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Le krav-maga vu par les madmoiZelles

Lisa et Evye_ font toutes les deux du krav-maga, un sport de combat et d’autodéfense. Elles nous expliquent ce qu’il en est vraiment de sa violence, et de son efficacité.

Lisa a découvert le krav-maga assez tard :

« Depuis toute petite, j’aime bien me battre. Ma petite sœur fut ma première compagne de jeu, mais aussi mon premier adversaire. Et en grandissant, j’ai continué à me bagarrer, mais de manière plus conviviale.

C’est au collège que j’ai eu mon premier contact avec un sport de combat. Nous avons commencé à pratiquer la lutte : je n’ai pas retenu grand-chose, à part que l’on se poussait beaucoup. Et manque de bol, lors d’un cours je me suis emmêlé les pieds pour finalement me fracturer la cheville (en tombant sur mon pied, oui). J’ai donc rapidement abandonné.

Finalement, au cours des années j’ai successivement pratiqué l’équitation, le cirque, la natation, la salsa, l’aïkido… Mais même si j’y ai pris beaucoup de plaisir, il me manquait quelque chose.

C’est finalement à l’université que j’ai découvert le krav-maga (krav pour les intimes). Je cherchais un sport de combat dans lequel je pouvais vraiment me défouler, mais surtout apprendre enfin à me battre correctement ! Et j’ai fini par me lancer : j’ai essayé un cours féminin de boxe thaï puis un cours de krav-maga dans la même semaine. Le premier fut un désastre ; le deuxième fut une révélation.

J’y suis allée avec un mélange de curiosité et de circonspection. J’en avais déjà entendu parler et mon père m’avait montré des vidéos sur Internet, mais je n’avais pas été vraiment convaincue : celles-ci présentent souvent des situations irréalistes et des techniques dites infaillibles. Mais le coup de foudre fut immédiat. J’ai découvert le cocktail parfait pour moi : un savant mélange entre la technique pure et le combat de rue. »

Pourquoi ça peut faire peur sur Internet…

À lire aussi : Les pires conseils qu’on m’a donnés – Le sport

Le krav-maga, c’est quoi ?

Evye_ nous raconte les origines du krav-maga :

« Vous avez déjà sans doute entendu ce terme un peu barbare au cours d’une discussion avec un•e pote, à la radio, à la télé… Depuis quelques années ce sport connaît en effet un assez bon engouement après des années de cours dans des salles obscures et secrètes.

Mais alors, concrètement qu’est-ce que c’est ? Il s’agit du sport d’attaque et de défense de l’armée israélienne. Tous les jeunes Israélien•ne•s font leur service militaire et suivent cet entraînement.

Cette méthode a été créée dans les années 40 en s’inspirant de nombreux sports de combats. Un seul but : se défendre efficacement, rapidement, contre n’importe quel adversaire, n’importe quelle arme, et quelle que soit sa morphologie.

Le krav-maga peut donc être pratiqué par les femmes, et a même été conçu pour elles. Avouez que c’est rare pour un sport de combat ! »

D’après la Fédération Européenne de krav-maga,

« Le krav-maga signifie en hébreu « Combat Rapproché ». Il comporte deux parties :

  • L’autodéfense, qui en est la charpente. Elle renferme des techniques variées visant à permettre à ceux qui y sont initiés de se défendre contre une attaque, éviter les blessures et de venir à bout d’un assaillant. Cette partie contient des parades contre une grande variété d’attaques armées ou non et dans des positions de base différentes : debout, assis, couché…
  • Le combat au corps à corps, qui constitue une phase plus avancée du krav-maga ; il enseigne la façon de neutraliser rapidement et efficacement un adversaire. Il regroupe des éléments ayant trait au combat proprement dit : les tactiques, les feintes, la combinaison d’attaques différentes, la dimension psychologique du combat… et autant d’exercices permettant de renforcer son esprit et de développer une capacité à gérer des confrontations violentes dans un état de stress.

Le krav-maga n’est pas une école d’arts martiaux, basée sur des approches conventionnelles. Il s’agit avant tout d’une méthode moderne d’autodéfense caractérisée par un mode de pensée cohérent et logique qui permet des techniques naturelles, pratiques et faciles basées sur des mouvements relativement simples du corps humain. Le souci de réalisme de cette discipline n’autorise donc pas de règles, de limites ou de compétitions sportives.

