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Cinéma

6 bons films de science-fiction pour rester dans l’esprit Black Mirror

Fini de binge-watcher Black Mirror, mais pas lassé•e de la science-fiction où les humains font n’importe quoi avec les nouvelles technologies ? Très bien. Alors cet article est fait pour toi !

Fin décembre, Netflix a balancé les six épisodes de Black Mirror saison 4 que tu as sûrement binge-watchés comme ja-ja. Te voilà démuni·e, parce que tout ça est passé bien trop vite ?

Ne t’inquiète pas. Nous sommes des personnes altruistes chez madmoiZelle et voici donc six films à regarder pour rester dans l’esprit Black Mirror.

On aurait pu aussi appeler cet article : « les humains utilisent des nouvelles technologies… ÇA TOURNE MAL ». Ce qui aurait  pu être le nom de Black Mirror, je te l’accorde.

A.I. Intelligence Artificielle, ou l’amour d’un robot

Ici Mymy, et je le dis haut et fort, sans complexes : j’aime d’amour A.I. Intelligence Artificielle de Spielberg, qui a pourtant pas mal déçu à sa sortie.

Peut-être les gens s’attendaient-ils à de la science-fiction « pure », là où A.I. est plutôt un conte de fées, une relecture poignante de Pinocchio.

David est un robot à l’apparence enfantine, un prototype hautement réaliste créé pour une famille dont le fils est tombé dans le coma. Mais un jour, ce dernier se réveille…

La cohabitation entre le « vrai » et le « faux » fils s’avère impossible. Incapable de se résigner à détruire David, la mère l’abandonne dans une forêt, et là mes aïeux, je pleure, je pleure toutes les larmes de mon corps.

Car ce robot bien trop humain sanglote, perdu dans l’inconnu, serrant son nounours, tel un Petit Poucet mû par des puces et du silicone, perfectionné au point de ressentir l’abandon…

Et c’est là qu’A.I. me rappelle Black Mirror et l’obsédante question qu’on y trouve en filigrane : qu’est-ce qu’un humain ? Qu’est-ce qui nous donne le droit de créer David, puis de le laisser seul, comme un vulgaire aspirateur obsolète ?

L’enfant, puisque c’en est (presque) un, part en quête de la Fée Bleue, cette créature mythique qui, c’est sûr, fera de lui un vrai petit garçon. Et se heurte en chemin aux bassesses des humains qui violentent les robots pour masquer leur peur.

A.I., comme tous les contes de fées, est riche en enseignements. Et le plus important, c’est peut-être de ne pas créer des choses dont on ne peut assumer la sensibilité…

Ex-Machina, ou la frontière floue de l’humanité

Ex-Machina est un super film avec Domnhall Gleeson ET Oscar Isaac ET Alicia Vikander. ET c’est une très bonne œuvre de science-fiction. J’ai envie de dire : ça suffit, comme argumentation, non ?

Bon, ok, je vous en dis un peu plus.

Caleb est programmateur et gagne un concours lui permettant de passer une semaine avec Nathan, le mystérieux génie qui a créé l’entreprise où il travaille.

En réalité, Nathan veut utiliser Caleb pour un test de Turing, visant à déterminer si un robot est assez sophistiqué pour être confondu avec un humain.

Le jeune homme va donc passer des heures à discuter avec Ava, la dernière création de l’ingénieur, qui profite d’erreurs techniques pour lui conseiller de se méfier de Nathan…

Au final, Ex-Machina pose à peu près les mêmes questions qu’A.I., que Black Mirror, et que beaucoup d’autres œuvres sur les robots : est-ce moral de créer un système ayant conscience de lui-même, pour ensuite le traiter comme un objet ?

Si on arrive à générer l’humanité via des 0 et des 1, a-t-on le droit de débrancher la prise ?

À lire aussi : L’Homme et sa Créature — D’où vient la peur des robots ?

Vaste interrogation, à creuser dans ce superbe long-métrage intriguant, glaçant, fascinant.

Get Out, quand la science va trop loin

Je ne veux pas vous révéler trop de choses sur Get Out, car il est plus récent que les autres films cités et qu’il mérite vraiment le coup d’œil.

Ce premier long-métrage de Jordan Peele, du duo comique afro-américain Key & Peele, a connu un succès retentissant outre-Atlantique et a ouvert un large débat sur le racisme des « gens de gauche », éduqués et ouverts d’esprit.

Je choisis de ne pas vous en dire davantage sur Get Out, ni sur ce qui le lie à Black Mirror, mais on y trouve en tout cas une très intéressante réflexion sur les dérives de la science quand elle tombe entre de mauvaises mains…

À vous de le regarder pour comprendre de quoi je parle !

