dans ses films. Fight Club ou Se7en par exemple c'est vraiment des cas d'école à ne jamais reproduire.
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Voir les 11 commentaires

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