Le krav-maga a émergé dans un environnement où la violence, particulièrement de nature idéologique ou politique, était courante. Cela a permis de tester, d’étudier et d’améliorer cette discipline qui a ainsi prouvé qu’elle constituait une méthode idéale de défense face à de graves dangers. »

Et le maître-mot du krav-maga est l’efficacité, comme Lisa l’explique :

« Le krav-maga est un sport de combat qui privilégie avant tout la simplicité et l’efficacité. Ici, pas de fioritures : ce qu’on cherche, c’est se mettre hors de danger le plus rapidement possible. Il a la particularité d’être facilement assimilable, car il se base sur les réflexes du corps humain. En cas de situation dangereuse, on peut donc réagir de manière intuitive.

Les techniques que l’on utilise sont issues de nombreuses autres disciplines, et sont constamment peaufinées et améliorées, pour répondre aux nouvelles contraintes mais aussi pour gagner en efficacité.

Le krav-maga se base sur les sept principes d’Imi Lichtenfeld, son créateur :

  • Un principe de prévention et de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse.
  • Le krav-maga est une technique d’auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
  • Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
  • En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
  • Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
  • Essayer d’utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
  • Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.

Ce qui fait la célébrité du krav-maga en terme de brutalité est ce septième principe. Les points les plus sensibles du corps sont visés de manière préférentielle, car ils permettent de se débarrasser de son adversaire plus vite : les yeux, les parties génitales, la nuque, la gorge, la rate, le foie… Le tout, bien sûr, en fonction des contraintes de la situation.

Il est donc très important de porter des protections pendant les cours. Même si le but n’est pas de faire mal à l’autre, elles sont absolument indispensables pour travailler dans les meilleures conditions. Il faut une coque pour les parties génitales (même quand on n’a pas de pénis/testicules, on douille), des gants, des protège-tibias… Attendez-vous à ressortir des séances avec quelques bleus. Cela dit, j’en suis fière : ils sont la preuve que j’ai bien travaillé !

Comme dans d’autres arts martiaux, on peut passer des niveaux en krav-maga. Dans notre fédération (IKM, dirigée par Gaby Noah), on ne parle plus de ceintures, mais de grades, qui se divisent en trois paliers : de Pratiquant 1 à 5, de Gradé 1 à 5 et enfin d’Expert 1 à Expert 5. Pour enseigner, il faut avoir atteint le G1 ; mon instructeur est Expert 2.

Le passage de grade n’est pas obligatoire et il se déroule en général au terme d’un stage d’entraînement. Pour passer le niveau supérieur, il faut repasser tous les précédents : si on veut passer le G2, il faudra repasser P1, P2, P3, P4, P4, G1 et enfin G2. Évidemment, si on rate avant, on ne pourra pas passer le grade qui nous intéresse… Vous êtes prévenu•e•s ! »

À lire aussi : Le Taï-Do, un art martial à découvrir

Les entraînements de krav-maga

Et alors concrètement, comment se déroule un cours ? D’après Evye_,

« Même si il y a une excellente ambiance (s’étrangler, ça forge des liens) il faut toujours avoir en tête qu’on est ici pour se mettre en danger, se défendre et se battre, et ce sans traitement de faveur. Après un échauffement assez long et intensif, on passe à l’aspect technique. Chaque prise ou attaque implique une manière de se dégager bien spécifique.

Vous allez donc apprendre à vous dégager d’un étranglement par l’avant, de côté, par derrière, à repousser un adversaire qui vous plaque au sol, vous attaque au couteau… C’est très intuitif, on travaille aussi beaucoup sur les réflexes pour que tout cela devienne des automatismes.

Et on se bat aussi, avec les gants de boxe. On s’entraîne à recevoir des coups, à en donner, parer, se protéger… Mais c’est souvent un aspect non obligatoire. »

C’est aussi comme cela que cela se passe pour Lisa :

« Pendant une séance d’1h30, nous commençons toujours par un échauffement. Il reste sensiblement le même d’un cours à l’autre : petit trot autour du tapis en pratiquant les différents coups de poing utilisés (coup de poing direct, uppercut, crochet, marteau) puis en les combinant pour réaliser des séries de trois ou quatre attaques. Ensuite, nous nous mettons à courir dans toute la salle en essayant de toucher d’abord le dos des autres (sans se laisser toucher), puis le sommet du crâne, puis les genoux… C’est un exercice toujours très drôle !