The Island, une Terre pas vraiment ravagée

Ici Esther, personnellement, j’ai choisi de te parler de The Island.

Jordan 2 Delta et Lincoln 6 Echo (interprétés respectivement par Scarlett Johansson et Ewan McGregor) sont les deux protagonistes de The Island.

Ils vivent avec des centaines d’autres dans un espace confiné hyper-moderne, ayant échappé à une terrible contamination.

Ils attendent, chaque jour, d’être tirés au sort pour aller vivre sur « L’Île », le dernier paradis sur Terre dont ils ont entendu tant de bien.

Mais ce dernier paradis n’est pas réellement celui qu’on leur a vendu : et pour cause, l’Île n’existe pas ! Pour ne pas finir au bloc à donner leurs organes involontairement, il va falloir s’enfuir.

Bon, on sent clairement que le film réalisé par Michael Bay ne date pas d’hier mais de 2005.

Cependant ça ne l’empêche pas d’être une dystopie réussie, avec du coup un petit côté rétro et nostalgique : parfait pour une soirée posée dans ton canap’, sans pour autant finir dans le même seum qu’après Black Mirror.

The Truman Show, quand la télé-réalité va trop loin

Louise aux manettes, pour vous servir !

Classique parmi les classiques (dont la liste est sans fin), The Truman Show raconte — comme son nom l’indique — l’histoire de Truman Burbank. A priori, c’est un mec, comme toi et moi, qui fait sa vie tranquillement.

Sauf que pas vraiment.

En réalité, il est filmé 24h sur 24, 7 jours sur 7. Sa vie, c’est être le personnage principal d’une télé-réalité nouvelle génération dont il est le héros.

Tous les États-Unis l’ont vu naître, faire ses premiers pas et grandir… pendant que lui ne sait pas qu’il est filmé à longueur de journée.

Rien que de voir la bande-annonce, j’ai les larmes aux yeux — petite nature, je sais.

Je n’ai pas toujours été une grande fan de Jim Carrey, mais dans ce film, je l’ai adoré. Et c’est toujours un plaisir de le revoir, même des années plus tard.

Pour moi, c’est le step + 80 000 de la relation toxique. Tu as rien demandé et tu te retrouves manipulé de A à Z sans avoir ton mot à dire (quel genre de parents fait ça, sérieux ?).

Puis, un jour, tu réalises, tu changes les choses et putain… c’est libérateur !

Strange Days, quand les souvenirs ne t’appartiennent plus

Je continue sur la lignée des années 90 avec Strange Days. Un film avec Ralph Fiennes, bien avant qu’il ne soit Voldemort !

Alors, je ne sais pas pourquoi, ce long-métrage a été un sacré échec a sa sortie, mais personnellement, j’ai une certaine nostalgie.

Bien sûr, je l’ai pas vu à mes 3 ans (il est sorti en 1995). Non, j’ai attendu d’avoir un lecteur DVD et d’être adolescente pour être fascinée par cette histoire : Lenny Nerro, un ancien flic, est devenu dealer de souvenirs…

Il suffit de brancher une sorte de casque sensoriel à un enregistreur de mini-disc (oui, vraiment), pour capturer des souvenirs. Ce même casque permet de lire le disque et de ressentir, voir et entendre ce qui y est gravé.

Le film se déroule dans un monde où règne clairement le chaos.

À quelques jours de l’an 2000, une mystérieuse personne commence a envoyer des mini-disc à Lenny, des souvenirs carrément criminels et sadiques… que je n’aurais clairement pas envie de ressentir.

Outre l’aspect criminel et enquête du film, je trouve que Strange Days interroge le souvenir, ce qu’on en fait et le consentement de l’autre à faire partie de l’expérience. Bref, comme un bon épisode de Black Mirror, non ?

Et puis, personnellement je trouvais le personnage d’Angela Bassett vraiment badass et j’étais un peu fascinée par Juliette Lewis qui dansait en chantant Hardly Wait (de PJ Harvey).

Voilà de quoi te faire un week-end bien au chaud, à l’abri de la civilisation. Puis une fois que tu auras fini, peut-être que tu n’auras plus jamais envie de ressortir de chez toi.

Oups.

N’hésite pas à nous dire, en commentaire, quels films de science-fiction t’ont filé les mêmes frissons que Black Mirror !

À lire aussi : Les séries de science-fiction connaissent-elles un renouveau ? (Avec le Capitaine du Nexus VI)


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

12
Avatar de VeganDidine
16 janvier 2018 à 11h01
VeganDidine
Pas en film mais la série : Philip K Dick Electric Dream's me fait fortement penser à une version un peu cheap de Black Mirror dans les thématiques abordées.
0
Voir les 12 commentaires

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