Après avoir accéléré notre rythme cardiaque, les choses sérieuses commencent. Nous nous mettons en binôme (ou plus, selon les exercices) et nous observons la technique que nous montre notre instructeur.

Ces techniques sont très variables : selon son humeur et son matériel, on peut aussi bien pratiquer des techniques de combat au sol que de la défense contre une chaise, des attaques au couteau, des étranglements, des menaces au pistolet… Toutes les attaques armées et toutes les configurations possibles sont décortiquées, et certaines sont très impressionnantes.

En effet, il existe trois types d’approches du krav-maga, qui s’adaptent au public : c’est-à-dire les civils, la police et les militaires.

Pour les civils, on privilégie la sécurité : on va chercher à se mettre hors de danger le plus rapidement possible. Pour la police, on se concentre sur la maîtrise de l’adversaire. Pour les militaires… l’adversaire doit être mis hors d’état de nuire. Certains techniques sont donc létales.

Notre instructeur pioche dans ces trois approches pour nous permettre d’avoir le comportement le plus approprié dans une situation donnée, par exemple une boîte de nuit. Si un inconnu visiblement éméché commence à nous attaquer, on va utiliser des techniques civiles. Si cette personne est notre beau-frère, on va plutôt chercher à la maîtriser.

Ensuite, notre instructeur cherche à nous faire utiliser ces nouveaux acquis en situation de stress. Pour cela, le groupe est divisé en deux. Une moitié forme un cercle et se tient debout, les yeux fermés. L’autre moitié se met à courir tout autour. Au signal de l’instructeur, les personnes qui courent attaquent la personne statique la plus proche. Ces derniers doivent alors se défendre en utilisant la technique vue précédemment.

Cette partie du cours est très importante : c’est à ce moment-là qu’on commence à voir nos limites, car quand le stress est là, il devient beaucoup plus difficile de garder son sang-froid. Mais c’est aussi dans ces moments-là que l’on se rend compte que quand même, le krav, c’est plutôt pas mal. On se découvre des ressources cachées !

Enfin, pour terminer la séance, nous passons à la partie la plus cool : le combat lent. Le principe est simple : on se choisit un adversaire, et on se bat, mais lentement. C’est très déroutant au début, car on ne sait pas vraiment quoi faire. Mais pour ma part, c’est un exercice que j’apprécie tout particulièrement : il s’agit en fait d’essayer de faire passer des séries d’attaques, tout en se défendant contre celles de l’autre grâce aux techniques qu’on apprend. C’est un exercice complexe, mais s’il est bien réalisé, il nous permet de progresser rapidement. »

À lire aussi : J’ai testé pour vous… le karaté

Sport de combat et sexisme

Il n’est pas toujours évident d’être l’une des seules filles dans un cours de sport de combat, comme Lisa le raconte :

« Quand j’ai commencé le krav, j’étais la seule femme du groupe, en dehors de la compagne de l’instructeur. Il a été difficile au début pour les hommes de se battre contre moi de manière sérieuse : la plupart retenaient leurs coups, y allaient doucement…

Je leur signifiais oralement de ne pas me ménager, mais ce n’était pas très efficace. Je suis donc rentrée dans le tas, et j’ai donné tout ce que j’avais. Petit à petit, on a fini par me considérer simplement comme une personne, qui au même titre que les autres, était là pour apprendre, se perfectionner et s’amuser. »

https://youtu.be/l23ayiTg9Tg

C’est également une bonne expérience pour Evye_ :

« Lorsqu’on est une fille, est-ce que ça change quelque chose à la pratique du krav-maga ? Et bien tout dépend des endroits où vous pratiquez. J’ai choisi un club de « vrai » krav-maga, très ouvert et très cool. Une des profs est ceinture noire, et c’est un vrai modèle pour nous.

Nous avons des cours spécifiques pour les « filles » qui nous apprennent des techniques un peu particulières, et qui sont surtout pensés pour les femmes qui ont déjà subi des agressions et pourraient se sentir mal à l’aise dans la proximité avec un homme. Car il faut savoir que sinon nous devons travailler avec n’importe quel adversaire, femme comme homme ; il vaut mieux être à l’aise avec le fait d’avoir un grand bonhomme de 80 kilos étendu sur nous et maintenant nos poignets…

Mais pas de panique, les hommes sont vraiment très cool. C’est extrêmement rare que certains profitent de l’occasion pour « frapper des gonzesses » et ils sont font virer très vite. »

Le krav maga, une technique utile ?

Et dans les faits, est-ce que le krav-maga est efficace contre les agressions ? Evye_ est formelle :

« Est-ce que c’est efficace ? Pas qu’un peu mon neveu ! On sait qu’on ne peut compter que sur soi-même, et on sait comment se défendre.

Une amie de plus de 40 ans s’est défendue bec et ongles contre un mec de deux fois sa taille alors qu’elle s’en pensait incapable. De mon côté j’ai acquis de nombreux réflexes de prudence et beaucoup de confiance en moi. J’ai pu me dégager d’un étranglement (à force on s’habitue à la sensation, et on laisse moins la peur nous envahir) ainsi que défendre une jeune fille qui se faisait agresser. »

Lisa tient toutefois à mettre en garde contre les difficultés d’une situation d’agression réelle et inattendue :

« Attention, le krav-maga, comme n’importe quel autre sport de combat, n’est pas LA solution. Il ne va pas faire de vous des super-héro•ine•s du jour au lendemain. En situation réelle, on oublie tout ce que l’on sait : avec le stress et la peur, il est en effet très difficile de réfléchir rationnellement, de faire un inventaire de ce que l’on peut faire. La seule solution est alors de réagir par réflexe… Ce qui est l’objectif premier du krav-maga : utiliser ces réflexes naturels et les rendre plus efficaces.

Mais si on ne fait pas un travail sur la maîtrise de sa peur, il est très possible que l’on se retrouve complètement tétanisé•e. Dans une situation où la confrontation est imminente, la première personne qui frappe est en général celle qui gagne, car elle est déjà dans l’état d’esprit du combat. »

Toujours d’après la Fédération Européenne de krav-maga,

« La légitime défense permet à une personne de se défendre en usant de la force, sans que la justice puisse le lui reprocher. Pour qu’elle soit qualifiée de légitime défense, la violence doit répondre aux trois points suivants :

  • être nécessaire: il ne doit pas y avoir d’alternative (la fuite par exemple)
  • correspondre à une nécessité impérieuse (que la victime n’ait pas le temps de recourir à la Police par exemple)
  • être proportionnée à l’attaque.

La violence doit être utilisée pour se défendre immédiatement. Il n’y a pas de légitime défense lorsque la riposte a lieu alors que l’agresseur part ou que la violence vise à prévenir une agression future ou incertaine. Le krav-maga étant une autodéfense, il s’inscrit dans ce cadre légal. De fait, l’instructeur doit être informé et en informer ses élèves.

En France, les textes de références sont les articles 122-5 à 122-6 du Code Pénal. »

À lire aussi : Viol : trois vidéos pour apprendre à se défendre

En conclusion…

Les filles sont unanimes, à commencer par Lisa :

« MesdmoiZelles, vous cherchez un sport pour vous défouler, pour apprendre, pour vous maîtriser, pour trouver des ressources cachées, pour apprendre à vous défendre ? Pensez au krav-maga, c’est peut-être fait pour vous ! »

Evye_ est plus que d’accord :

« C’est juste un sport génial qui vous sert au quotidien, vous forge un corps en béton ! On en sort vidé•e, à fleur de peau, mais on revient voir nos potes et s’étrangler dans la joie et la bonne humeur ! »

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Les Commentaires

61
Avatar de Charlie-Culotte
15 septembre 2016 à 04h09
Charlie-Culotte
Ça fait longtemps que je veux tester le krav-maga (d'ailleurs j'avais posté ici il y a un an). J'ai trouvé un club près de chez moi où j'aurais éventuellement envie de m'inscrire, mais j'ai peur pour mon genou qui est fragile à cause d'une petite anomalie de naissance: est-ce qu'ils (les genoux) sont sollicités en torsion ?
J'ai une genouillère mais je ne lui fais pas tellement confiance…
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